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Happy Living – Jean-Claude Götting (Delcourt, 2007)

Happy Living - Jean-Claude Götting (Delcourt, 2007) dans Chroniques BD 1305734107

Un jeune journaliste français du nom de François Merlot s’apprête à terminer un livre sur l’histoire des chansons les plus célèbres du XXème siècle : My Way, Besame Mucho ou Happy Living… Lors de ses investigations aux USA, il rencontre H.G. Slatters, le compositeur de ce standard mondial qui a fait sa fortune, afin de le questionner sur la genèse de sa création. L’auteur présumé de ce Classique lui avoue alors avoir « volé » cette mélodie à Tréviso, un musicien de second plan. Lors d’une soirée de beuverie, ce batteur alcoolique lui a improvisé au piano cette mélodie imparable, qu’il s’est empressé de noter avant de l’oublier. Mélodie dont l’auteur lui-même n’avait plus aucun souvenir une fois dessaoulé. Pris de remords à la fin de sa vie, Slatters missionne Merlot afin de retrouver Tréviso et ainsi réparer cette injustice.

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Merlot est une sorte de Tintin moderne qui se laisse balader au rythme de ses recherches. Son enquête sur les traces de Tréviso l’amène à la rencontre de plusieurs personnes (le gérant de l’hotel (clin d’œil à Hitchcock), la serveuse du restaurant avec laquelle il flirt, le fils de Slatters, la fille de Tréviso, d’anciens musiciens et producteurs de jazz…). Il s’immisce dans des histoires de familles déchirées, de vies brisées, où les non-dits sont au cœur des relations. C’est fou tout ce qui a pu se passer comme événements autour de la création de cette chanson, au titre somme toute bien ironique.

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Cette histoire confronte deux Amériques, celle des années 40 où tout était encore possible, et celle des années 2000 dans laquelle tout est figé. Le graphisme charnel de Götting crée une unité qui rend crédibles les passerelles narratives entre ces deux époques. Götting est un féru de Jazz et ce récit est une aubaine pour lui permettre l’illustrer cet univers haut en couleur. Il maitrise comme jamais l’art du noir et blanc, du clair-obscur, usant d’une palette de gris intenses et contrastés. Son trait épais crée une sorte de ligne-claire expressionniste d’une grande lisibilité, dans laquelle ses formes rondes et stylisées contrastent avec ces effets de matières brutes. Un album d’une grande classe.  

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Götting.fr

15 jours avant la fin du monde – LL de Mars (6 pieds sous terre, 2005)

15 jours avant la fin du monde - LL de Mars   (6 pieds sous terre, 2005) dans Chroniques BD 15joursavantlafindumond

15 jours avant la fin du monde est une bande dessinée plutôt originale, venant d’un artiste polymorphe qui ne l’est pas moins : photographe, écrivain, musicien, dessinateur, poète, éditeur, chroniqueur… (voir sa bio)

On assiste durant toute cette histoire à la séance de musculation des deux personnages principaux. Deux quadra habillés de la même manière (t-shirt « marcel » noir, short et baskets blanches) que l’on distingue uniquement par la calvitie un peu plus avancé de l’un sur l’autre. A part ce léger signe distinctif, ces futurs vieux-beaux sont identiques et interchangeables, passant d’un exercice à l’autre (rameur, altères…) et d’un sujet de conversation à l’autre (la famille, le racisme, la télévision…) avec la même dextérité.

Deux clones qui enchainent des propos réactionnaires (voire fascisant), qu’on a plutôt l’habitude d’entendre au bar « chez francisque » de Lindingre et Larcenet que dans une salle de fitness (en même temps je ne sais pas, je n’y ai jamais mis les pieds). Car pour résumer, selon eux : « tous des cons sauf nous ». Leur femme, leurs enfants, leurs collègues de boulot ou les étrangers (mais ils ne sont pas racistes, bien entendu), tous sont des incapables qui dans le fond ne se rendent pas compte de la chance qu’ils ont de les côtoyer…

Les repères spatio-temporels sont totalement brouiller. Comme nous l’indique le titre, cette histoire se déroule sur 15 jours (chaque double-page est titrée par un J-x (de J-15 à J-1), alors qu’aucun signe du temps qui passe n’apparaît sur les personnages (qui gardent la même tenue). Toute cette discussion pourrait se dérouler dans la même journée. Aucun repère spatial non plus, pas de décors, ni même de cases (donc pas d’espaces inter-iconiques), les personnages semblent flotter dans l’espace de la page. Il y a cependant du séquentiel dans la narration, imposé par le rythme des dialogues.

Le graphisme de LL de Mars est à la fois brut par le trait et les contrastes, mais très précis dans les mouvements et attitudes des deux cons. Son humour froid comme l’acide convient parfaitement pour dénoncer sans faire du rentre dedans. C’est bien plus subtil que ça.

Ne pas pouvoir distinguer ces personnages illustre parfaitement cette notion de pensée unique dont souffre bon nombre de nos concitoyens. Les idées de ces personnages sont à l’image de leurs exercices de musculation : ce sont les mêmes pour tous, imposant le canon-type de ce à quoi chacun doit ressembler, et penser. Un esprit sain dans un corps sain… Ca fait peur. Heureusement que LL de Mars est là pour dénoncer cette absurdité.

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LL de Mars sur 6 pieds sous terre

LL de Mars sur Sitaudis.fr

SERRE …vice compris

Restons avec un dessinateur de génie en la personne de Claude Serre. Un génie sur tous les tableaux : du graphisme, du dessin humoristique, de l’art de raconter des histoires en un seul dessin, de l’humour noir, de la couleur… Ces dessins sont hors du temps, d’une maitrise technique irréprochable (gravures à l’encre noire ou couleurs aquarelles chaudes). Un dessinateur indispensable.

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Engagés sans en avoir l’air, les tableaux de Serre abordent des thèmes existentiels de société (la vie, la mort, l’amour, les vacances, la bouffe…) avec un humour absurde, souvent cruel, qui fait mouche à chaque fois ! Les festivités ont débuté en 1972 avec Humour noir et hommes en blanc, qui remporta fort justement le Prix de l’Humour Noir, pour finir avec le Dico des maux en 1997, puisqu’il nous a bêtement quittés en 1998…

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Site officiel

La Lunette – Visions concaves & convexes du réel (revue, 2003)

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Il est des revues de grandes qualités qui vivent et meurent dans l’indifférence quasi générale. C’est le cas de La Lunette. C’est au hasard de mes recherches (sur un site de vente aux enchères connus de tous) que je découvre cette revue bordelaise totalement inconnue, mais regroupant de grands dessinateurs.La Lunette n’est pas une revue de bande dessinée de reportage, mais une revue de reportages, parfois réalisés en bandes dessinées. On trouve également des reportages photos plus traditionnels, des articles illustrés, des poèmes visuels, des roman-photos, des carnets de voyage… De sensibilité humaniste et écologique, la rédaction a la volonté de proposer de nouvelles formes de reportages illustrés. Car l’image, quelle que soit sa nature, est essentielle. « Visions concaves et convexes du réel ». Un sous-titre en forme de déclaration d’intentions : la revue privilégie l’originalité des regards subjectifs sur des faits objectifs… Regardons le sommaire en détail :

La Lunette - Visions concaves & convexes du réel (revue, 2003) dans Presse et Revues lalun1

Denis Vierge

Christophe Dabitch nous raconte son voyage au pays des serbes, le long du Danube. Un reportage à la première personne, illustré par David Prudhomme, qui nous en apprend sur la situation de cette région, où les populations serbes, croates ou albanaises réapprennent à vivre ensemble, dix ans après les massacres.

Dans Made in China, Sylvain Gérard nous raconte en bd, avec son style faussement enfantin, sa vision de l’expansion économique chinoise.

Christophe Dabitch et le photographe Rodolphe Escher nous emmènent cette fois-ci à la rencontre d’un jeune clandestin marocain fraichement débarqué à Bordeaux. Son périple, son arrivée, sa nouvelle identité, Dabitch nous raconte en détail la dure réalité de la condition d’un immigré clandestin qui n’aspire qu’à vivre simplement. Déraciné d’un coté et inexistant de l’autre, ce jeune s’est vu condamné à 3 mois de prison et un an d’interdiction de territoire pour avoir volé dans un magasin. Lui qui cherchait seulement à s’intégrer, trouver un boulot, payer un loyer…

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Tombés des mains du soleil

Les 10 pages de bande dessinée de Denis Vierge nous expliquent en détail la création et l’organisation de la ZOB : la Zebu Overseas Bank. Une manière utile et originale pour les riches occidentaux de venir en aide aux paysans pauvres de Madagascar, en leur confiant « l’usufruit d’un animal tout à la fois symbolique et outil de travail qu’ils n’ont pas les moyens financier d’acquérir ».

Charges et un poème de Yohan Radomski illustré (entre photomontages et dessins) par Julien Tardieu. Une ode à la faveur des chauffeurs routiers, véritables héros méconnus de nos temps modernes.

Bernard Brisé nous propose des portraits photographiques d’albinos africains. Les textes et photos sont issus de son ouvrage intitulé tombés des mains du soleil. « Occultant légendes et croyances ancestrales, l’humble objectif de son travail consiste à montrer l’albinos tel qu’il est : un être humain à part entière pouvant être associé, pour une fois, à une image voire un concept en rapport avec la notion de Beau ».

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Nos trois carnets crétois

Jean François Hautot, David Prudhomme et Troub’s pratiquent un exercice pour le moins original. Nos trois carnet crétois est une synthèse dessinée de leur voyage commun en Crète. Un enchevêtrement des pages de leurs carnets respectifs. Les planches de ce récit sont composées de différentes manières. Certaines sont des suites de leurs dessins structurées de manière séquentielle. D’autres sont des superpositions de leurs croquis représentant les mêmes motifs, une manière de confronter leurs points de vue tout en créant des effets de mise en abime très intéressant. Sur d’autres planches, les auteurs ont pratiqué une sorte de cadavres exquis dans lequel chacun prolonge le dessin de l’autre. Il se dégage une incroyable cohérence dans ces assemblages de croquis pris sur le vif. On ne distingue pas clairement les dessinateurs, tant leurs styles respectifs et les techniques sont très proches. C’est là la grande force de ce récit dessiné. Une manière vraiment originale et réussie de pratiquer le carnet de voyage à plusieurs mains.

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Etienne Davodeau

Laurent Bonnaterre et Manuel Lo Cascio, respectivement chargé des relations publiques et rédacteur en chef de la revue, ont interviewé Etienne Davodeau (en 2001 et 2002) à l’occasion de la sortie de son ouvrage Rural (en 2001), rare spécimen de reportage en bande dessinée. Davodeau explique : « L’idée initiale était d’utiliser la bande dessinée pour raconter une histoire vraie qui soit une vraie histoire, quitter le domaine de la fiction dans lequel la bande dessinée est traditionnellement exploitée. J’ai donc cherché un sujet de reportage, ou de documentaire – je ne sais pas ce que c’est exactement, un peu des deux à mon avis. Je suis finalement tombé sur ce sujet sans avoir l’envie à priori de parler ni de l’agriculture bio et ni des autoroutes. Il se trouve que ces mésaventures arrivent à un ami agriculteur qui m’a dit « On est passé en bio et on apprend que notre exploitation est coupée en deux par une autoroute… ». Moi ce que je cherchais, c’était un sujet qui, d’une part, soit racontable en bande dessinée et, d’autre part, dépasse ses propres péripéties et anecdotes. Dans la confrontation des deux événements je me suis dit qu’il y avait peut-être un sujet à creuser. » C’est donc volontairement que Davodeau use des potentialités originales du médium vers la voie du reportage,  et non parce que l’histoire l’y aurait amené. Un positionnement qui correspond parfaitement aux intentions de La Lunette. « Faire un reportage c’est essayer d’explorer un petit champ supplémentaire, ce n’est pas une idée révolutionnaire. Je pense que la bande dessinée a des capacités pour ça. D’abord, sa légèreté technique, et puis le fait qu’elle impose une distance d’emblée par rapport au sujet ».

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Baudoin

Baudoin se souvient de sa première visite de Paris. Après avoir essuyé deux refus auprès d’éditeurs, il erre dans le quartier Oberkampf en attendant son train pour Nice. Cette courte histoire autobiographique nous démontre une nouvelle fois que Baudoin est un dessinateur libre, qui mélange les motifs avec une maestria inégalée, son visage se confondant souvent avec les monuments qu’il découvre. Son graphisme lâché et cependant très maitrisé, ce noir et blanc charbonneux (exécuté au pinceau et fusain) conviennent à merveille pour décrire ce spleen urbain.

Sauvage est l’attente est une bande dessinée à la forme originale. Les auteurs, Church et Nicolas Global, détournent des images de diverses natures. Des photos ou des cases de bd standard (genre Elvifrance) sont ré-agencée de manière séquentielle (avec présence de phylactères) afin de dénoncer par l’absurde la pseudo-liberté apportée par la voiture.

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Church & Nicolas Global

François Ayroles nous parle lui de La végétation dans la ville, pour le moins méprisée par les urbanistes et trop souvent ignorée les citadins. Il en distingue 3 types : La végétation préhistorique, présente avant le bitume, qui si elle n’est pas encore malade, voit son espérance de vie de plus en plus réduite…  La végétation orthodoxe, conçue avec la ville. Ce sont ces allées tristes de platanes ou ces carrés de gazon en kit. Donnant l’impression que les urbanistes cherchent à se donner bonne conscience. Et enfin la végétation pirate, non désirée. Symbole d’une nature qui tente de reprendre ses droits, à l’image de ces touffes d’herbes qui poussent entre les pavés. Une analyse illustrée sensible et intelligente.

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François Ayroles

On peut constater sur le site officiel que La Lunette s’est arrêté en 2005, au numéro 6. Dommage, car ses qualités formelles sont indéniables. Cependant, même si elle n’existe plus, les thèmes abordés sont toujours d’actualité et ne sentent malheureusement pas la poussière. Le choix des sujets et leurs traitements rendent la lecture de cette revue encore pertinente, presque dix ans après sa sortie. J’ai bien l’intention de me procurer d’autres numéros…

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La Lunette

La diagonale des jours – Edmond Baudoin & Tanguy Dohollau (éditions Apogée, 1995)

 

La diagonale des jours - Edmond Baudoin & Tanguy Dohollau (éditions Apogée, 1995) ladiagonaledesjours

La diagonale des jours est un ouvrage qui regroupe la correspondance dessinée des auteurs-illustrateurs Baudoin et Dohollau. Echange de sensibilité, de motifs (la femme en particulier), de réflexions sur le monde, l’ humanité, l’amour… Une ballade riche et contrastée dans l’intimité d’une relation artistique plutôt rare dans le monde du neuvième art.

Cette correspondance dessinée est née de l’admiration réciproque de deux dessinateurs. L’originalité de cette démarche n’échappe cependant pas aux règles du genre. Il n’y a pas de scénario préétabli : les auteurs abordent tout ce qui leur passe par la tête, au bout du pinceau ou de la plume. Ces dessins et dialogues, ces dialogues en dessins s’étendent de novembre 1992 à novembre 1994. (note de l’éditeur)

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Je me suis demandé au départ quel liens stylistiques, quels passerelles graphiques peut-il y avoir entre le pinceau du niçois et le crayon du breton. Tout semble les opposer. L’un ne jure que par le noir tranchant sur le blanc immaculé, l’instantanéité du geste et la prise de risque sans filet, là où l’autre grave méticuleusement des hachures grises sur des dessins réfléchis, très construits, d’un réalisme appliqué. L’un est dans le geste, l’autre dans la composition. Cependant, c’est avec surprise que je découvre dans un Circus de 1980 (n°33bis) une histoire de Baudoin intitulée le retour d’Armand, dont le graphisme ressemble étrangement à celui de Dohollau. A cette époque, Baudoin usait de ces hachures grises, de ce réalisme un peu maladroit. On sent cependant déjà chez lui une attirance pour les formes vives directes, les contrastes noir et blanc purs…

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Laissons la parole aux intéressés :  

« J.B. : Pour La diagonale des jours, c’est une démarche complètement nouvelle …

B. : Non ça c’était avec un ami, et on a correspondu réellement, et puis au bout de deux ans il m’a dit ça pourrait faire un livre, peut être … Et comme moi j’aime bien sa sensibilité … et c’est ma manière aussi, peut être, de me dire comme ça il va être édité et ça peut l’aider. Voilà, c’est un truc d’amitié.

J.B. : Pourtant c’est quand même vraiment nouveau la correspondance entièrement en bande dessinée …

B. : Au fond, moi j’ai l’impression de faire beaucoup de brouillons, beaucoup de trucs, et s’il y a d’autres dessinateurs pour une histoire comme ça, de correspondance sur le monde d’aujourd’hui et tout … ça peut donner des idées, donc pourquoi pas, hein ! … Qu’ils le fassent, qu’ils rentrent dedans, ça peut être bien.
Voilà, c’est une idée que je donne de manière de faire avec la bande dessinée … Mais je vais pas continuer, non.

J.B. : Ah bon,il n’y aura pas de suite ? …

B. : Non j’ai trop de choses à raconter avec moi même … comme ça … trop, trop … J’aurai pas assez du reste de ma vie pour raconter tout ce que j’ai à raconter … Malheureusement … Je le sais déjà …
J’ai rien, hein ! On m’a pas dit « vous avez un cancer, vous allez mourir » ! Mais je sais que je n’aurai pas assez de temps. » (Du9)

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« Ton roman graphique « Pas à pas, à l’écoute du silence«  est paru il y a peu de temps aux éditions Des ronds dans l’O. C’est l’histoire d’un dessinateur réputé, spécialisé en bande dessinée de science-fiction, qui décide de quitter Paris pour la Bretagne afin de trouver le calme nécessaire à la réalisation de son œuvre. Il y rencontre une femme, avec laquelle il se lie d’amitié. Peux-tu expliquer la genèse de ce roman, qui a la particularité de se présenter sous la forme d’une bande dessinée ?

J’avais envie de faire une histoire en bande dessinée depuis plusieurs années. En 1995 est parue une correspondance dessinée, La diagonale des jours, née d’un échange épistolaire avec Edmond Baudoin dont certains aspects faisaient penser à une bande dessinée (Baudoin étant lui-même un célèbre auteur de bandes dessinées). Depuis cette publication j’avais envie de faire une bande dessinée, mais je ne savais pas précisément ce que j’allais faire et comment j’allais la faire… J’étais pris par mon travail de librairie. Et puis il s’est trouvé que j’ai eu enfin du temps pour m’y consacrer. Au tout début, j’ai fait des brouillons d’histoires. Je voyais bien un personnage, un dessinateur…(source)

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edmondbaudoin.com

Tanguy Dohollau

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