Numéro 5, couverture de Nix
Après Le Strip, les éditions du Lombard (qui ont surement compris l’intérêt de prolonger leur expérience éditoriale) ont sorti en janvier de cette année (lors d’Angoulême) cette nouvelle revue, également vendue en librairie spécialisé. On retrouve certains mêmes dessinateurs (Coyote, Nix, Mo/cdm, Clarke…) ainsi qu’Antoine Morel et sa chronique « la vodka du diable ». Mais autant Le Strip (qui ne parait plus) ne contenait que des auteurs connus et reconnus, Kramix nous présente des dessinateurs(trices) possédant moins de visibilité médiatique, mais non moins de talents (Ptoma, Soulcié, B-gnet, Camille, Maud Millecamps, Lucile Gomez, Jürg…). Ce qui est plus intelligent et répond plus justement à une politique de diffusion d’auteurs moins évidents (moins confirmés à la vente) pour ainsi assurer la relève.
C’est donc dans ses intentions, mais également au niveau du format et d’une partie du contenu que des changements s’opèrent (sans oublier le prix, même si 2 euros, ça reste compétitif). On y trouve plus de rédactionnel, d’articles, et même une nouvelle illustrée. Au final, cette nouvelle revue reste un outil de promotion pour les éditions du Lombard (mais bien moins que ne l’était Le Strip) qui y diffusent toujours en grande partie, des auteurs maisons. Perso, je trouve Kramix plus intéressant, plus abouti, et bien plus adulte que Le Strip (la nouvelle de Nicolas Ancion n’est vraiment pas politiquement correcte !). Le nom Kramix sonne comme un croisement entre « crade » et « comix ». Pas étonnant alors que ce « kramix » aborde le thème des Punks dans ce dernier numéro (5) de septembre. Malgré les apparences, Kramix est d’un esprit plus proche de Fluide Glacial (voire du Psikopat) que de Spirou. A suivre donc…
Numéro 2, couverture de Clarke
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