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Rire contre le racisme – collectif (Jungle, 2006)

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Rire contre le racisme est un ouvrage collectif comme je les affectionne (un cadeau reçu lors d’un ‘petit noël entre amis’). Une belle brochette d’auteurs réunis autour d’un thème fédérateur, qui nécessite de se mobiliser… Rire contre le racisme, une déclaration d’intention ! Car l’humour demeure une arme redoutable pour lutter contre la connerie.

Margerin nous propose d’inverser les rôles, en se mettant dans la peau un français de souche qui subit toutes les discriminations quotidiennes (au travail, face à la police…) que vivent en général les personnes qui portent sur eux leur différence.

Florence Cestac nous raconte avec sa tendresse habituelle une joute verbale entre deux ados amis qui se termine par la défaite de l’un, lorsqu’il dérape et sort une vanne raciste.

Rias Sattouf se remémore les réflexions racistes (venant de tous horizons) qu’il a pu entendre depuis sa jeunesse. Ce racisme quotidien et inconscient qu’il est plus que nécessaire de dénoncer et ne pas banaliser.

Rico aborde le thème de la discrimination positive dans le milieu professionnel, ses limites et ses absurdités, en particulier quand son personnage, d’origine africaine, doit collaborer avec un blanc daltonien.

Binet nous emmène en classe de découverte avec des élèves de primaire. On y découvre surtout que la connerie se transmet très facilement de pères en fils. Heureusement que l’amitié est là pour contrecarrer tout ça !

Le texte ‘Xénophobie’ de Raymond Devos devrait être lu dans toutes les écoles de France et de Navarre. D’autant plus quand il est illustré par Moebius.

Avec deux dessins et une planche, Kichka nous amuse tout en balançant des vérités qu’il est bon d’entendre souvent (en particulier les stéréotypes véhiculés par les contes de fées).

Cabu fait appel à son beauf moustachu et facho pour dénoncer les difficultés d’intégration d’un jeune d’origine maghrébine ou les abus du travail clandestin.

En un dessin, Maïtena en dit long sur le racisme ambiant chez les bobos et corrobore l’idée que racisme et jalousie sont intimement liés.

Fab & Aurel illustrent une mésaventure de Toufik, le personnage d’Elie Semoun qui, après avoir subit la discrimination d’un videur de boite de nuit, se confronte à son propre racisme.

Jean-Philippe Peyraud adapte un sketch du génial Alex Metayer, ‘Hymne à la joie’, dans lequel un père de famille exprime à ses enfants sa fascination pour les allemands. Cependant, entre fascination et fascisme, il n’y a qu’un pas que la connerie franchit allègrement.

Luis Rego et Willem nous raconte ‘la journée d’un fasciste’ et éprouvent presque de la compassion pour ce petit être plus fragile qu’il n’y parait. Il n’est en effet pas si facile que cela de vivre son fascisme en toute tranquillité.

Lionel Koechlin met en scène un chien et un chat qui prennent conscience de la stupidité de leurs réflexions racistes.

Didge et Van Linthout mettent en image un sketch de Chevalier et Laspalès qui dénoncent par l’absurde, en accumulant les clichés racistes que l’on entend malheureusement trop souvent dans la rue ou au café.

Alex Metayer encore, adapté cette fois par le non moins génial Alfred. ‘Mohamed apprend le français’, ou du moins il essaye. Mais ce n’est pas facile de maitriser toutes les subtilités de la langue de Racine…

Jul nous apprend que le racisme ordinaire sévis également dans le monde de la bande dessinée.

Quelle  joie (jusqu’au cou !) de retrouver le trait magique d’Alexis, associé aux mots de son ami Gotlib. Ces deux gai-lurons ont trouvé une solution qui, si elle ne nous débarrasse pas du racisme de manière radicale, a le mérite de supprimer la souffrance de ceux qui en sont sujets…

Eric Cartier et Pierre Palmade aborde le racisme bourgeois qui accumule les clichés et les stéréotypes. Le personnage principal n’est pas raciste, puisque son ‘meilleur ami’ est maghrébin. Enfin, il ne sort pas tout le temps avec lui non-plus. Pourtant, il dit parfois des choses intelligentes…

Emmanuel Guibert illustre admirablement un texte de René Goscinny (‘Je ne suis pas raciste, mais…’) dans lequel ce dernier dresse une liste des « formules sournoisement amicales » utilisées par des ‘racistes prudents’…

En un dessin, Pétillon en dit long sur les désillusions des jeunes des cités.

Plantu lui, nous parle du décalage vécu par les jeunes issus de l’immigration, entre le discours d’un professeur et la réalité policière.

Zou adapte un texte de Michel Boujenah, qui nous raconte la vie tourmentée d’un enfant juif-arabe…

Cet album se referme sur une réflexion pertinemment absurde du chat de Geluck.

Rire contre le racisme est avant tout un spectacle comique (qui en est à sa 8ème édition). C’est pourquoi on retrouve des adaptations en bd de sketch écrits pour la scène. C’est d’ailleurs le point faible de cet album. Ces adaptations ne sont pas convaincantes. Ce n’est pas un exercice facile et seul Alfred s’en sort haut la main. Les éditions Jungle sont spécialisées dans ce genre d’ouvrages qui, il faut bien le dire, sont pour la plupart très mauvais (en particulier celui sur Desproges !). Celui-ci est tout de même bien meilleur, grâce à la présence de grands auteurs et dessinateurs de bande dessinée, qui relèvent le niveau.

Découpé en tranches – Zep (éditions du Seuil, 2006)

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Zep a laissé de côté son Titeuf pour nous proposer des récits plus autobiographiques, dans lesquels il nous livre ses impressions sur sa vie. Il aborde les grands thèmes de l’existence (l’amour, la sexualité, la mort, la vie en société…) de son regard tendre et lucide, et fait preuve parfois d’émouvantes confidences (cf. les chapitres « deuil », « larmes » ou « pluie »).

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Zep est un observateur passif, qui appréhende le monde qui l’entoure en le retranscrivant dans ses dessins (au style « élastique » reconnaissable entre mille, inspiré de Franquin et Gotlib). Il aimerait être engagé mais ne s’en sent pas capable, n’a pas un physique d’athlète, n’ose pas jouer sur une superbe guitare car ne se sent pas à la hauteur de ses anciens propriétaires… Bref, on se rend compte que Zep est un garçon peu sûr de lui, qui trouvera la confiance nécessaire par le dessin. Même s’il ne se sent pas Artiste face aux soi-disant « vrais artistes » (cf. le chapitre « beaux Arts »). 

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Dans ce Découpé en tranches, Zep laisse libre court à ses fantasmes en imaginant, par exemple, quel super pouvoir il aimerait avoir. Il se confie aisément à propos de ses difficultés d’intégration (« j’ai l’impression d’être un extra terrestre fraichement débarqué »). Ce manque de confiance en soi contraste avec ce que l’on pourrait s’imaginer d’un auteur « bankable » comme lui. Il n’est ni prétentieux, ni imbu de lui même, seulement un humain qui doute beaucoup et qui, part le biais de cet ouvrage, assume ses failles. Dans l’esprit des Petits riens de Trondheim, cette forme d’autobiographie légère colle parfaitement bien au style et à l’humour de Zep. On en redemande…

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ZEPoRAMA

Bonheurs Mélancoliques – Ivars (Zebu éditions, 1996)

 

Bonheurs Mélancoliques - Ivars (Zebu éditions, 1996) dans Chroniques BD bonheursmelancoliques

Ivars sévit depuis de nombreuses années dans les pages du Psikopat. Son style humoristique, aux formes rondes et caricaturales lui permettent de faire passer la pilule plutôt amère des thèmes qu’il traite (la dépression, le suicide, le voyeurisme, la perversion…). Car à la question peut-on rire de tout ? Ivars y répond par la positive (sans pour autant positiver), sans tabous. Et il ne nous épargne rien. Dans ce Bonheurs mélancoliques, il prend un malin plaisir à mettre ses personnages dans des situations malsaines et honteuses. Dans son album laissez nous vivre, il invente les manières les plus débiles pour mettre fin à ses jours, à l’image du chien qui cherche à se noyer dans sa collerette…

Malgré les apparences, Ivars a beaucoup de tendresse pour ces personnages qui agissent au gré de leurs pulsions. Et on prend un malin plaisir à les voir évoluer dans des situations catastrophiques et irréversibles (mieux vaut eux que nous !). Car se laisser aller à nos instincts les plus vils n’apporte que des ennuis. Ouf, la morale est sauve… Les maux de nos sociétés individualistes sont passés au crible de son humour ravageur et tendre à la fois. Ivars possède un sens de la chute cruelle et absurde, qu’on n’avait pas vu depuis le Pervers Pépère de Gotlib…

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eric-ivars.com

Mad se paie une toile – Collectif (Neptune, 1984)

Mad se paie une toile - Collectif (Neptune, 1984) dans Chroniques BD mad0222092003

Mad, la référence. Là où a commencé l’aventure de la bande dessinée humoristique pour adulte. Dans une époque d’après guerre où les mœurs et modèles de société ont irrémédiablement changé, est apparu auprès d’une nouvelle génération d’artistes un sentiment de liberté et une certaine revanche sur la vie, qui n’était pas qu’illusion et beaux discours. Cela dit, les années 50 étaient encore très conservatrices, mais brulait déjà les braises de la future contre-culture made in US (à base de beat génération, de rock n’ roll, de cinéma d’exploitation, de comics…), devenant un modèle culturel qui s’exportera très bien.

Mad est l’un des piliers fondateurs de cette contre-culture, qui influencera la bande dessinée underground des années 60, à nos jours. Goscinny, Crumb, Spiegelman, Gotlib, Mandryka, Moebius, Shelton, Petillon, Daniel Clowes… Tous ont été marqués au fer rouge par la revue de la bande à Kurtzman. Par cet humour absurde, à plusieurs niveaux de lecture, parodiant le monde qui l’entoure (essentiellement culturel), abordant de façon satirique des thèmes de sociétés…

« Mad, ses parodies dévastatrices, ses outrances ravageuses, ses vulgarités bienfaitrices, ses gags énormes et jamais vus. Et ses plaisanteries énigmatiques. Que signifie « Potrzebie » ? Et « Fershlugginer » ? Mystère. Des mots cabalistiques placés par Kurtzman ici et là, toutes les fois où il ne savait pas quoi y foutre d’autre, probablement. On en fini pas de répertorier les trouvailles du Maître. Les coups de révolver entre les yeux qui laissent de beaux trous bien ronds, comme percés au vilbrequin. Les milliers de panneaux disposés un peu partout et indiquant que « Killroy était ici » ou qu’il fallait « Manger chez Joe » ou demandant « A propos, comment va ta mère, Ed ? » Personnages aux expressions outrageusement démentielles, hystérie collective, cases parasitées par une multitude de gags dans les gags dans les gags, bande dessinée faite par d’authentiques aliénés mentaux et engendrant ce rire, le plus énorme qui soit. Ce rire qui fait tellement de bien par où ça passe ! » (Gotlib en préface)

L’audace graphique est privilégiée, publiant des dessinateurs dingues (entre génie et folie) mais surtout non-académiques, en décalage par rapport aux canons officiels du dessin de presse. Tous les artistes qui ont œuvrés pour Mad sont rapidement devenus des références incontournables dans le monde du 9ème art : Wallace Wood, Will Elder, Jack Davis, Don Martin ou Basil Wolverton (je vous renvoi au dernier T’ar ta lacrèm’ de Frémion, consacré à cet auteur, dans le fluide n°414)…

Co-traduit (avec entre autres Jacques Lob) et préfacé par Gotlib, cet album regroupe les parodies de films (marque de fabrique de la revue) qui ont été réalisées dans le journal du n’9 au n°23, soit de février 54 à mai 55. De Jules César à King Kong, de L’équipé sauvage à Ouragan sur le Caine… Kurtzman et ses acolytes (Wood, Davis et Elder, ainsi que Krigstein et Severin) revisitent donc certains grands classiques de l’âge d’or du cinéma américain. Le tout entrecoupés de réflexions pertinentes (et madiennes !) sur la conception des affiches de films, la technique du slow-motion, les différences entre un livre et son adaptation cinématographique, ou encore les scènes qu’on aimerait réellement voir dans un film…

Kurtzman et ses amis s’amusent avec les codes du médium (montages photos, itérations iconiques, etc.), prenant les lecteurs à témoin de leurs délires. Wallace Wood est le roi du détail de second et troisième plan, nous obligeant à scruter ses dessins pour en saisir toutes les subtilités. Jack Davis est plus contrasté, plus excessif dans les mouvements (ce qui a surement marqué un Gotlib !) Will Edler se situe entre les deux, dynamique et minutieux. Bernie Krigstein est à part. Il est plus stylisé. Son graphisme expressif fait plutôt référence au cubisme (mouvements excessifs, formes anguleuses et anatomies déformées). Le graphisme de John Severin se rapproche plus des 3 premiers…

Bref, ce Mad se paie une toile est un ouvrage de référence, le deuxième volume d’une anthologie qui en compte 5, initiée en 1978 par les éditions du Fromage, et terminée en 1987 chez Albin Michel. Une série jamais réédités depuis…

madh dans Chroniques BD

démonstration de Slow Motion par Jack Davis

http://www.dccomics.com/mad/

Mes 10 bandes dessinées préférées…

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L’hebdo Marianne sort un hors série consacrée à la bande dessinée. Début d’année et festival d’Angoulême obligent, la rédaction nous propose un traditionnel (et déjà vu) recensement des œuvres incontournables de la bande dessinée. Mais la grande originalité de ce hors-série, c’est d’avoir demandé à une bonne vingtaine d’auteurs influents (entre Gotlib, Pétillon, Moebius, Bilal, Fred, Blutch, Dupuy & Berberian, etc.) d’établir la liste de leurs 10 albums préférés.

Une idée intéressante, qui m’a donné envie de faire de même, avec toute la subjectivité et les oublis que cela oblige… Exercice difficile que de devoir choisir mes dix bandes dessinées préférées parmi toutes celles que j’ai lu et apprécié. J’ai choisi ces dix en laissant parler mes émotions plutôt que mon intellect. Ne pas choisir une bd parce qu’elle est un chef d’œuvre, mais par rapport au plaisir que j’ai eu de la découvrir, de la lire et relire. C’est pourquoi par exemple, on y trouvera La grande fugue des frères Varenne plutôt que le Maus de Spiegelman… Bien sur, les deux peuvent parfois se côtoyer (tels que pour les Idées Noires du Maitre Franquin), mais j’ai dressé cette liste en fonction de mes coups de cœur.  

Un autre critère, qui m’a bien aidé pour établir cette liste, c’est d’évoquer des albums que je n’ai pas encore chroniqué sur ce blog. Partant du principe que je ne parle que de BDs que j’apprécie, cela aurait fait doublon pour certaine… Malgré cela, le choix reste difficile. Mais voilà, la liste est faite, sans ordre d’importance :

couverturebd2203332212.jpgSous le signe du capricorne (Hugo Pratt)

Le premier Corto Maltese que j’ai lu. J’y ai découvert la magie du noir et blanc pur, la beauté des contrastes forts. Un univers onirique et envoutant que je ne cesserai jamais d’aimer. Pratt est un génie de la narration, et un grand dessinateur (malgré ce que certains peuvent en dire…) Une œuvre qu’on adore ou qu’on déteste, mais qui ne laisse pas indifférent.

ideesnoirescou01.jpgIdées Noires (André Franquin)

Je me rappellerai toujours de mes impressions lorsque j’ai lu cet album pour la première fois. C’est poilant et flippant. Attirant et dégoutant. C’est surtout virtuose. Comment est-il possible que ce soit le même dessinateur que celui de notre gaffeur préféré. Depuis, je n’ai jamais pu lire Gaston de la même façon…

uneafairedefamillecouv.jpgUne affaire de famille (Will Eisner)

Eisner aime raconter des histoires simples. Des histoires qui touchent tout un chacun. Des histoires que l’on pourrait tous vivre. Loin de l’Aventure et des Super-héros, Une affaire de famille nous emmène dans l’intimité d’une famille, et touche à l’universalité des sentiments filiaux. Un chef d’œuvre… 

rubrique01.jpgRubrique à brac (Marcel Gotlib)

Il est pour moi évident que Gotlib figure dans mon panthéon. Un génie de l’humour ce type ! Mais que choisir de lui ?
La Rubrique à Brac bien sur ! Le chainon manquant entre les Dingodossiers d’avec Goscinny et ses œuvres fluidiennes. Un must de l’humour dessiné, que je relis toujours avec grand intérêt, tant j’en découvre encore à chaque fois…

ardeur03.jpgLa grande fugue (Alex et Daniel Varenne)

Ah ! Les frères Varenne ! J’avais acheté cet album par hasard, et j’avoue ne pas l’avoir apprécié à sa juste valeur. Mais avec le temps, j’ai adoré cette histoire post-apocalyptique. Graphiquement parlant, La grande fugue est mon préféré de la série des Ardeur. L’utilisation du noir et blanc et surtout ces gammes de gris, est remarquable. Peu de traits, la plupart des formes sont signifiées par les contrastes. Un choc esthétique.

letresorderackamlerouge.jpgLe trésor de Rackham le Rouge (Hergé)

Tintin, inévitablement. Mais quel album ? En y réfléchissant bien, le choix est ardu. Mais rapidement, l’histoire qui me vient à l’esprit, qui m’a le plus fait rêver, qui n’arrête pas de me surprendre au fil des pages, qui m’emmène à la fois au bout du monde et à proximité, qui m’a donné une définition claire de ce qu’est l’Aventure, c’est sans conteste Le trésor de Rakham le Rouge. 

grandduduchele29012005.jpgLe grand Duduche – il lui faudrait une bonne guerre (Cabu)

Tout est bon chez Cabu, et j’ai une tendresse particulière pour le Grand Duduche, cet album principalement. Alors que pour beaucoup, il demeure le dessinateur de notre enfance, son graphisme et les thèmes qu’il aborde ne sont pas accessible au premier adolescent venu. Il faut acquérir une certaine maturité pour apprécier son œuvre à sa juste valeur. Même si Duduche (et donc Cabu) est un éternel adolescent. C’est certainement pour ça que je les aime plus encore avec l’âge…

eda490e579aab148e97a800968d4014f224300.jpgJe montre tout (Georges Wolinski)

Wolinski fait-il de la bande dessinée ? Eternelle question qui dans le fond, n’a pas de sens. C’est un dessinateur, qui nous raconte des histoires en dessin. Voilà tout ! Et quand il nous raconte sa vie de dessinateur, ça donne ce superbe Je montre tout. Wolinski tiens ses promesses, il livre tout. La grande originalité, qui fait la richesse et la rareté de cet ouvrage, c’est que Wolinski rencontre Wolinski. Il n’y a pas un, mais six personnages principaux (un Wolinski par décennie). Cette mise en abime est d’une richesse narrative incroyable.

giljourdan03.jpgLa voiture immergée (Maurice Tillieux)

Tillieux, c’est la classe. Lecture de mon enfance, je retiendrai en particulier ce troisième album de Gil Jourdan. Une virtuosité dans le dessin (quelles couleurs !), au service d’une ambiance polar année 50. Des personnages hauts en couleur, une angoisse sourde, de multiples dangers… Bref, pas besoin d’aller au bout du monde (ou avoir de supers pouvoirs) pour vivre l’Aventure. Gil Jourdan, c’est l’antithèse de Tintin. La voiture immergée, une histoire qui tient la route ! Comme dirait Libellule…

pinocchio.jpgPinocchio (Winshluss)

Un des auteurs les plus originaux de sa génération, pour un album qui ne ressemble à rien de connu jusqu’alors. Winshluss est un dessinateur « underground », dont le style n’est vraiment pas accessible. D’où cette remarquable performance que d’avoir réuni succès critique et public (mérités) avec cette adaptation trash à ne pas mettre entre toute les mains. Du grand Art…

Voici dans le désordre, la liste de mes autres albums préférés, déjà chroniqués dans ces pages :

Time is money (Alexis et Fred)

Arzack (Moebius)

Livret de Phamille (JC Menu)

Contes d’edgar Poe (Breccia)

Insomnie (Adrian Tomine)

La jonque fantôme vue de l’orchestre (Forest)

La vie est belle malgré tout (Seth)

Scène de la vie de banlieue (Caza)

Little Nemo (Winsor Mc Cay) 

Persepolis (Marjane Satrapi)

Ici Même (Forest et Tardi)

Mister Nostalgia (Crumb)

L’incal (Moebius et Jodorowsky)

Black Hole (Charles Burns)

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