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Roland Topor – Made in Taïwan, copyright in Mexico (1997 éditions du Rocher) / Pavé Topor (1994 DTV)

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Dès que je peux trouver un ouvrage de Topor à un prix raisonnable, je le prends ! Mais malheureusement, il n’a souvent publié que confidentiellement, à petit tirage, au sein de petites maisons d’éditions (Losfeld, Pauvert, DTV, Balland, Atelier Clot… Ce qui explique la difficulté d’en chiner et les prix exorbitant pour une édition originale. Mais ça vaut le coup d’être patient pour dénicher la bonne affaire.

Roland Topor est un artiste polymorphe. Virtuose du dessin (un style académique qui contraste avec des thèmes surréalistes), Maître de l’humour noir, collaborateur de la première heure à Hara-Kiri, co-fondateur du mouvement Panique, auteur pour le théâtre (de l’absurde essentiellement) et la télévision (avec son ami JM Ribes), nouvelliste (dont le fameux Café Panique), parolier, romancier (a écrit une petite dizaine de romans dont Le Locataire Chimérique qui sera adapté au cinéma par Polanski). Illustre illustrateur (des œuvres de Gogol, de Perrault, Swift, Tolstoï…), il a conçu, entre autre, les décors et personnages de La Planète Sauvage de René Laloux. Acteur dans le Nosferatu d’Herzog, il a aussi taté de la BD dans les premier numéro du Petit Psikopat Illustré de Carali. Bref, Roland Topor est un monstre, certainement le plus humain des monstres…

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Made in Taïwan, copyright in Mexico est le dernier ouvrage de Topor paru de son vivant. Ce recueil de nouvelles et d’illustrations aborde, comme par hasard, le thème de la Mort… « La frontière entre la vie et la mort n’est pas aussi précise qu’on le prétend. Beaucoup de vivants portent déjà en eux leur propre sépulture et n’existent plus que par habitude, alors qu’un jeune cadavre abrite encore des cellules bien vivantes, qui s’activent comme si de rien n’était […] Les morts traversent dans l’illégalité la ligne de pointillés qui sépare l’au-delà de l’en-deçà pour se payer du bon temps du côté de la vie en se moquant des marionnettes du libre arbitre, ou pour se plaindre en les prenant à témoin. Symétriquement, certains vivants se faufilent entre deux rondes de gabelous pour explorer et conquérir de nouveaux territoires, ou pour trafiquer avec leurs complices établis de l’autre côté de la vie ». Les illustrations -les photomorphoses- sont faites à partir de photographie que Topor a retravaillé, redessiné. A la manière des surréalistes (je pense à Max Ernst), il détourne le sens premier de la photo pour y faire apparaître de nouvelles formes, en les soulignant d’un trait. 

Topor Pavé est un recueil de poésies illustrées reprenant l’intégrale de Rumsteak plus des inédits. Leur structure et leur rythme font plutôt penser à des chansons (d’ailleurs certaines sont des chansons). Pas étonnant que François Hadji-Lazaro ait interprété ses textes (François détexte Topor). Les illustrations sont plutôt des crobars qui semblent avoir été dessiné à la va-vite, au coin d’un zinc. Le génie de Topor réside aussi là, dans cette impression de « bâclé ». Ce qui n’est évidemment qu’une impression…

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Articles de Philippe Krebs sur Topor et Panique : http://hermaphrodite.fr/article629

HARA-KIRI (1960-1985)

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Couverture du numéro 1 par Fred

Le superbe ouvrage « Les belles images », le film « Choron Dernière », le hors série sur Cavanna, la création de Siné hebdo et sa chronique de Delfeil De Ton… Hara-Kiri n’aura jamais été autant d’actualité depuis sa disparition en 1985 !

Signe que notre époque de régression (des libertés individuelles, des mentalités…) et de répression (censures, « légiférations » à outrance…) nous incite à une certaine nostalgie et fait regretter la liberté de ton et les provocations des Cabu, Cavanna, Choron, Delfeil de Ton, Fred, Gébé, Reiser, Siné, Topor, Willem et autres Wolinski…

D’ailleurs, à la question : « est-ce qu’un journal comme Hara-Kiri pourrait sortir à notre époque ? », je pense que oui. Mais aussi inventif et subversif qu’il soit, il ne pourrait avoir le même impact. Tout se récupère de nos jours, même l’esprit provo-trash d’Hara-Kiri !

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Cavanna en couverture…

Choron a en partie raison lorsqu’il dit, sans fausse modestie, qu’ Hara-Kiri a contribué à Mai 68, dans la mesure où la génération «élevée» à Hara-Kiri depuis 1960 est celle-là même qui a fait Mai 68. Cela me parait juste. Pour s’en convaincre, il suffit d’observer les positions prises par la rédaction en faveur des Droits des Femmes (pilule, avortement) ou contre l’armée, les curés, les patrons, la société de consommation (en détournant la publicité), les politiques paternalistes (joli pléonasme, malheureusement encore d’actualité ).

Hara-Kiri bousculait les mentalités, provoquait les Autorités (politiques, religieuses…) et surtout, emmerdait la bourgeoisie bien pensante. Il n’a donc pas été épargné par les censeurs et le journal a failli disparaître à plusieurs reprises (1961, 1966…). Mais l’acharnement de la rédaction (Cavanna et Choron en tête) a permis au journal Bête et Méchant de tenir vingt-cinq ans (1960-85) !

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Cette équipe de doux dingues a inventé une nouvelle forme de dessin d’humour… Cavanna nous l’explique : « Mon Papa », pour Reiser, marquait encore une autre étape. Celle du passage du dessin unique, du classique « dessin-gag », avec ou sans légende, à la suite de dessins racontant une histoire. Pas vraiment la bande dessinée avec ses cases, ses bulles et son découpage-cinema, mais quelque chose de beaucoup plus leste, de beaucoup plus enlevé, et qui devint vite le genre maison. C’était, si l’on veut, une écriture dessinée, apparemment bâclée comme un croquis – apparemment! – et terriblement efficace. Gébé y excella, Cabu en fit un outil de reportage où dessins et texte écrit à la main s’entremêlaient. Wolinski devait y trouver le terrain de son épanouissement. (Bête et Méchant)

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Dessin de Topor…

Il n’a pas été facile de faire accepter ces dessinateurs aux goûts douteux, qui ne respectent pas les règles académiques du dessin d’humour. Cavanna nous décrit la réaction du responsable de la censure de 1961 : M. Paretty a repris la direction de l’entretien. Il ne prétend pas nous – passer moi le mot – castrer, encore moins nous dicter notre conduite, il se permet simplement de nous faire part de ce que, lui, à notre place, il ferait. Par exemple, ce dessinateur, là, comment l’appelez vous, oh, c’est d’un morbide ! Insupportable ! Intolérable !  On se regarde Choron et moi, on pense « Topor ? », on suggère : « Topor ?  - Non, celui-là, là. Fred. Voilà. Fred ! Cet individu est profondément malsain. Un malade, j’en suis sûr. Il se complait dans le noir, dans le laid [Fred, le joyeux Fred, l’adoré des enfants, celui du « petit cirque » et des « Aventures de Philémon », oui, oui, celui-là !]… Il vous cause le plus grand tort, croyez moi. Maintenant, n’est-ce pas, vous faite ce que vous voulez, moi, ce que je vous en dis… Et aussi ce Topor ! C’est déjà moins hideux, comme graphisme, mais je dois vous avouer que je n’y comprends rien. Mais alors, rien! Ca doit être un genre de surréaliste, mais sans le talent. Or le talent, messieurs, tout est là… Et celui qui signe Gébé ! Celui-là, on voit ce qu’il veut dire, mais c’est complètement idiot. Enfin, bon, si c’est votre conception de l’humour, cela vous regarde, moi je ne suis pas là pour jouer les critiques littéraires mais à titre de garde-fou, si vous me permettez… » (Bête et Méchant) 

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Premier numéro, couv’ de Wolinski

Malgré une gestion souvent catastrophique, la rédaction a lancé en 1969 Hara-Kiri Hebdo -qui deviendra l’année suivante Charlie Hebdo- afin de coller au plus prêt de l’actualité politique. Et Charlie Mensuel, spécialisé dans la Bande Dessinée, aussi bien les classiques du comic-strip (Peanuts, Andy Capp, Popeye…) que l’avant-garde européenne (Crepax, Masse, Pichard…). Delfeil de Ton nous raconte les raisons de la création de Charlie mensuel : « Ils avaient [en Italie] des canards de BD comme on n’en avait pas en France. Un genre m’intéressait, celui qu’avait inventé un mensuel qui s’appelait Linus. […] La trouvaille de ce type de journaux italiens était de superposer des strips quotidiens à raison de quatre par page sur une dizaine de pages, dans des mensuels, donc, de 60 à 100 pages format A4. Quelques cartoons pour agrémenter le tout, une poignée de textes, c’était simple comme bonjour. Pourquoi on n’en ferait pas autant en France, hein, Cavanna ? Ca ne serait pas tellement de boulot en plus. A chacun de mes retours d’Italie, j’en parlait à Bernier » (Siné Hebdo n°15). Voilà comment est né Charlie Mensuel, dont Delfeil de Ton, Wolinski et Willem furent les rédacteurs en chef. 

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Schulz… Charlie… Brown…

Hara-Kiri, Charlie Hebdo et Charlie Mensuel étaient trois journaux complémentaires. Une armada à l’assaut de la presse française (et européenne) des années 60,70 et 80 (à laquelle il faut rajouter La semaine de Charlie, Charlie Matin, l’hebdo de la BD… Son influence est encore bien présente : Groland, Psikopat magazine, Siné Hebdo, l’Echo des Savanes, La Mouise (dernière parution du professeur)… Et bien entendu Charlie Hebdo. Même si l’esprit n’est plus vraiment le même depuis son retour en 1991 (les intentions de Val sont bien différentes de celles de Choron !) on y trouve encore des membres du canal historique, Cavanna, Cabu, Willem, Wolinski… Hara-Kiri est immortel !

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http://www.harakiri-choron.com/

http://www.caricaturesetcaricature.com/article-6339143.html

Charlie Hebdo Vs Siné Hebdo

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Après l’interdiction de l’hebdo Hara-kiri en 1970 (suite à la une du 16 novembre sur la mort du général De Gaulle) tous les membres de l’équipe (Choron, Cavanna, Gébé, Cabu, Reiser, Delfeil de Ton, Willem, Wolinski…) ont décidé de continuer, en changeant juste de nom : Charlie Hebdo est né. Le premier numéro est sorti le 23 novembre 1970 et à leur grande surprise, aucune réaction des censeurs… de droite. Car bien entendu, toute la rédaction est plutôt orientée politiquement à gauche, voire à l’extrême-gauche (il y a même des anarchistes, des bouffeurs de curé, des anti-militaristes, tels que Siné, Reiser ou Gébé).

On peut reprocher à l’équipe de Charlie de constamment chercher la provocation, d’appuyer toujours là ou ça fait mal (je pense à l’affaire des caricatures). C’est justement pour cela qu’on les apprécie (ou non), pour leur prises de positions tranchées, sans concessions, mais toujours dans le but de défendre les libertés individuelles, la Laïcité, la Démocratie…(ce qui, dans le contexte actuel, fait plutôt du bien). Mais aussi lorsqu’ils assument leurs contradictions : la rédaction du journal était divisé à propos du référendum sur l’Europe et tout le monde à pu s’exprimer.
Il n’y a pas de pensée unique à Charlie.
Dans une démocratie telle que la France, ce journal est indispensable.

C’est pourquoi, je trouve cette histoire plutôt navrante. Sans vouloir prendre parti pour Siné ou Val, il est dommageable qu’une histoire de censure et de mise à pied intervienne au sein de ce journal qui a toujours prôné la liberté d’expression et la diversité (voire la contradiction) des points de vue…
Siné antisémite ? Bien sur que non ! Provocateur, dénonciateur des hypocrisies politiciennes et athée jusqu’à la moelle… Oui, assurément ! Val serait devenu faux-cul face aux Sarkozy, craignant un nouveau procès contre Charlie ? C’est évident… Qu’il soit sensible et engagé dans la lutte contre l’antisémitisme est un fait.

Les propos de Siné sont-ils antisémites ? Philippe Val a-t-il bien fait de licencier Siné ? Ce dernier aurait-il dû présenter ses excuses ? Difficile de ne pas trancher… Il nous manque des éléments pour pouvoir en juger, mais il est évident que Siné est accusé à tord d’antisémitisme…

Toute cette affaire me chagrine. Il y a quelque chose de pas normal. Jusqu’alors, la censure est employée par les autorités, interpellés par divers groupes ou lobbys (souvent religieux) qui intentent un procès… Ici, la sanction contre Siné est donnée uniquement par le directeur de la publication du journal. Un cas d’autocensure éditorial évident. Ca sent le règlement de compte… Merde les gars non, pas à Charlie.

Sur le coup, je me disais : sale temps pour la liberté d’expression. Puis, aux vues du soutient dont on lui a fait preuve, Siné a lancé son hebdo. Pour faire la nique à Charlie (et Val) certes, mais surtout pour continuer à semer sa zone. Il fait souvent allusion à l’affaire, mais globalement, la rédaction s’attèle à d’autres combats. Il y en a ! Et quelle rédaction : Berroyer, Delfeil de Ton, Michel Onfray, Guy Bedos, Noel Godin, Gudule… L’équipe des dessinateurs est pas mal non plus : Remi, Loup, Carali, Lindingre, Barros, Berth, Tardi, Geluck… Dans sa forme, Siné Hebdo ressemble à Charlie Hebdo (presque même format, même prix) mais  la maquette est bien différente…

Quelques mois après les faits, la morale de cette histoire est que nous avons maintenant deux hebdos satiriques au lieu d’un (en fait on en a trois, n’oublions pas le Canard Enchainé). La liberté d’expression ne s’en porte pas plus mal… Depuis, j’achète les deux…

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http://www.charliehebdo.fr/

http://www.blog-sine.com/blog/

Le match hebdomadaire sur l’excellent site Caricaturesetcaricature

TIMOLEON : TIME IS MONEY – Alexis & Fred (1974-75 Dargaud)

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Coup de coeur pour cette trilogie dès que je l’ai lu (au lycée) ! C’est loufoque, poétique, absurde, surréaliste, con, génial…

Si comme moi vous adorez l’oeuvre d’Alexis (cinemastock, superdupond…) ainsi que celle de Fred (Philemon, le corbac aux baskets…) vous tomberez sous le charme de cette oeuvre commune, fusion réussie de leur deux univers.

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Timoléon bat la campagne, portant sur le dos une énorme machine de sa fabrication : une-machine-à-vapeur-pour-rouler-les-cigarettes-une-à-une-sans-se-fatiguer.
Faisant du porte à porte, toujours éjecté, il rencontre le professeur Stanislas en son manoir. Stanislas a créé une machine à remonter le temps. Car pour lui « le temps, c’est de l’argent ».
Son but ? Envoyer Timoléon, qu’il veut faire devenir un « commerçant du temps »…
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Alexis est un dessinateur hors pair, virtuose, meticuleux (et co-fondateur de Fluide Glacial)… Il était à l’aise dans tous les genres, humour ou science fiction, fantastique ou historique…

Fred est lui aussi un formidable dessinateur, mais c’est surtout un génial createur d’univers burlesques, surréalistes, absurdes, engagés (il est co-fondateur de Hara-kiri tout de même !

Ces deux là était fait pour s’entendre… De cette rencontre (d)étonnante entre deux personnalité bien distinctes, en ressort une saga remarquable, un chef d’oeuvre indispensable du 9ème Art. Cette trilogie fut rééditéé en 1992 chez vents d’Ouest.

PSIKOPAT (magazine) – Les Editions du Zebu

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Magazine de bande dessinées (avec Fluide Glacial) que je n’oublie pas de me procurer tout les mois !
Le Psikopat fut fondé par Carali (qui est toujours le rédacteur en chef) en 1989. Cette version actuelle du Psikopat est en fait la 3ème mouture (après le petit Psikopat illustré en 1982 et le petit Psikopat vers 1984).

Spécialisé dans la BD d’humour plutôt absurde, noir et trash, l’esprit du Psiko se situe entre ceux de Fluide Glacial et de Charlie hebdo (ou plutôt Siné hebdo, vu que Carali y participe). Le côté Fluide pour la bd d’humour et le côté Charlie pour la caricature politique. D’ailleurs, on retrouve souvent les mêmes dessinateurs d’une rédaction à l’autre : Gébé, Willem, Kamagurka, Goossens, Binet, Hugot, Wolinski, Schlingo, Léandri, Roland Topor, Lerouge, Lefred-Thouron, Ivars, Carritte, Fred Neidhardt, Ouin, Luz … Et plus récemment, Schvartz, Mric, Bouzard, Pixel vengeur, Mo/cdm…
Le Psiko a publié de jeunes auteurs tels que Jean-Christophe Menu, Lewis Trondheim, Patrice Killoffer, Matt Konture (qui allaient co-fonder « l’Association »), ainsi que des auteurs étrangers confirmés comme Robert Crumb ou Gilbert Shelton.
Carali a débuté à Hara-kiri et Charlie avant de lancer le petit Psikopat illustré. Edika, un des pilliers de Fluide Glacial, n’est autre que le frère de Carali. Melaka et Olivier K (qui à remporter un prix à Angoulême pour son magnifique « Pourquoi j’ai tué Pierre » avec Alfred), les enfants de Carali, participent de plus en plus activement à la réalisation du journal… Bref, le Psikopat, c’est avant tout une histoire de famille.

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Première période

Mais outre ces « pointures » citées, le Psiko reste un tremplin pour bon nombres de jeunes dessinateurs qui chercheraient à se faire publier, grâce à sa rubrique « carte blanche » (il y a aussi la « carte blanche web » sur leur site où on peut envoyer des animations).
Toujours édité en noir et blanc, sur du papier de moyenne qualité, le Psiko garde une allure de fanzine. Ce qui fait son charme.
Le nom de Psikopat est tout à fait à propos : la rédaction est un véritable H.P. et ce magazine sert d’exutoire pour bon nombre de dessinateurs. On y trouve des auteurs alcooliques (Phil et sa « chopine ardente », Thon, Bar (ça s’invente pas comme pseudo !), des dépressifs (Ivars et ses « bonheurs mélancoliques », Sirou…) des névrosés (Sourdrille, Rifo, Carali qui nous parle souvent de ses relations avec son psy …) voire carrément des psychotiques (O. Texier et son « grotesk »). 
Ce  n’est pas une critique négative. Ces auteurs sont « simplement » humain, et on se reconnait tous dans leurs excès… Cela démontre aussi une réelle liberté d’expression au sein de la rédaction.
Beaucoup d’entre eux nous racontent leurs déboires existentiels et sentimentaux avec, pour certains, un humour limite sexiste… Mais, malgré ce coté un peu glauque, tous ces dessinateurs n’ oublient pas le principal : nous faire rire… Et ils y arrivent parfaitement.

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Couverture de Babouse

En plus des bandes dessinées, la rédaction prépare à chaque numéro un dossier sur un thème d’actualité (du genre, « les sites de rencontres », « le permis à points », « la vidéo surveillance », etc.) et on retrouve des rubriques régulières telles que « la Tambouille », « Toute l’actu », « Echos et conneries »… Toutes écrites par Olivier K et Jean-luc Coudray (et Alain Gaudey pour « les Insolites »).
Depuis quelques années le Psikopat produit aussi des compilations de chansons d’artistes tels que Gotainer, Choron, Les Wriggles, Renaud, les VRP… Reliés autour de thèmes précis.

Il est à noter que tout comme Fluide Glacial, Psikopat est un périodique libre, qui ne possède aucunes publicités. Et oui ça existe encore et rien que pour ça, il faut l’acheter !

Le Psikopat a fêté au mois de juin son deux centièmes numéros ! Pas de numéro « spécial-souvenirs » pour autant, on retrouve la formule habituelle (un dossier de 45 pages sur les JO de Pekin, la nouvelle d’Olivier Ka, les rubriques de Coudray…) et les dessinateurs « maison » : Rifo, Pixel Vengeur, Mélaka, Sirou, Sourdrille, Caritte, Bar, Ivars, Isa, Phil, Neidhardt, Mo cdm, Lécroart, Bouzard…
Avec également la présence des vieux potes de Fluide : Léandri, Edika, Hugot, Lefred Thouron… Plus 6 pages de Crumb ! Miam miam !

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Site officiel : http://www.psikopat.com/

Interview de Carali sur http://www.bdgest.com/news-285-BD-psikopat-numero-200-.html

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