Résultats de la recherche pour ' gotlib '



Hors-séries en série…

Petite revue de presse tardive (mais on est pas pressé). Des hors-séries sortis en 2012, et de bonnes vieilleries…

Hors-séries en série... dans Presse et Revues inrocksfranquin1

Les Inrocks ont eu la bonne idée de sortir un hors-série consacré à Franquin. Rien à redire sur cette initiative car, d’une part, on ne parlera jamais assez de ce génie absolu du 9ème art. D’autre part, les inrocks nous proposent une hagiographie pour le moins pertinente de l’œuvre de Franquin. Bien sur, la rédaction n’évite pas certains écueils (liste exhaustive des albums, inventaires des personnages…), cependant, ils apportent un éclairage intéressant, en particulier par le biais des dossiers « Franquin et le goût de la modernité » ou « ligne claire & style atome ».
Il ont même la bonne idée de retranscrire un large extrait de l’entretien de 1985 avec Numa Sadoul.

338165charlie20ans dans Presse et Revues

20 ans de résurrection pour Charlie. Belle performance ! Sans revenir sur leurs multiples affaires (Caricatures, Siné, Mahomet…) Charlie demeure pour moi (et je ne suis pas le seul) un véritable espace d’expressions libres et de folles créations. Enfin merde, un journal qui comprend les plumes de gens tels que Cavanna, Wolinski, Willem ou Cabu mérite d’être apprécié, lu et soutenu ! Un best-of de leurs meilleures choses (articles, couvertures, dessins…) est toujours réducteur, il faudrait bien plus de page (ce qu’ils feront avec l’ouvrage « les 20 ans » aux éditions les échappés).
Mais les perles contenues dans ce hors -série sont incontournables ! Ne boudons pas notre plaisir…

fluideglacialmontypython

Ils étaient annoncés par Christophe Goffette, l’ancien rédac’ chef, et sont tout de même sortis après son départ. Il aurait été dommage de ne pouvoir profiter de ces deux superbes hors-séries. L’idée de confronter « l’umour et bandessiné » fluidien à deux collectifs de fous, deux jalons de l’Humour mondial avec un grand h, est à la fois osée et jubilatoire.
Dans leurs formes, ces numéros sont un mélange réussi entre portraits des intéressés et bande dessinées maisons, chaque auteur revenant sur sa rencontre (et ses amours) avec ces deux bandes de comiques troupiers, à la fois créateurs et archétypes mêmes de l’humour génialement con ! Des maitres de l’absurde, dans ce qu’il a de parfois pas marrant…

fluidegroland

Entre les Monty Pythons et Groland, Fluide Glacial a trouvé des alliés de choix. De nombreuses filiations existent entre ces trois bandes. Par exemple, Terry Gilliam (ami de Christophe Goffette) a dessiné pour Pilote, avec son camarade Gotlib. Francis Kuntz – Kafka a collaboré à Fluide dans les années 80-90 avant de rejoindre l’équipe du Groland… Tous partagent et pratiquent cet humour grinçant et provocateur, pointant nos dysfonctionnements d’homo-sapiens occidentalisés, salutaire à toute démocratie qui se respecte !

ssapristi33

Trimestriel dieppois, qui a existé de 1983 à 2003, Sapristi était à la fois une revue généraliste, dressant un panorama de l’actualité « bédéphilique » dans la rubrique « dernière nouvelles du front ». Et en même temps, un ouvrage consacré à un auteur en particulier, qui signe la couverture.
Une sorte de hors-série permanent, composé d’un dossier complet sur l’auteur invité (interview, biographie, analyses de son œuvre…), et des chroniques d’albums parus dans l’année.
Pour ma part, je me suis procuré de vieux numéros, dont celui sur Loustal (n°33), très complet et richement illustré. Une somme qui m’a permis d’en apprendre sur cet auteur plutôt discret.
Une revue qui n’existe plus, et c’est bien dommage.

aasuivre15

Il fut une époque où, face au nombre croissant de revues de bande dessinée que l’on trouvait en kiosque, il fallait choisir entre le bon, le moins bon et le très bon. Même si je n’aimais pas trop (à suivre) ou Vécu et cette bande dessinée d’aventure réaliste (j’étais plutôt comique ou SF), je reconnais maintenant qu’il n’y a rien à jeter dans ce journal.
Aussi, chiner une reliure de ce type, datant de 1984, me permet de prendre la pleine mesure des talents réunis : Munoz et Sampayo, Masse (et ses folles planches colorées des deux du balcon), Rochette et son Claudius Vigne, Ceppi avec son anti-héros Stéphane, Ted Benoit et son Ray Banana… Sans oublier Boucq, F’murr, Regis Franc, Altan, JC Denis, Imagex, les jeunes Bezian et David B.
Bref, que du beau et du bon. De même du coté rédactionnel, où les chroniques et critiques sont riches et pertinentes. Le tout sous la conception graphique d’Etienne Robial. C’est dire… Une revue incontournable, même 30 ans après sa sortie.

Dérapages – Jean Solé (Dargaud, 1979)

solé1

Indispensable second couteau de la presse bédé, Solé a laissé sa marque dans toutes les grandes revues de l’époque : Pilote, l’Echo des savanes, Fluide Glacial (dès sa création), Métal Hurlant, (A Suivre) ou Pif Gadget. Bon nombre de ses couvertures sont devenues cultes. Fan absolu de Pop Music (les Beatles surtout), il  fut illustrateur à Rock and Folk et a pondu de nombreuses pochettes de disque, pour Marcel Dadi, Richard Gotainer, Guy Béart, Brassens ou Marcel et son Orchestre… mais aussi Hendrix ou Zappa. Des affiches de film aussi (le Père Noêl est une ordure, Et vive la Liberté des Charlots). Il apporte toujours sa contribution à Fluide, avec le retour de Superdupont.

Solé est à l’aise dans tous les genres, se trouvant dans son élément aussi bien du coté des « science-fictionneux » Moebius, Nicollet ou Caza, que des humoristes Gotlib, Mandryka ou Loup. Malgré une forte diversité de techniques et de styles, les dessins de Solé se reconnaissent immédiatement. Par ce trait souple et épais, servant des formes rondes, charnelles. Un graphisme riche et maitrisé dont les principales influences revendiquées sont Crumb, Franquin et Norman Rockwell.

Sorti en 1979, cet album de Solé compile des histoires et illustrations fantastico-loufoques parues à l’époque dans les pages de Pilote. A l’exception d’un gag scénarisé par son ami Gotlib, ce Dérapages ne comprend que ses propres histoires. Tel un Alexis, qui a essentiellement œuvré avec des scénaristes, Solé a collaboré avec du beau monde (Dionnet, Dister, Gotlib, Lob, Vidal…). Cependant, l’un et l’autre (Alexis avec son Avatars et Coquecigrues ou Solé avec ce Dérapages) nous démontrent leur capacité à créer leurs propres univers, partageant cet amour pour un humour absurde et surréaliste.

Un album qui reflète parfaitement l’esprit de son époque : entre réalisme sombre (les pâtes) et psychédélisme hérité des folles sixties (Deux pages (sans sens), comme ça, en passant), humour crétin (la cigarette), chronique sociale (Une vie comme ça…) ou récit autobiographique (L’angoisse de la feuille blanche). Certaines histoires son teintées d’un humour noir digne de Serre ou Franquin (Vol à la tire d’ailes, Drames de la route), quand d’autres allient délires autobiographiques et surnaturels, proches des Scènes de la vie de banlieue de Caza (La tache). Sans oublier son obsession pour les robinets qui goutent, véritable leitmotiv de cet album, à voir comme le symbole de ses nuits blanches… Ses références vont de la culture populaire made in US (Maidine youaissait) à Toulouse Lautrec (A la manière de Lautrec), en passant par Lewis Carroll (Une facétie au poil de Jano Kapluduntour).

« A la question : « Comment te définirais-tu ? », Jean Solé répond simplement : « Comme un fantaisiste ! ». Presque sans hésitation. « Je me rends compte que, depuis le temps, ajoute-t-il, le mot Fantaisiste est ce qui me caractérise le mieux, par son aspect ludique, parce que ça part dans tous les sens. Et que je n’ai jamais eu de plan de carrière vachement sérieux. » (Christian Marmonnier in 33tours/minute avec Jean Solé, My Way n°3, Janvier 2002)

solé2

Solé sur bedetheque

What’s the news in Fouloude ?

What's the news in Fouloude ? dans Presse et Revues 428xb

Une couverture d’Edika est toujours un plaisir (et la garantie de bonne vente du numéro !). Un dessin d’une grande sentimentalité (Edika est un sensible), dans lequel pointe malgré tout les détails absurdes et cons qui font la marque de fabrique du dessinateur ET du journal. Une couverture d’Edika (en moyenne une à deux par an) est indispensable pour conserver le fil avec « l’Umour Fluidien » originel.

« Fouloude Glôzial » évolue plutôt bien depuis ses débuts en 1975. Cette ‘continuité dans le changement’, tout en conservant l’esprit des fondateurs est la marque de fabrique du journal, et explique son incroyable longévité. Cependant, depuis l’arrivée du nouveau rédac’ chef Goffette (qui me semblait au départ une très bonne chose), on ne peut qu’observer une baisse de la qualité générale, des modifications dans la ligne éditoriale qui empêchent les lecteurs de s’y retrouver. L’apparition de nouvelles rubriques qui n’ont plus trop de liens avec l’esprit du journal (je ne suis pas contre les chroniques rock ou ciné, mais encore faut-il qu’elles s’inscrivent dans la logique  ‘Umour et Bandessinée’), de nouvelles séries plutôt médiocres, que ce soit Duc Béton de Conrad et Frissen ou la quête de Fluide de Frizou et Dubuisson. Sans parler de l’étonnant licenciement d’Eric Deup, pour un article (jamais publié) soi-disant diffamant envers la nouvelle direction du journal (tous les détails ici). Peut-être faut-il être indulgent, et prendre le temps de s’habituer à ces changements ?

edika333 dans Presse et Revues

Heureusement, on trouve encore les incontournables Lindingre, Julien et Mo Cdm, Thiriet, James, Margerin, Gaudelette, Lefred-Thouron et bien sur Edika. Sans oublier les inaltérables rubriques de Frémion, Léandri, Casoar ou Fioretto. Espérons que cette baisse de régime ne soit que temporaire, et que le journal puisse renouer avec ses qualités intrinsèques. Je pensais que l’esprit sans concessions de Goffette s’adapterait bien à l’esprit fluidien, sans le dénaturer… Pourtant, Goffette a de bonnes idées, comme l’invité du mois. Dommage de n’y consacrer qu’une page en début de journal et ne pas, par exemple, les impliquer dans la conception des marges de la gazette, qu’ils aient la possibilité de commenter le contenu du journal… Dans son édito, Goffette annonce deux numéros spéciaux à venir sur/avec les Monty Python, puis Groland. Souhaitons que ces deux monstres étalons du genre puissent redonner du peps au journal…

edika11

Mais revenons au génialement fou Edika. Il triture comme personne le langage BD et crée des mises en abyme de dingue, des histoires à tiroirs qui nous plongent littéralement « dans » le système structurel de la narration séquentielle (ça en jette comme formule !). Il nous balade entre les dimensions (la deuxième, la troisième, la quatrième…), incrustant ses personnages dans des décors photos ou les laissant se casser la gueule sur la rigidité du cadre ou de la planche. Un auteur qui joue et se joue des spécificités du médium, se mettant en scène en train de réaliser l’histoire qu’il est en train de nous raconter, toujours perturbé par ses personnages qui l’interpellent pour décider d’eux-mêmes, ou refuser, ce qui doit leur arriver. Un créateur qui se fait constamment débordé par ses créatures. C’est la dure vie d’un auteur. Une virtuosité graphique au service de délires narratifs, Edika arrive à décliner son savoir-faire sans donner l’impression de se répéter. A l’image du journal de Gotlib !

 « Dans les périodes de doute, c’est toujours à la référence Gotlib que l’équipe revient. Quand cette référence ne sera plus compréhensible par ceux qui font le journal, il n’y aura plus de journal. » (Yves Fremion, tirée du numéro spécial 30 ans de Fluide)

edika22

Edika

Rire contre le racisme – collectif (Jungle, 2006)

rclr

Rire contre le racisme est un ouvrage collectif comme je les affectionne (un cadeau reçu lors d’un ‘petit noël entre amis’). Une belle brochette d’auteurs réunis autour d’un thème fédérateur, qui nécessite de se mobiliser… Rire contre le racisme, une déclaration d’intention ! Car l’humour demeure une arme redoutable pour lutter contre la connerie.

Margerin nous propose d’inverser les rôles, en se mettant dans la peau un français de souche qui subit toutes les discriminations quotidiennes (au travail, face à la police…) que vivent en général les personnes qui portent sur eux leur différence.

Florence Cestac nous raconte avec sa tendresse habituelle une joute verbale entre deux ados amis qui se termine par la défaite de l’un, lorsqu’il dérape et sort une vanne raciste.

Rias Sattouf se remémore les réflexions racistes (venant de tous horizons) qu’il a pu entendre depuis sa jeunesse. Ce racisme quotidien et inconscient qu’il est plus que nécessaire de dénoncer et ne pas banaliser.

Rico aborde le thème de la discrimination positive dans le milieu professionnel, ses limites et ses absurdités, en particulier quand son personnage, d’origine africaine, doit collaborer avec un blanc daltonien.

Binet nous emmène en classe de découverte avec des élèves de primaire. On y découvre surtout que la connerie se transmet très facilement de pères en fils. Heureusement que l’amitié est là pour contrecarrer tout ça !

Le texte ‘Xénophobie’ de Raymond Devos devrait être lu dans toutes les écoles de France et de Navarre. D’autant plus quand il est illustré par Moebius.

Avec deux dessins et une planche, Kichka nous amuse tout en balançant des vérités qu’il est bon d’entendre souvent (en particulier les stéréotypes véhiculés par les contes de fées).

Cabu fait appel à son beauf moustachu et facho pour dénoncer les difficultés d’intégration d’un jeune d’origine maghrébine ou les abus du travail clandestin.

En un dessin, Maïtena en dit long sur le racisme ambiant chez les bobos et corrobore l’idée que racisme et jalousie sont intimement liés.

Fab & Aurel illustrent une mésaventure de Toufik, le personnage d’Elie Semoun qui, après avoir subit la discrimination d’un videur de boite de nuit, se confronte à son propre racisme.

Jean-Philippe Peyraud adapte un sketch du génial Alex Metayer, ‘Hymne à la joie’, dans lequel un père de famille exprime à ses enfants sa fascination pour les allemands. Cependant, entre fascination et fascisme, il n’y a qu’un pas que la connerie franchit allègrement.

Luis Rego et Willem nous raconte ‘la journée d’un fasciste’ et éprouvent presque de la compassion pour ce petit être plus fragile qu’il n’y parait. Il n’est en effet pas si facile que cela de vivre son fascisme en toute tranquillité.

Lionel Koechlin met en scène un chien et un chat qui prennent conscience de la stupidité de leurs réflexions racistes.

Didge et Van Linthout mettent en image un sketch de Chevalier et Laspalès qui dénoncent par l’absurde, en accumulant les clichés racistes que l’on entend malheureusement trop souvent dans la rue ou au café.

Alex Metayer encore, adapté cette fois par le non moins génial Alfred. ‘Mohamed apprend le français’, ou du moins il essaye. Mais ce n’est pas facile de maitriser toutes les subtilités de la langue de Racine…

Jul nous apprend que le racisme ordinaire sévis également dans le monde de la bande dessinée.

Quelle  joie (jusqu’au cou !) de retrouver le trait magique d’Alexis, associé aux mots de son ami Gotlib. Ces deux gai-lurons ont trouvé une solution qui, si elle ne nous débarrasse pas du racisme de manière radicale, a le mérite de supprimer la souffrance de ceux qui en sont sujets…

Eric Cartier et Pierre Palmade aborde le racisme bourgeois qui accumule les clichés et les stéréotypes. Le personnage principal n’est pas raciste, puisque son ‘meilleur ami’ est maghrébin. Enfin, il ne sort pas tout le temps avec lui non-plus. Pourtant, il dit parfois des choses intelligentes…

Emmanuel Guibert illustre admirablement un texte de René Goscinny (‘Je ne suis pas raciste, mais…’) dans lequel ce dernier dresse une liste des « formules sournoisement amicales » utilisées par des ‘racistes prudents’…

En un dessin, Pétillon en dit long sur les désillusions des jeunes des cités.

Plantu lui, nous parle du décalage vécu par les jeunes issus de l’immigration, entre le discours d’un professeur et la réalité policière.

Zou adapte un texte de Michel Boujenah, qui nous raconte la vie tourmentée d’un enfant juif-arabe…

Cet album se referme sur une réflexion pertinemment absurde du chat de Geluck.

Rire contre le racisme est avant tout un spectacle comique (qui en est à sa 8ème édition). C’est pourquoi on retrouve des adaptations en bd de sketch écrits pour la scène. C’est d’ailleurs le point faible de cet album. Ces adaptations ne sont pas convaincantes. Ce n’est pas un exercice facile et seul Alfred s’en sort haut la main. Les éditions Jungle sont spécialisées dans ce genre d’ouvrages qui, il faut bien le dire, sont pour la plupart très mauvais (en particulier celui sur Desproges !). Celui-ci est tout de même bien meilleur, grâce à la présence de grands auteurs et dessinateurs de bande dessinée, qui relèvent le niveau.

Découpé en tranches – Zep (éditions du Seuil, 2006)

zep

Zep a laissé de côté son Titeuf pour nous proposer des récits plus autobiographiques, dans lesquels il nous livre ses impressions sur sa vie. Il aborde les grands thèmes de l’existence (l’amour, la sexualité, la mort, la vie en société…) de son regard tendre et lucide, et fait preuve parfois d’émouvantes confidences (cf. les chapitres « deuil », « larmes » ou « pluie »).

Découpé en tranches - Zep (éditions du Seuil, 2006) dans Chroniques BD decoupe1

Zep est un observateur passif, qui appréhende le monde qui l’entoure en le retranscrivant dans ses dessins (au style « élastique » reconnaissable entre mille, inspiré de Franquin et Gotlib). Il aimerait être engagé mais ne s’en sent pas capable, n’a pas un physique d’athlète, n’ose pas jouer sur une superbe guitare car ne se sent pas à la hauteur de ses anciens propriétaires… Bref, on se rend compte que Zep est un garçon peu sûr de lui, qui trouvera la confiance nécessaire par le dessin. Même s’il ne se sent pas Artiste face aux soi-disant « vrais artistes » (cf. le chapitre « beaux Arts »). 

zepdet1 dans Chroniques BD

Dans ce Découpé en tranches, Zep laisse libre court à ses fantasmes en imaginant, par exemple, quel super pouvoir il aimerait avoir. Il se confie aisément à propos de ses difficultés d’intégration (« j’ai l’impression d’être un extra terrestre fraichement débarqué »). Ce manque de confiance en soi contraste avec ce que l’on pourrait s’imaginer d’un auteur « bankable » comme lui. Il n’est ni prétentieux, ni imbu de lui même, seulement un humain qui doute beaucoup et qui, part le biais de cet ouvrage, assume ses failles. Dans l’esprit des Petits riens de Trondheim, cette forme d’autobiographie légère colle parfaitement bien au style et à l’humour de Zep. On en redemande…

zepcbf0a

ZEPoRAMA

123456

Visiteurs

Il y a 1 visiteur en ligne

Expo

Expo

Du beau, du bon, des bds…

Du beau, du bon, des bds…

Mag’ & revues disponibles…

Mag’ & revues disponibles…

Archives


DuffDes!gn |
Le peuple des couleurs |
ateliers enfants |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | axecreations
| ART'S DATING - DJO CAFÉ-ARTS -
| Electivo Fotografía