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On a marché sur la Lune – Hergé (Casterman, 1954)

On a marché sur la Lune - Hergé (Casterman, 1954) dans Chroniques BD

Je suis sensible au Dessin depuis toujours. Je ne saurai dire précisément quelles ont été les portes d’entrée à cet art, entre les livres illustrés de ma petite enfance, les illustrations des livres scolaires, les dessins humoristiques qui paraissaient dans Ici Paris ou France Dimanche, ou les anciens numéros du magazine Pif gadget qui appartenaient à mon père, que je dévorais sans savoir lire…

Par contre, je sais précisément quand je suis tombé dans le monde extraordinaire de la Bande Dessinée. C’était à l’occasion de mon huitième anniversaire, un cadeau offert par une de mes tantes. Il s’agissait de « On a marché sur la lune ». C’est le premier album de Tintin que j’ai découvert, et par là même le premier album de bande dessinée que j’ai possédé. Je n’en étais pas peu fier de ce superbe livre, grand et coloré, à la couverture solide et brillante. J’ai du l’exposer sur mon étagère pendant plusieurs semaines avant d’oser me plonger dedans. L’admirer me suffisait. Je m’imaginais des tas de choses rien qu’en scrutant la couverture. Comment en sont-ils arrivés là ? Qui donc Tintin montre-t-il du doigt à Haddock ? Rentrent-ils à la fusée ou partent-ils en expédition ? Toutes ces questions qui trouveront une réponse dans cet album. Sauf qu’au fil de la lecture, un autre mystère apparait : Que s’est-il passé dans Objectif Lune ? Saurons-nous comment est entré le méchant dans la fusée ?

Une couverture pleine d’énigmes… Et cette quatrième de couverture regroupant tous ces albums, vus comme autant de promesses à de passionnants voyages immobiles… Qui n’a jamais inventé des histoires rien qu’en les contemplant, ou établit d’improbables corrélations entre eux ? Il me les fallait tous…

Commencer par le deuxième volet de l’épisode lunaire ne parait pas très malin. C’est toutefois un formidable exercice pour développer ses facultés d’invention. On a souvent reproché à la bande dessinée de « crétiniser » la jeunesse dans la mesure où, comparé à la littérature, elle offrirait tout sur un plateau et ne favoriserait pas l’imagination de ses lecteurs. Et bien j’en ai fait l’expérience inverse, et je ne suis surement pas le seul. Lire un fragment d’histoire (dessinée ou non) oblige à une formidable gymnastique intellectuelle. L’humain ne supportant pas le vide, nous comblons par nous même les manques de l’histoire.

Hergé a lui-même eu toujours conscience de cette implication de ses lecteurs. Lorsqu’il éditait ses histoires dans les hebdomadaires et les quotidiens de l’époque, il jouait subtilement de l’art du strip, puis de la page, tenant ses lecteurs en haleine à chaque dernière case. Chacun se faisait son propre film avant de connaitre la suite de l’histoire. Art de l’ellipse et du fragment, la bande dessinée en général, et Tintin en particulier, est un formidable médium pour développer la créativité de ces êtres en construction que sont les enfants et préadolescents. Et les adultes aussi, bien évidemment. « Connaissez-vous un écrivain que vous avez lu à sept ans et que vous lisez encore à quarante, que vous avez vu, sans le lire, avant le langage, et que vous expliquez longuement dans le doute qu’il soit compris ? » (Michel Serres)

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Histoires Ordinaires – Binet (Fluide Glacial, 1979)

Histoires Ordinaires - Binet (Fluide Glacial, 1979) dans Chroniques BD bidochon0047830

Il est des œuvres qui marquent à vie. Se faire offrir cet album de Binet quand on est à un âge où son univers bédéphilique se limite à Tintin, Gaston et Pif gadget, ça laisse des traces… L’ami qui m’a fait ce présent m’annonçait à cette occasion que j’allais découvrir autre chose que ce que j’avais pu lire jusqu’alors… La découverte du monde adulte se fait par plusieurs étapes successives. Il est clair que je venais d’en franchir une…

Comment ne pas être interpellé, intrigué par ces histoires d’inceste, de sexualité, de libération de la femme, de problème de couple, d’homosexualité, de conflit de voisinage… Bref des préoccupations d’adultes, aux antipodes de celles qui étaient les miennes alors (j’avais douze ans à peine)… Histoires Ordinaires est paru à une époque où les institutions sociales étaient bousculés : le travail, la famille, la justice, les bonnes mœurs… Tous ce que cette jeunesse de Mai à voulu (et contribué parfois) à changer : les droits des femmes et des enfants, la parité homme-femme, le droit de vivre autrement…

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Dans ce troisième album (après Kador et Poupon la Peste), recueil d’histoires pré-publiées dans Fluide Glacial, Binet possède déjà toute sa maitrise graphique, s’appuyant sur ces formes arrondies mais très expressives, qui rendent parfaitement la laideur, voire la monstruosité, de ses personnages. Une laideur physique et intérieure qui n’en demeure pas moins humaine. Car Binet est un observateur imparable des comportements de ses contemporains, dans ce qu’ils ont de moins flatteurs.

Cette absence de décors (dont il s’amuse dans le premier album des Bidochons) permet à notre œil de ne pas se distraire et d’aller à l’essentiel : les personnages et les dialogues. Une sorte de théâtre en bd où le lieu est à chaque fois unique et les plans souvent fixes (tout se joue au niveau du dynamisme des attitudes et des mouvements). La séquence est temporelle plutôt que spatiale.

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L’histoire de « Bertrand (ou les absents ont toujours tort) » nous rappelle que l’égalité de la justice est une belle utopie. « Adèle ou : on m’a pas bien expliqué » démontre que la libération de la femme n’est pas encore gagnée.  « Marthe et Richard ou : jamais seuls avec HLM » est en fait la première mouture des Bidochons. La « beaufitude » et les problèmes relationnels sont déjà bien présents. Un coté salace en plus… L’histoire de Carole apporte une réponse à la question : « qu’est-ce qu’on peut faire quand on est une petite fille et qu’on s’emmerde le mercredi » ? « GetM », jolie jeu de lettres pour signifier les initiales des deux personnages (Georges ? et Michel) et ce qu’ils ressentent l’un pour l’autre… « Vieux fou vieux con » est un petit bijou. Les protagonistes de cette histoire de voisinage ne sont pas les personnes, mais leur maison, qui dialoguent entre elles.  Le jeu des ombres est remarquable. « Jojo » raconte une rencontre organisée par petite annonce, où les rapports hommes-femmes sont inversés.  La dernière histoire : « Guignol et Kirsch » nous rappelle qu’il n’est pas simple d’éduquer nos chères têtes blondes, sans parfois pêter un plomb… Ces histoires furent écrites dans les années 70 mais, (mal)heureusement pour nous, elles demeurent d’une modernité folle.

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Lire les albums de Binet n’est pas sans conséquence pour notre amour-propre car on en prend à chaque fois pour notre grade. Il bouscule les parties basses de nos instincts. Surtout avec ces « Histoires Ordinaires », qu’il aurait aussi bien pu intituler « Contes Cruels ». Mais avec le temps (du Kador à Poupon la peste, en passant par M le Ministre, sans oublier les Bidochons), Binet semble faire preuve de plus de compassion avec l’espèce humaine, de moins de cruauté. Alors qu’on ne le mérite pas !

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Plates-bandes – Jean Christophe Menu (L’Association, 2005)

 

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Bon, Plates-bandes est sorti il y a 5 ans maintenant et qu’en reste-t-il ? Le pamphlet d’un auteur-éditeur de bandes dessinées – que l’on classera comme « indépendant » – qui exprime clairement son raz le bol contre une certaine (mauvaise) manière (dominante) de faire de la Bande Dessiné. [Rectification faite : Menu précise dans L’Eprouvette n°1 que ce Plates-bandes n’est ni un pamphlet, ni un essai, mais un texte d’opinion « assurément « juge et partie », dont l’enjeu était de contribuer à définir les vieux tenants et les nouveaux aboutissants d’un contexte précis : le champ éditorial de la Bande Dessinée en France en janvier 2005″.]

Les illustrations qui jalonnent ce livre (toutes droit-tirées d’un cabinet de dentiste) donnent le ton : ça va faire mal ! Menu est un gars qui vient du fanzine et de l’auto-production. Un dessinateur qui a toujours été attiré par la conception de l’objet BD. Branché dans le milieu de la musique « rock alternatif », en particulier au sein des Satellites, il s’est inspiré des maisons d’éditions « alternatives » qui se sont créées dans les années 80 (Bondage, Boucherie productions…). Une manière de créer et produire des oeuvres comme ils l’entendent, sans aucunes concessions envers le milieu commercial de la musique. Diffuser une oeuvre et non un produit. Voilà leur philosophie.

Menu et ses amis ont donc crée L’Association dans cette optique. Dans la mesure aussi où à l’époque (fin des années 80 où la presse BD disparaissait), toutes les maisons d’éditions refusaient leurs projets. Cette nécessité de créer un label devient indissociable d’une certaine revendication. Produire « contre » peut être un bon leitmotiv, il ne faudrait pas que cela devienne le seul moteur de création. C’est ce que certains reprochent à Menu (ceux qui se font allumer dans ce Plates-bandes). C’est un piège dans lequel il a failli tomber (source de désaccord avec ses anciens camarades ?). Cet ouvrage en est peut-être la profession de foi, il en est également une forme de testament. Depuis 2006, à partir de la création de la revue L’Eprouvette – qui dans cet optique ne pouvait que se saborder au bout de trois numéro (et quels numéros !) – il me semble que Menu à retrouvé un nouveau souffle, une dynamique nouvelle. Il a craché son venin à la face de la profession et à su passer à autre chose (tout en restant révolté). Il s’est par exemple remis à dessiner (les Lock-groove ou les Mont-vérité Chrono-poche). Le retour de Lapin nous le confirme également. Outre le fait d’être toujours un terrain privilégié d’expérimentations et de revendications, Menu croit encore à l’utilité de L’Association comme tremplin pour de nouveaux auteurs, et non plus seulement comme un acte de résistance contre le microcosme de la bd (qui deviendrait rapidement stérile). Relire Plates-bandes maintenant nous permet de constater que JC Menu avance et croit toujours en ce qu’il fait. Toujours très bien d’ailleurs…

Je suis un lecteur-amateur de bande dessinée depuis le milieu des années 80. Si j’ai connu les magazines Spirou, Tintin et surtout Pif, la BD a toujours été pour moi l’Album, le fameux 48 pages couverture cartonnée (voir le 62 CC pour les Tintin). Je ne partage donc pas cette aversion envers ce format. Je comprend cependant (et remercie) Menu qui prône la diversité et le non formatage des albums de Bande Dessinée. Considérer et confectionner cet objet comme un bel ouvrage, plus proche des beaux livres d’Art ou de Littérature illustrée, me fait fortement apprécier les productions de L’Association (le fait de s’inscrire dans la filiation des avant-gardes littéraires et artistiques peut paraitre prétentieux, je trouve cependant cette approche pertinente et justifiée).

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Le 48CC de Menu…

Menu aura tout de même sorti un album 48CC, dans la série des Donjons. Cette participation nous démontre qu’il n’est pas bêtement bloquer contre ce format et ce genre de série (il n’a d’ailleurs jamais critiqué les lecteurs de ce type d’ouvrage). Il s’exprime très clairement à ce sujet : « Comme pour Donjon chez Delcourt, il y a une complémentarité qui est probablement la meilleure façon de voir coexister un espace d’innovation comme L’Association, avec un relais standard dans la grande distribution pour ceux que ça interresse. [...] L’intérêt de Donjon, par exemple, est d’exister dans la grande distribution, puisque Donjon joue aussi à pervertir sa propre forme. Son ambiguïté par rapport à l’heroïc-fantasy et au standard n’ont de sens que sur ce terrain là. Donjon n’aurait eu aucune incidence publié à L’Association, et n’aurait même pas pu être imaginé pour L’Association ».

J’adhère pleinement à son analyse du milieu éditorial : s’il est des maisons d’éditions qui ont toujours assumer de faire du commercial (Dargaud, Dupuis…), il est plutôt agaçant de voir bons nombres d’entre elles éditer des oeuvres « à la manière de » ce que nous propose l’Asso (format livre, genre autobiographique, noir et blanc…). Ces mêmes maisons qui avaient refusés leurs projets à la fin des années 80. Il est bien dommage pour la diversité de la Bande Dessinée que ceux qui ont les moyens de prendre des risques en éditant des ouvrages « autres », des auteurs exigeants, attendent que des petits labels ouvrent des niches pour s’y engouffrer.

Mais ne faisons pas de bête manichéisme, il n’est pas question de critiquer les qualités intrinsèques d’un album « indé » par rapport à un « commercial » (bon ou mauvais, chacun est juge), mais bien de dénoncer les méthodes de production et de récupération de certaines maisons d’éditions. Menu n’hésite pas à donner des noms. Les Casterman (avec sa collection Ecritures), Delcourt (avec Encrages ou Outsider), Les Humanoïdes Associés (avec Tohu Bohu) et autre Glénat qui, s’ils ont fortement contribuer à la diversité et l’originalité de la production BD, se sont rapidement engouffrés dans le créneau du roman graphique et de la bande dessinée d’auteur. Sans parler de Soleil qui rachète le nom et le catalogue Futuropolis, voulant s’inscrire dans une filiation contre-nature (Mourad Boudjellal n’est pas Etienne Robial). « Quand un « gros » éditeur fait son métier de « gros », en outrepassant pas son territoire de « gros » ,je n’y vois pas de problème majeur » (JC Menu). Ce n’est pas plus compliqué que cela. Que chacun fasse ce qu’il sait faire, sans venir marcher sur les plates-bandes du voisin. Mais la réalité est tout autre…

Menu est totalement légitime pour critiquer le milieu de l’édition BD. Sa manière n’est peut-être pas très orthodoxe (il ose dénoncer !). Je ne vais pas lui reprocher de ne pas utiliser la langue de bois. Au contraire ! Face à la production actuelle, monstrueuse, j’ai quand même l’impression qu’il y a beaucoup de tacherons, de dessinateur de secondes zones (il faut le dire, sous leurs airs « indé », la plupart sont édités par ces gros labels), qui font ce qu’une poignée d’auteurs faisaient déjà il y a une quinzaine d’année. Combien trouvent-on de sous-Blain, sous-Sfar, sous-Trondheim, sous-Blutch, sous-De Crecy, sous-Rabaté..?  J’estime la proportion à un auteur pour dix copieurs, au moins. Je préfère des dessinateurs qui ont moins de technique, mais plus de personnalité, d’originalité (comme on en trouve beaucoup dans le Psikopat ou Lapin !).

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Pif Gadget (magazine)

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Magazine de mon enfance (dans les années 80), j’ai découvert et aimé la Bande Dessinée grâce à Tintin (la série, pas le journal) et surtout Pif Gadget ! Au début (je devais avoir 8-9 ans), j’adorais avant tout les bandes humoristiques de Pif et Hercule, Placid et Muzo, Pifou ou Léo. J’avais une préférence pour le dessinateur Mas. J’aimais moyennement Gai-luron, la jungle en folie, les séries de Cezard, Tabary, Poirier, Greg ou Kamb. Des auteurs et des séries que je considère depuis comme de purs chef-d’œuvres, mais à l’époque, j’avais du mal à accrocher à leur humour et leur style, pas assez rond et gentil pour moi.

Je n’ai pas connu la période des Pratt, Poïvet (Les Pionniers de l’Espérance) ou Alexis (Corsaire Julien) mais je n’aurais pas aimé c’est sur, car je n’ai jamais accroché le style réaliste des Rahan ou autre Docteur Justice… Ce sont maintenant des auteurs que j’adore ! C’est évidemment cette période (de 1969 à 1973) qui est la plus riche de l’histoire de Pif Gadget. N’oublions pas que Gotlib et Mandryka ont aussi fait parti de l’équipe ! Le Pif des années 80 était certes moins glorieux, suite aux départs de certains grands, mais la relève n’était pas si mal assurée que ça, grâce à la présence de Morris, De Groot & Turk, Margerin, Bercovici, Yannick, Di Rosa, Corteggiani, Juillard…

Cette revue m’a ouvert à toutes les richesses de la Bande Dessinée, en proposant des auteurs et des styles totalement différent : de l’humour bon enfant à l’humour sarcastique, de l’aventure historique à la science fiction, d’un style rond et coloré à un hyperréalisme en noir et blanc… Pouvoir découvrir des talents tels que Pratt, Gotlib, Alexis, Cezard ou Mattioli (avec son M le magicien), sans forcement les apprécier à leur juste valeur, était un luxe que peu de magazines pour la jeunesse proposaient à leurs lecteurs (il y avait Pilote bien sur).

Même si je ne l’achète pas, je trouve bien que Pif ait été relancé en 2004. Il tient encore la route au bout de 4 ans grâce, je pense, à la présence de bons auteurs et de séries qui ont fait les grandes heures du journal. Depuis quelques temps, j’arrive à me procurer d’anciens numéros (de cette grande période) et je prends une claque à chaque fois ! Tant d’auteurs de génie dans un même journal, c’est beau !

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Tout savoir, sur : Pif-Collection, BDoubliées 

Bandes Dessinées made in Normandie

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Mon libraire (« Le Rêve de l’escalier » rue Cauchoise à Rouen) a eu la bonne idée d’organiser une rencontre avec deux dessinateurs (et scénaristes) normands. J’ai eu droit à de belles dédicaces (et porte-folios) de Thierry Olivier sur Affreusement Votre et Histoires et Légendes Normandes (collectif). Il a un style sympa, influencé par la bonne héroic fantasy (Corben ou Buscema) et les EC comics (contes de la crypte). Et Christophe Depinay, avec son héros Bruce Conventry qui, selon l’auteur, est un Michel Vaillant qui a fait des conneries et cherche à les réparer. Son style réaliste est un peu moins ma tasse de thé, mais ces mises en pages et ses couleurs sont bien sympa.

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On a donc parlé BD bien sur, de leurs projets et aussi de la difficulté d’être auteur de Bande Dessinée, de se faire éditer et pouvoir en vivre… Ils m’expliquent qu’ils s’y sont mis tardivement (à la trentaine). Christophe Depinay fait ça en amateur, en plus de son boulot. Thierry Olivier en vit un peu mieux. Il dessine actuellement la série Zembla et collabore quelques fois au journal Pif Gadget. Il met aussi en place des ateliers dessins avec des associations ou l’éducation nationale. Nous sommes d’accord sur le fait que la saturation du marché, les mauvaises politiques éditoriales ou le peu de bons magazines (servant de tremplin aux nouveaux auteurs) ne leur facilitent pas la tache… Olivier est édité par l’ ANBD (association normande de bande dessinée) ou par le département de l’Eure. Depinay est lui aux éditions Drivers (basé à Toulouse) spécialisés dans les ouvrages d’automobiles. C’est leur première bd au catalogue mais l’auteur ne sait pas s’il sortiront un deuxième album…

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Ce fut une rencontre bien sympathique. Ca me réconforte dans l’idée que le monde de la Bande Dessinée reste avant tout, un monde de passionnés !

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