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FERRAILLE ILLUSTRE (magazine) – les Requins Marteaux

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Couverture (n°26) de Marc Boutavant

Créée à Albi, l’ancienne revue Ferraille devient Ferraille Illustré à partir du numéro 21 et sort périodiquement (d’abord tous les trimestres, puis ensuite de façon plus aléatoire) dans les kiosques en janvier 2003. Depuis, 7 numéros sont parus, aux éditions « les requins marteaux », label indépendant dans la lignée de « l’Association », « Cornelius » ou « Ego comme X »…
Ces productions indépendantes correspondent à ce qu’on peut appeler la « BD d’auteur », c’est à dire souvent très autobiographique, libre par rapport au codes « classiques » de la BD et très créative dans sa narration. Avec, en plus, beaucoup de fantaisie et d’humour dedans (noir, absurde, débile…
Parmi les collaborateurs de Ferraille, on retrouve des dessinateurs de l’équipe de Fluide Glacial : Blutch, Bouzard, Lindingre, mais aussi des auteurs de l’Oubapo (Ouvroir de Bande-dessinée Potentielle) : Killofer, Trondheim…

Ferraille Illustré se situe donc entre l’humour absurde à la Fluide et les expérimentations artistiques de l’Oubapo (en détournant le style des vieilles pub par exemple). « Beau et con à la fois » comme chantait l’autre.

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Couverture (n°23) de Blutch

Extrait du dernier édito de leur site :
« Mes chers clients, Le nouveau Ferraille Illustré est enfin arrivé ! Cette longue attente qui se voit justifiée par le calibre de ce numéro 27. Une fois encore nous avons réuni des signatures aussi prestigieuses qu’inconnues. Voyez plutôt : Dalle Rive, Varon, Capron, Ravi, Ruppert & Mulot, Druilhe, Winshluss, Lindingre, Aki, Trondheim, Vandermeulen, Durbiano, Nix, Bertoyas, Jossic, Guerse & Pichelin, Shaul, de Poortere, El Don Guillermo, Bolex, Bouzard, Cizo, Khattou, Chaumaz, Blutch, Morvandiau, Pirus, Killofer, Lumineau, Debeurme, Faucompré, Danny Steve, Micol, Delisle, Felder, Kündig, Anouk Ricard, Konradski, Sapin, Bernadou, Méroll Jr et le très regretté Charlie Schlingo.
Quelle liste effarante, n’est-ce pas ? Le nouveau Ferraille Illustré est faramineux, monstrueux, éléphantesque, presque difforme. Pour ne pas dire anormal.
Mais les lecteurs de Ferraille Illustré le savent : il ne faut pas juger sur les apparences ! »
 

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Intégrale n°4

Le dernier Ferraille date de 2006. Une sortie prochaine n’est malheureusement pas prévue. Dommage. Ces numéros, ainsi que l’intégrale (de 870 pages !) peuvent être commandés sur leur superbe site, qui illustre très bien l’esprit et l’humour de Ferraille Illustré : http://supermarcheferraille.free.fr/

 

SCENES DE LA VIE DE BANLIEUES – Caza (1991 aux Humanoïdes Associés)

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Caza fait parti du club assez fermé des grands dessinateurs français de science-fiction, au côté des Druillet, Mézières, Gillon, Moebius et autres Bilal… Peut être un peu moins connu du grand public, son œuvre remarquable n’en demeure pas moins une référence incontournable de la BD SF : « Le monde d’Arkadi », « l’Oiseau Poussière », « Scènes de la vie de banlieue »… Caza est aussi un immense illustrateur (quasiment toutes les couvertures de J’ai lu SF, c’est lui!)
Dans sa série des « Scènes de la vie de banlieue » (créées vers 1975 dans Pilote), Caza réussi le croisement improbable entre Philip K. Dick et les Bidochons. Alliant ambiance d’anticipation parano et humour satirique, le tout sur fond de discours « baba-écolo-soixante-huitard ». Un excellent témoignage de cette époque utopique et contestataire…

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Autobiographique et fantastique, Caza y joue son propre rôle de dessinateur-rêveur qui se retrouve prisonnier de la société de consommation et de l’urbanisme galopant… Devant cohabiter avec ces monstres que sont les français moyens (Marcel Miquelon et sa famille). « Enfermé » au dernier étage d’une tour, ses planches (souvent de grandes compositions, comme on en trouvait à l’époque) sont autant de messages envoyés à la mer par un naufragé… Un naufragé à l’imagination débridé et à l’humour ravageur. Un Chef d’œuvre qui reste malheureusement d’actualité !

L’intégrale est sorti il y a peu (2003) aux Humanoïdes Associés…

Festival Rock en Seine 2006

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Festival organisé sur deux jours, je n’y suis allé que le samedi. Arrivés sur le site de st Cloud vers 14h45, le festival démarrait à 15h avec le groupe Broken Social Scene. Composé d’une dixaine de membres, avec la présence de Feist, B.S.S. nous a offert un très bon set. Malgrès la pluie, j’ai adoré leur prestation. Ils ont joué une petite heure, alternant des chansons très pop avec d’autres beaucoup plus noïsy (5 guitaristes sur un morceaux !). Déja très bons sur disques, je peux dire maintenant qu’ils le sont aussi sur scène. Une très bonne mise en jambe pour les concerts à venir.

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Après Broken, on s’est posé tranquillement pour manger et boire un coup. Puis on est allé voir ce que donnait le groupe Phoenix. Je suis pas trop fan de ce groupe français et leur passage a confirmer mon avis : ce n’est pas terrible ! on est resté 1/4 d’heure maxi

En attendant Beck qui jouait à 19h45, on a jeté une oreille à Skin, la chanteuse black du groupe métal skunk anansie. J’aime pas vraiment ce genre de musique power-rock. En plus, elle est aussi bruyante en solo qu’avec son ancien groupe… 5mn, pas plus.

Ayant encore du temps avant les deux têtes d’affiches, on en a profité pour aller voir l’ expo photo de Jean-Baptiste Mondino « rockfolio ». Comme son nom l’indique, l’expo présente des clichés d’artistes rock ainsi que leurs guitares. Même si j’aime pas trop les clips de ce monsieur, ces photos sont dans l’ensemble très belles !

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L’heure approche avant Beck et Radiohead mais on a le temps de se boire une petite mousse ! On se rapproche de la scène principale, on se choisi un emplacement, on s’assoie et on attend tranquillement. L’ambiance commence à monter. Ils nous passent de la musique et quand retentissent les première note de 2+2=5, les cris et applaudissements de la foule ne se font pas attendre. Non, ce n’est pas Radiohead qui arrive, mais pendant quelques secondes on y a cru.

Et quand on entend le riff de « loser » (premier single de Beck), je me dis qu’ils nous refont le même coup, mais en voyant la tête blonde chapeauté du sieur Beck sortir de derrière la scène, plus de doute, ça commence enfin !

Voir Beck en concert, c’est l’éclate total. Ce type et ses musiciens sont des clowns, des boufons. Et bien sur d’excellent musiciens. Pour ceux qui ne connaissent pas l’univers de Beck, il faut imaginer un chanteur pop-folk (guitare sèche et voie cassé) jouant du rap dans un groupe de rock avec un dj, deux batteurs et un danseur fou. Le clou du spéctacle : 4 marionnettistes animant en direct des poupées à l’effigie de Beck et de son groupe ! Voir les puppets chanter, jouer et danser en rythme avec la musique, sur les 2 grands écrans, donnent l’impression qu’il n’y a qu’eux sur scène, que c’est eux qui jouent (impression renforcée par le fait que les musiciens nous parraissent minuscules avec la distance). Excellente idée ! Je n’ai pas la set-list mais il a joué des bons morceaux de ces albums « mellowgold » et « odelay » (loser, pay no mind, devils haircut, where it’s at, new pollution…) La classe !

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Après Beck, on attend une petite demi-heure avant l’arrivé de la tête d’affiche de ce festival (et ceux pour qui je suis venu) : Radiohead !

Ils entrent sur scène sous nos acclamations et commence par un « Airbag » gonflé à bloc suivi d’un « 2+2=5″ déchainé. Ca y ‘est nous sommes rentré de plein pied dans ce qui va être un putain de concert. Ces mecs sont des Dieux sur scène. Leur maitrise du son est impressionante et Thom Yorke chante effectivement aussi bien (faux ?) en live que sur disque. Impressionant ! Les chefs d’oeuvres s’enchainent de tel façon qu’au bout d’une demi-heure, je ne sais plus combiens de chansons ils ont interprétés, ni dans quel ordre. Mais peu importe de toute façon, profitons de l’instant présent : « the national anthem » surpuissant, « my iron lung » explosif, « morning bell » hypnotisant, « fake plastic trees » beau à pleurer… Et voilà ce qu’on attendait tous, des morceaux de leur prochain album. « Et maintenant un nouveau chanson » comme nous l’annonce thom. Ils nous offrent en fait 4 superbes chansons qui s’inscrivent parfaitement dans leur set-list. Belle surprise de constater qu’il nous ont interprété 3 morceaux de « the bends » (album de 1995) comme quoi, ils ne renient pas leur passé ! Cela dit, ils n’en n’ont jouer aucun de leur premier (pablo honey, 1993). 4 de OK computer, 4 de kid A, 3 de Amnesiac, 3 de hail to the thief et 4 inédits. Un set de 21 chansons vraiment représentatif de leur discographie. De quoi combler le fan de base que je suis.

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Vue de l’écran au moment de « you and whose army » où thom yorke se parodie et en rajoute à fond sur le côté chanteur écorché. Car loin d’être froid et « prise de tête », c’est un groupe chaleureux qui fait preuve de beaucoup d’humour et d’auto-dérision.

01 Airbag : gonflé à bloc
02 2+2=5 : survolté
03 The National Anthem : surpuissant
04 My Iron Lung : explosif
05 Morning Bell : hypnotisant
06 Fake Plastic Trees : beau à pleurer
07 Videotape [Thom: « Et maintenant un nouveau chanson« ] : très bon
08 Nude : magnifique
09 The Gloaming : surprenant
10 Paranoid Android : épique
11 All I Need : beau
12 Pyramid Song : impressionant
13 Lucky : émouvant
14 The Bends : renversant
15 I Might Be Wrong : bluesy
16 Idioteque : transcendant
17 Everything In Its Right Place : très attendue (à pleurer)

Rappel
18 You And Whose Army : lyrique et ironique
19 Bodysnatchers : surprenant
20 There There : d’anthologie
21 Karma Police : beau et triste (car c’est la fin)

Ce fut une superbe journée Rock qui s’est terminée en apothéose avec Radiohead. Ces deux heures de concert confirment ce que je pense d’eux : c’est bel et bien le meilleur groupe rock qui existe à l’heure actuelle. C’est la première fois que je les vois, ce ne sera pas la dernière !
Photos sur http://106productions.free.fr/phpwebgallery/index.php?/category/6

CAFE PANIQUE – Roland Topor

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Parce que… café panique…

Parce que… humour décapant et railleur…

Parce que… génial dessinateur à lame de rasoir…

Parce que… grand enfant et créateur de TéléChat…

Parce que… poète de l’absurde et sans concessions…

Parce que… observateur percutant de la Comédie Humaine…

Parce que… fondateur (avec Arrabal et Jodorowsky) du mouvement Panique, version trash (porno-gore-scato) du Surréalisme…

Parce que… conteur d’histoires de Goût-Bulgare, de Double-Face et de Frisée-aux-Lardons, de Doux-Jesus, de Pleine-Lune, de Riz-de-Veau et de Sur-Place, de Coudes-au-Corps…

Parce que… 38 histoires et 11 dessins de Roland Topor…

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Catalogue d’Objets Introuvables – Jacques Carelman

Je viens de relire avec un immense plaisir le tome deux du Catalogue d’Objets Introuvables, de Jacques Carelman (réédition de 1976). J’ai déniché cette perle « au rêve de l’escalier » (rue Cauchoise à Rouen), ma librairie préférée.

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L’auteur parodie ici le Catalogue de la Manufacture d’Armes de St Etienne, en employant la même mise en page, le même style de dessin, jouant avec la description de l’objet… Le peigne à roulette, le « croissant-en-cuillère », le paillasson à poche, la casserole à robinet… Des objet plus surréalistes les uns que les autres.

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A chaque page, il nous présente un ou deux objets introuvables avec son mode d’emploi. Au bas, Carelman a sélectionné des citations, aphorismes et autres calembours de grands auteurs ou artistes, ayant pour thème l’objet en général. En voici quelques unes…

« Le peintre qui se fie à son compas s’appuie sur un fantôme » (Ingres).
« Buvard, bavard » (Victor Hugo).
« Avec un pinceau on farde une paupière. Avec un porte-plume on crève un œil, toute la différence est là » (Louis Pons).
« Casserole carrée empêchant le lait de tourner » (Pierre Dac).
« Fourchette. C’est le 3 août 1664 que Louis XIV utilisa une fourchette pour la première fois. Jusqu’à cette date, il mangeait sa soupe avec une cuillère comme tout le monde » (Cavanna).
« Aucune brouette n’est confortable. Aucun véhicule inconfortable n’a de succès. Aucune brouette n’a de succès » (Lewis Carroll).
« Dans une toile de Chirico, les objets ne se sont pas donné rendez-vous » (Jean Cocteau)
« J’ai mis mon képi dans la cage et je suis sorti avec l’oiseau sur la tête » (Jacques Prévert)

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Pataphysicien, membre fondateur de l’Ouvroir de Peinture Potentielle, Carelman est surtout méconnu pour avoir créé cette affiche célèbre :

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Il nous explique, dans l’entretien qui lui est consacré dans l’Eprouvette n°3, son œuvre phare de l’OuPeinPo : La Rose des Têtes (peinture au quart de tour) : « … chaque fois que le tableau accomplit un quart de tour, de part et d’autre du sujet « principal » apparaissent des détails parasites liés au sujet précédent et au sujet suivant. Pour résoudre ces problèmes il faut que le centre du tableau, commun aux quatre sujets, soit précis et que la périphérie soit de nature elliptique, signifiante seulement dans le sens de la lecture principale.

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La Rose des Têtes : il faut donc tourner d’un quart de tour le tableau pour découvrir les 4 portraits…
Quand humour et poésie ne font qu’un, merci Mr Carelman.

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