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LAPIN n°37 – Revue de l’Association (2009)

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C’est une bonne nouvelle pour les amateurs de BDs « autres », la célèbre revue de l’Association  réapparaît en ce début d’année après plus de 2 ans d’absence. Revenue à sa forme initiale (trimestriel, couverture monochrome avec dessin en aplat…), ce retour peut être perçu comme un acte nostalgique, cela part surtout d’un constat : une nouvelle génération d’auteurs indépendants a plus que jamais besoin d’une revue de ce genre, afin de trouver leur public…

Lapin repart au numéro 37 alors que le 36 n’est pas encore sorti ! « Ah, le n° 36 ? Il fera partie de la formule précédente et paraîtra ultérieurement… Axé autour d’Alice et de Lewis Carroll, codirigé avec Yvan Alagbé du Frmk dans le cadre de l’expérience Alice, il s’agira bien sûr d’un Lapin Blanc… qui sera, naturellement… en retard ! »

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Lisa Mandel

Large extrait de l’édito de JC Menu nous présentant les conditions et les objectifs de cette résurrection :  « Il ne s’agit donc pas là d’une quatrième formule de Lapin, mais bel et bien de la reprise de la première formule, et par là même de l’histoire là où elle s’était arrêtée. La relance de l’animal dans sa première peau tient à l’addition simple de deux constats : le regret généralement formulé de cette première formule ; et l’apparition d’une nouvelle génération d’auteurs, que l’Association appelait de tous ses vœux, et de la nécessité de lui confier un support viable et exigeant où elle puisse se développer. Et pour cela, quoi de plus  symbolique que Lapin, la première des revues de librairie issue des « labels indépendants », à l’origine de bien des métamorphoses de la bande dessinée d’Auteurs en France depuis trois ou quatre lustres. Né en 1992, Lapin est devenu trimestriel à son n° 8 de 1995. Ce rythme soutenu a permis à la génération montante d’alors de donner corps à des œuvres qui figurent parmi les fleurons du renouveau de l’époque : le Pascin de Joann Sfar, le Shenzhen de Guy Delisle, la Guerre d’Alan d’Emmanuel Guibert, le Prophète voilé de David B., les Contures de Mattt Konture n’auraient probablement pas existé sans la dynamique de Lapin… Sans oublié de Persepolis de Marjane Satrapi, dont le premier chapitre est paru dans le n° 25 de Lapin en octobre 1999, dernier numéro apparent de cette formule.  La principale raison de l’arrêt de cette première formule (outre qu’elle correspondait à une certaine usure d’énergie, commune à la plupart des revues d’alors) a déjà été souvent rappelée : de nombreux travaux publiés dans Lapin s’apprêtaient à devenir, selon le souhait bien légitime de leurs auteurs, des livres, alors qu’au départ, Lapin se voulait une revue de librairie dont le contenu ne serait pas repris ultérieurement ailleurs. La programmation d’un certain nombre de livres issus des pages de Lapin transformaient la revue en support de prépublication et devenait contradictoire avec sa vocation initiale ». 

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 Olivier Josso

On retrouve dans ce numéro 37 des auteurs confirmés, tels que Ayroles, Baladi, Catherine Meurisse ou Ruppert et Mulot (qui signent la couverture) et une kyrielle de nouveaux dessinateurs. Un bon équilibre entre ces auteurs à découvrir et des valeurs sures. « A travers cette équipe, c’est en fin de compte la politique d’auteur qui a fait l’exigence de l’Association qui retrouve là un second souffle en même temps qu’un retour aux sources ».

Du bel ouvrage !

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Ruppert & Mulot

PERSEPOLIS – Marjane Satrapi (2007 l’Association)

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Je connais Satrapi grâce aux revues Lapin ou Ferraille illustré, mais je n’ai découvert que récemment son Persepolis. J’ai même vu son adaptation ciné avant de lire son roman graphique.

Que dire qui n’aurait déjà été dit sur cette œuvre ? Rien de nouveau, si ce n’est un vrai plaisir de lecture. Satrapi a certainement trouvé le médium idéal pour raconter son histoire. Un dessin en dit souvent plus que des long discours. Mais les mots sont parfois indispensables pour exprimer les choses… Le roman graphique est donc le meilleur moyen pour raconter son périple. Unique enfant de parents intellectuels et progressistes, Marjane nous raconte son enfance, ses relations avec ses parents ou sa grand mère, son exil en Autriche et son retour en Iran. Elle nous raconte aussi la montée de l’intégrisme et la prise de pouvoir du Shah, la mise en place du gouvernement islamiste et la perte des libertés individuelles qui en découlent, les arrestations et executions des opposants…

Le fait qu’elle nous raconte cela de son point de vue (qui change en fonction de son age) apporte une sensibilité au ton juste. Elle a su créer la distance nécessaire pour pouvoir raconter ces drames (familiaux et politiques) sans Pathos ni sensiblerie vulgaire. Son graphisme tout en rondeur contraste avec la maîtrise d’un noir et blanc strict. Ce style particulier, simplifié (et non simpliste) contribue à l’universalité de son propos et permet une identification forte du lecteur.

Son adaptation en DA avec son ami Winshluss est vraiment réussi. Bien évidemment, elle n’a pu tout retranscrire et a plutôt privilégié la dimension existentialiste et familiale de son récit. Le contexte politique y est donc moins développé, mais pas occulté pour autant. Il demeure le décor ambiant de sa vie en Iran.

JC Menu avait dit qu’il ne sortirait jamais d’intégrale (de Persepolis ou d’autres séries de son catalogue). Bien heureux qu’il y ait quand même cédé !

JADE (revue) – 6 Pieds Sous Terre

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Dernier numéro

Chaque magazine de BD a des intentions, des objectifs (et des moyens) qui lui sont propre. Différentes manières de concevoir, présenter, critiquer, penser la Bande Dessinée… 
De fait, la plupart sont des catalogues, des vitrines, permettant aux maisons d’édition de présenter leurs séries avant de les éditer… Que leurs nouveaux auteurs trouvent un public… Que leurs ouvrages se vendent…Cela se vérifie aussi bien chez les grandes maisons (Dupuis-Dargaud-Lombard avec Spirou Le Strip ou Kid Paddle, Soleil avec Lanfeust Mag, Glenat avec Tchô, et qui a récupéré L’Echo des Savannes, etc.) que chez les « indépendants » (Audie avec Fluide Glacial, les éditions du Zebu avec le Psikopat, l’Association avec Lapin, Les Requins Marteaux avec le formidable et regretté Ferraille Illustré…)
Un Art, la Bande Dessinée est également un produit de consommation culturelle. Il faut bien que les artistes vivent… C’est le but de moult publications périodiques que de promouvoir leurs produits « maisons ».
Je ne critique pas cet état de fait, au contraire. En tant qu’ amateur (donc consommateur) de BD, je suis heureux de voir que le marché se porte bien. Avoir un maximum de choix, faire des découvertes… C’est pour moi la vocation première d’un magazine, d’une revue… Et même si la presse BD se porte un peu mieux depuis quelques temps, je déplore qu’il n’y ait plus de choix correspondant à mes attentes (une vraie ligne éditoriale qui ne soient pas qu’une suite de présentation d’albums, développant un vrai sens critique mais surtout, nous proposant des histoires inédites, de nouveaux auteurs…
Nombre de revues, de fanzines (PLG par exemple) mériterait d’être diffusés en kiosque, plus accessibles…

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Deuxième formule

C’est donc par hasard, entre deux BD du rayon « indépendants », que je tombe sur le Jade 2503U , la revue des éditions 6 Pieds Sous Terre. Je croyais à une nouveauté mais en fait, cette revue existe depuis très longtemps… D’abord sous la forme d’un fanzine de cultures alternatives (BD, Bruits, B-movies…), 64 pages, distribué dans des librairies spécialisées et dans les kiosques du sud-ouest, de 1991 à 1995. Elle fut consacrée par des prix dans sa catégorie au festival d’Angoulême (1992) et au festival d’Audincourt (1994). 10 numéros furent publiés. De 1995 à 2003, une nouvelle mouture comprenant 26 numéros fut disponible dans tous les kiosques et dans des librairies spécialisées en France, Belgique et Suisse. Ce fut la principale revue qui accompagnât et se fit l’écho des nouvelles tendances de la bande dessinée des années 90. Des auteurs comme Bouzard, Winshluss, Colonel Moutarde, Cizo, Witko, Vanoli, Ambre, Kaze Dolemite, Baladi, Blanquet, Matthias Lehmann, Tirabosco, Jampur Fraize, Monsieur Vandermeulen etc. y aiguisèrent leurs crayons et gagnèrent leur public. Cette troisième version, disponible uniquement en librairies spécialisées, entend donner la parole à ces mêmes auteurs ainsi qu’à de nouveaux et jeunes auteurs, directement influencés par cette génération.  (source)

Revue d’humour décalé, Jade fait parti de la même famille que Lapin ou Ferraille Illustré . C’est d’ailleurs avec plaisir qu’on y retrouve des anciens de Ferraille (Guerse & Pichelin, Bouzard, Besseron, Cizo, Witko, Winshluss… J’aime bien cette idée de « famille » que l’on peut retrouver dans (et entre) certains magazines. Comme par exemple l’équipe de Fluide qui possède un esprit particulier qu’elle partage avec celui du Psikopat ou de Charlie
Voici l’intention de l’actuel rédacteur en chef de Jade , Jean-Philippe Garçon : « …un espace d’expression qui peut intéresser des tas de gens, des gens avec qui on ne peut pas nécessairement faire un livre de but en blanc, et donc pouvoir proposer une revue, c’est toujours un bon terrain pour voir comment les collaborations se font, et que les gens puissent gagner en expérience aussi avec un tel support. De fait, relancer Jade est vraiment parti de ce constat… »
Voilà qui donne du sens à cette revue ! 

Mais au fait, qu’est ce qui distingue une revue d’un magazine ?
Selon Wikipedia : « Une revue est une publication périodique (une fois par semaine ou par mois ou plus) spécialisée dans un domaine précis tandis qu’un magazine est une publication périodique, le plus souvent illustrée, traitant de divers sujets ou parfois spécialisée. » ??!! Encore une définition hasardeuse de la Free Encyclopedia ? Ceci dit, ces deux mots sont des synonymes : publication périodique, parfois spécialisée… Cette définition colle très bien au fanzine également… Quelles différences alors ? Outre le format et la périodicité, je ferai pour ma part une distinction au niveau de leur distribution : les magazines sont plutôt vendus en presse, dans les kiosques (Fluide , Psikopat, etc.). Les revues, dans les librairies spécialisées et grandes enseignes (9ème Art , l’Eprouvette , etc.). Les fanzines, plutôt par correspondance ou dans les lieux spécialisés (conventions, festivals, librairies…)

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