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Bighead – Jeffrey Brown (6 pieds sous terre, 2005)

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Je ne connaissais pas Jeffrey Brown avant de découvrir ce Bighead (à part un article lu sur le blog Adventures in lo-fi). Un auteur américain qui œuvre dans l’alternatif depuis toujours, créateur de fanzines et adepte du « fais le toi-même ». Pas étonnant qu’il soit édité pour la première fois en France chez Six-pieds sous terre…

Brown revisite le mythe du super héros et s’approprie les codes narratifs et les gimmicks des comics bien de chez lui (couverture avec titre accrocheur, encart publicitaire pour le fan-club, épisodes croisés…) pour mieux parler des freaks, des losers, des nazes qui peuvent malgré tout être des héros. Proche d’un Joe Daly avec son Dungeon Quest, ils partagent cette approche décalée (voire déviante) et pourtant respectueuse d’un genre qu’ils aiment par dessus tout (super-héros ou héroic-fantasy). Ce qui les différencie, c’est la dimension autobiographique qu’insuffle Brown. Bighead, c’est lui. Son double à peine déformé, qui lui permet de régler ses comptes avec pas mal de griefs personnels, lâcher les vannes et assouvir quelques fantasmes.

S’il a parfois la grosse tête, Bighead est peu sur de lui. Il doute, mais n’est pas un lâche. Il ne se défile jamais et affronte un super ennemi à chaque chapitre (le Frappeur, Séductricia, Power Tradeur et son « alter-méchant » Smallhead). Certains pourraient facilement devenir de supers amis (la Chevelue, Crabby…), à l’exception du British, son pire ennemi qui lui a volé Rebessica, l’amour de sa vie.

Tout ce petit monde évolue dans un système espace-temps indéfini, au décors variés (dans un appartement, dans la rue, forêt, désert égyptien, sur la lune…). Un corpus abstrait qui évoque un espace mental, évidement celui de Brown lui-même. Beaucoup de dialogues et peu d’action, Brown semble plus intéressé à exposer les situations et présenter les personnages que de décrire les scènes de combats. Aussi malin que son héros, il use de nombreuses ellipses pour nous laisser imaginer les combats à sa place. Son graphisme est « typically underground » : cases faites à main levée, hachures baveuses et mouvements excessifs. Ces formes approximatives aux raccourcis improbables me font penser au Bouzard de Plageman, ainsi qu’à Thon, un dessinateur qui œuvrai il y a une dizaine d’année dans le Psikopat.

Lire les tribulations de losers n’est pas toujours flatteur pour notre ego. Pourquoi s’identifier à ces personnages de seconde zone dont les limites nous revoient aux nôtres ? C’est qu’ils nous permettent de combattre un sentiment terrible et destructeur, la honte. En effet, pourquoi avoir honte de nos faiblesses, de nos failles, surtout lorsqu’elles sont plus nombreuses que nos qualités. Apprécier ces losers, c’est accepter nos imperfections. La faiblesse peut être une force, c’est ce paradoxe que nous enseignent Jeffrey Brown et son Bighead.

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Gorgonzola n°20 – (l’Égouttoir – Déc 2014)

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Comment ça vous n’avez pas encore le dernier Gorgonzola !? Mais il faut vous le procurer de suite ! Pour ceux qui l’ignorent encore, Gorgonzola est le fanzine des éditions de l’Égouttoir, chapeauté par le sieur Maël Rannou. Alors bon, quand on dit fanzine, faut pas toujours s’attendre à du papier photocopié au noir et blanc baveux. Gorgonzola est beau, solide, coloré, généreux. La revue d’un fan, réalisée de manière professionnelle (en gros, un prozine), qui met tout en œuvre pour offrir aux auteurs invités un espace de diffusion respectueux de leur travail.

Vingt numéros en dix ans d’existence, c’est une belle évolution pour une revue auto-produite. Rannou a réussi à contacter et convaincre une kyrielle de bons dessinateurs pour participer à l’aventure. Au fil du temps, il s’est constitué un noyau dur d’auteurs réguliers, tout en laissant la porte ouverte à de nouvelles recrues. Maël nous l’explique : « … contrairement à beaucoup d’autres fanzines, nous ne sommes pas nés d’une bande d’école ou de vieux amis. Dès l’origine, il s’agissait avant tout de réunir des auteurs divers, inconnu ou non, de différents pays et styles, pour peu qu’ils aient une démarche d’auteur reconnaissable permettant de donner un aperçu de la diversité de la bande dessinée alternative ».

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Pour ce vingtième numéro, pas de célébration particulière ni d’auto-satisfaction démesurée. Seulement un contenu de qualité. Et il a raison, c’est ce qu’il fait de mieux. En regardant le menu dans le détail, la diversité des formes et des propos est bien là. Entre le minimalisme assumé de Tony et les récits sensibles de Simon Hureau, l’autobiographie sociale de Jean Bourguignon et les mondes absurdes d’Olivier Texier, les gaufriers expressionnistes de Vincent Lefèbvre et l’onirisme old school de Léo Quivreux, les planches quasi abstraites d’Alex Chauvel ou le superbe graphisme d’Yvang qui, avec ces effets de trame et ces textes en cartouches (en fait d’anciennes « rubriques de chiens écrasés »), évoquent les périodiques du début XXème… Le tout dans un noir et blanc riche de gris, sur du beau papier glacé. 192 pages au format A5 de belle facture (10euros seulement) ! Si vous le trouvez en librairie, retenez l’adresse, c’est une bonne librairie. Sinon, on peut se le (les) procurer chez l’Egouttoir.

Depuis le n°18, Maël y joint un dossier complet, focalisant sur un acteur essentiel de bande dessinée « autre ». Après la revue Viper et le dessinateur Poirier, c’est au tour de trois auteurs-créateurs de fanzines (Filipandré, Gerbaud et El Chico Solo) d’être mis en lumière. Des interviews qui retracent leurs riches parcours et nous permettent de cerner trois générations (70′, 80′ et 90′) de fanzinat. Petite info du chef, le prochain dossier concernera les éditions Artefact, une bonne idée.

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Le sympathique et généreux Mael Rannou est un fervent défenseur de la small press. Aussi bien conservateur que créateur de fanzines, on retrouve sa plume, tout aussi affutée que son œil, dans les pages des webzines 1 fanzine par jour ou Du9. C’est après s’être découvert un intérêt commun pour Imagex, que j’ai fait la connaissance de ce passionné d’auteurs « à la marge », un érudit en matière de bandes dessinées autres, non formatées, sortant des carcans du « mainstream ». Faisant volontiers tribune à des auteurs, séries ou périodiques qui souffrent d’un flagrant déficit d’image et d’intérêt (et pourtant !). Chroniqueur, scénariste, éditeur, rédacteur en chef mais également dessinateur, Maël cumule les casquettes sans pour autant perdre en cohérence. Je lui commande sur son site deux numéros de son chouette fanzine Gorgonzola (nominé mais malheureusement pas primé cette année à Angoulême !) dont le dernier en date comporte un dossier complet (au moins un tiers du fanzine) sur un auteur rare et singulier : Jean Beguin, alias Poirier, le créateur d’Horace et Supermatou, qui a fait la joie des lecteurs de Pif gadget, dont je fait parti (autre point commun avec Maël). Un dossier fait d’interviews (de collaborateurs et amis de Poirier), de fragments d’une étude stylistiques, d’une biographie complète, de dessins inédits et d’hommages rendus à ce grand artiste qui aura influencé un très grand nombre d’auteurs contemporains. Le reste de ce Gorgonzola 19 est essentiellement composé de bandes d’auteurs de grandes qualités (Vincent Lefebvre, LL de Mars, Marko Turunen, Victor Hussenot…) dont quatre planches inédites d’Imagex. On retrouve dans le numéro 14 les excellents Fafé, Simon Hureau, Benoît Guillaume, Lionel Richerand, Gilles Rochier, Thiriet, Emmanuel Reuzé, jean Bourguignon, Marko Turunen… Tout de bon !

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En bonus, Maël m’offre les deux premiers numéros de Ceci est mon corps (le troisième vient de sortir). Je découvre grâce à lui une catégorie de fanzine toute personnelle, que l’on nomme les égozines (pas étonnant qu’il dédie ses deux numéros respectivement à Mattt Konture et Julie Doucet, auteurs de l’égo devant l’éternel). Un fanzine non pas exclusivement réalisée par la même personne (on peut trouver plusieurs auteurs au sommaire) mais possédant un unique et exclusif sujet : l’auteur-créateur du fanzine lui-même. D’où ce titre on-ne-peut plus explicite et justifié. Car loin de se prendre pour le nouveau messie du Do It Yourself, il n’hésite pas à inviter des collègues et amis pour enrichir les points de vue et ainsi apporter une certaine objectivité sur le sujet. Maël se raconte sous toutes les coutures avec une authentique sincérité, à l’image de ses dessins maladroits et pourtant parfaitement maitrisés.

L’impression d’un projet inintéressant et stérile disparait rapidement face à cette authentique démarche d’auteur. Bernard Joubert l’explique parfaitement en préface du deuxième volet : « La BD comme une écriture, ni art ni littérature ni industrie […] Un égozine produit sur moi l’effet d’une rencontre amicale. Un ami me raconte les derniers événements de sa vie. Si je connais l’auteur, ça fonctionne sans coup férir. Si je ne le connais pas, ça m’en donne malgré tout l’illusion. Cette impression de proximité ne se produit pas quand la même chose est imprimée pour un large public ».

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Preuve s’il en est que la découverte d’un fanzine se fait souvent par la rencontre avec l’un de ses créateurs. C’est en discutant avec Patrick Grée (libraire vraiment sympathique de la librairie Polis de Rouen), autour d’une exposition des planches d’Anthony Pastor (Las Rosas et Castilla Drive), que j’apprends l’existence de ce fanzine seino-marin qui a connu son heure de gloire à la fin des années 80 (ayant reçu l’Alph’Art Fanzine en 1989). Sorti peu de temps après le remarquable BDétritus, Café Noir possède un aspect bien plus pro. Papier glacé, maquette maitrisée, invités de premier ordre, articles érudits, auteurs maisons de grande qualité, Café Noir est donc ce que l’on nomme un prozine, spécialisé dans le polar et la bédé, qui aurait mérité une plus grande longévité. Ce troisième numéro comprend des chroniques régulières d’albums ou de romans de genre (rédigées par Patrick), des interviews (pour ce troisième numéro : Pierre Christin, Jacques Ferrandez ou Jean Vautrin), un dossier sur les scénaristes et bien entendu, des histoires par la bande (noires et parfois fantastiques). Si certaines fleurent bon l’amateurisme, la plupart font preuve d’une grande maitrise et n’ont pas à rougir face à la production de l’époque (mentions spéciales à Pinelli dont le style se situe entre Duveaux et Schultheiss ou JP Réguer, qui évoque un croisement entre Goossens et Alexis).

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Quand je trouve des numéros de BDétritus, je les prends. Même si je les ai déjà. Car ce fanzine m’a ouvert à cette autre bande dessinée, faite par passion et non pour le pognon. Découvert lors de mon premier festival bd (à Yainville en 1987), dont la mascotte était Smurgle le furoncle, l’un des personnages loufoques du dessinateur Ol, BDétritus possède la forme classique d’une revue de bande dessinée : alternance de chroniques d’albums (et de disques), gazette d’informations, interviews (de Druillet, Delporte ou Vatine & Cailleteau) et planches d’auteurs maisons (le génial Turlan, Covello et Fred Duval avec leurs histoires expressionnistes dignes des contes de la crypte, le style destroy de Girard ou les planches sous forte influence « muñozienne » de Izquierdo). Si certains, dont Fred Duval ou Christophe Dépinay dans une moindre mesure, font toujours parti du paysage bédé actuel, bon nombres de ces dessinateurs ont disparu de la circulation. Dommage car certains (Turlan ou Ol, entre autres) possédaient d’indéniables qualités.

 

Blackbird – Pierre Maurel (l’Employé du Moi, 2011)

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« Les députés ont adopté la loi qui supprime le prix unique du livre, à laquelle se rattache l’interdiction de l’auto-édition. En effet, toutes les publications devront désormais passer entre les mains d’un éditeur certifié et agréé, afin de mieux contrôler les contenus à caractère litigieux et offrir aux auteurs des conditions optimales de distribution de leurs ouvrages. » (4ème de couv’)

Ce postulat digne d’un scénario d’anticipation (évoquant le Fahrenheit 451 de Ray Bradbury) – malheureusement pas si fantaisiste que cela – transforme en un clin d’œil un groupe de créateurs de fanzine en de dangereux terroristes. Une pratique marginale mais plutôt confidentielle devient un acte déviant, dangereux pour la bonne moralité de la société. C’est l’un des effets pervers d’une telle loi répressive : attirer l’attention sur un phénomène qui, dans le fond, n’est pas si transgressif que ça. Car ce n’est plus le contenu qui peut être de nature subversive, mais l’objet fanzine en lui-même.

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Interdire l’auto-production, sous prétexte d’apporter aux auteurs de meilleures conditions d’édition, est un moyen efficace pour contrôler les esprits subversifs et censurer tout message non politiquement correct. En un mot : museler la liberté d’expression !

Heureusement, un groupe d’ami ne l’entend pas de cette manière et prend le risque de continuer à produire leur fanzine. Leur création s’associe maintenant à un discours et des actes revendicateurs. Se procurer une photocopieuse au marché noir, distribuer gratuitement leurs productions dans les espaces publiques (abribus ou bancs publics) et inventer les attentats encriers, inspirés des attentats pâtissiers de Noël Godin, en remplaçant la tarte par de l’encre de chine. Tout un symbole !

La grande originalité de cet album est cette constante mise en écho entre le fanzine créé par les personnages et le livre que nous tenons dans les mains. Outre le titre en commun, rien ne nous empêche de penser que le contenu du fanzine puisse être le même que celui de l’album que nous lisons, dans la mesure où, à l’exception de quelques cases encadrées en noir, nous n’avons pas connaissance de son contenu. La couverture en carton brut de l’album renforce cette impression de « livre-fanzine » et contribue à brouiller la frontière entre fiction et réalité.

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Côté mise en page, Maurel alterne entre des planches classiques (type gaufrier) et des compositions plus libres, dans lesquelles il use d’effet chrono-photographique, décomposant le mouvement d’un skateur dans un même espace.

Son graphisme semi-réaliste m’évoque celui de Mathias Cousin (dessinateur du Chant de la machine), avec ses volumes hachurés pour les décors et ce trait plus en à-plat pour les personnages. Un style graphique plutôt « underground » qui convient parfaitement aux propos de l’histoire.

Véritable manifeste pour la libre édition, Blackbird soulève des questions fondamentales quant à la liberté d’expression et d’entreprise dans notre société moderne qui, sous ses dehors progressistes, n’en demeurent pas moins très conservatrice. Il suffirait de peu pour que nos libertés individuelles ne se réduisent à peau de chagrin. Soyons vigilants !

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Le blog de Pierre Maurel

Blackbird sur Du9

L’Employé du Moi

Mézières et Christin… (Dargaud, 1983)

Mézières et Christin... (Dargaud, 1983) valerianhs00

Cet album, édité en 1983, rend un hommage plus que mérité à ce formidable créateur d’univers qu’est JC Mézières. Bien que Christin soit crédité au générique, la plupart des histoires présentent dans ce recueil ne sont dues qu’à Mézières lui-même. Préfacé par son complice de toujours, ainsi que par Gérard Klein, cet album comprend un épisode inédit de Valérian, Les Mauvais Rêves, dans lequel il rencontre pour la première fois Laureline.

Des récits complets de SF ou de Western parus dans Pilote, Tintin, Metal Hurlant, Fluide Glacial ou (A Suivre), en particulier Mon Amérique à moi, une bd de dix pages dans laquelle Mézières nous raconte sa passion pour le Grand Ouest, son départ seul pour les USA et son expérience de garçon vacher (les « vrais » cowboys).

On découvre également que Mézières et Christin avaient travaillé dès le début des années 80 à une adaptation vidéo de Valérian, qu’ils définissent comme « …une recherche susceptible de déboucher sur une nouvelle forme de narration à la fois graphique et audio-visuelle. L’avenir dira si c’est possible ». Et l’avenir leur donnera raison, même si l’actuelle série d’animation est assez éloignée de ce projet initial…

On trouve également diverses illustrations pour des couvertures de revue, de fanzine, que Christin présente en préface : « …c’est sans doute au fil de courts récits solitaires, au détour de quelque dessin pleine page isolé qu’on comprendra mieux ce qui irrigue l’ensemble de l’œuvre, qu’elle soit menée avec un scénario ou pas. En effet, Jean-Claude, avec autant d’humilité que d’opiniâtreté, revient toujours sur ce à quoi il croit profondément, et il importe peu que ce soit de façon explicite ou implicite. Le mythe fondateur de son système de représentation, c’est celui de l’Ouest américain, bien évidemment, comme on pourra en juger à la lecture de nombreuses pages qui suivent. »

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Illustration pour le fanzine PLGPPUR…

Mézières est un immense graphiste. Il jongle avec une facilité déconcertante entre réalisme et style humoristique. Il a rapidement trouvé sa voie, unique et indémodable, entre un classicisme à la Gillon et un burlesque à la Moebius. Il est capable de traiter de manière très réaliste les formes pour le moins humoristiques de ses personnages. Ses décors sont remarquables. Que ce soit pour représenter des extra terrestres, des planètes, des vaisseaux, des architectures, des faunes ou des flores, Mézières fait preuve d’une constante inventivité qui apporte toute sa richesse à sa série phare, dans laquelle on ne ressent aucune impression de répétition – ce qui est une gageure pour une « saga SF » de plus de vingt albums…

« Le dessinateur Jean-Claude Mézières occupe un rôle central dans la bande dessinée française. Je dis bien central. Ni plus, ni moins. Car on peut soutenir par exemple que son style se situe plutôt à l’arrière-garde de cette avant-garde qui a révolutionné le genre dans les années 1960-1970 : des innovations nombreuses chez Jean-Claude, certes, mais dans le strict respect de la tradition. Et, de ce point de vue, on peut dire aussi qu’il est franco-belge ou plus exactement frontalier, comme ces ouvriers qui chaque jour du côté de Tournai ou de Rocroi passent d’un pays à l’autre en fonction de la nature du travail proposé. Attention : rien  à voir avec ce qu’on appellera plus tard la « ligne claire », qui sera mise en œuvre par de faux Belges investissant en clandestins un système narratif qu’ils noyauteront rapidement à leur avantage. En 1966, lorsqu’il débute à Pilote, Jean-Claude est avant tout un Français à la recherche d’un discours graphique original mais qui paye son écot aux grands maîtres de l’époque précédente, tout comme les peintres français du quotidien au XIXème siècle ont reconnu leur dette à l’égard d’une école flamande bien antérieure. » (Pierre Christin)

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Première rencontre entre Valérian et Laureline…

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Du beau, du bon, des bds…

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