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Lartigues et Prévert – Benjamin Adam (La Pastèque, 2013)

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Lartigues et Prévert, ce sont deux associés (se présentant comme VRP pour une marque de cigarettes) qui se mettent au vert suite à une affaire qui a mal tourné. L’histoire débute lorsqu’ils arrivent à la maison de famille de Lartigues, isolée dans la campagne ardennaise. On découvrira au fil de la lecture les événements qui les ont amenés à se planquer, l’arrestation du garagiste Régis, les contactes avec leur complice Jules, le cadavre dans le coffre de la voiture… En parallèle, Lartigues tombe amoureux d’une jeune serveuse croisée dans le train. Plus préoccupé à flirter avec elle (et à faire des kilomètres en vélo pour la voir) qu’à trouver une solution à ses problèmes, il ne semble pas avoir conscience des risques qu’il encoure. Comme si la fuite dans cette romance avortée l’absoudrait de ses méfaits. Cependant, on enterre pas si facilement un cadavre compromettant. Surtout quand un autre se fait accuser à sa place. Prévert lui, est plus préoccupé par leur situation et s’inquiète (à juste titre) des répercussions sur sa femme et son fils. Une distance s’installe entre les deux amis…

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Au premier coup d’œil, on pense à Chris Ware, avec ces structures complexes, cette pseudo perspective cavalière, ces pages hyper-saturées de détails et pourtant parfaitement lisibles. Cette mise en page, faite d’imbrication de cases et de motifs aux formes géométriques, est à l’avenant d’un récit aux nombreux tiroirs et fausses pistes. Si l’histoire n’a dans le fond rien d’orignal, les choix narratifs de Benjamin Adam sont osés et judicieusement exploités. A l’instar d’un Anthony Pastor, c’est bien le développement de l’histoire, l’articulation entre tous les éléments (protagonistes, situations), le rythme créé par cet enchevêtrement de récits parallèles qui a attiré toute son attention. Tous deux partagent un goût prononcé pour ce que je nommerai le ‘polar intimiste’. Des intrigues noires, touchant des personnes banales, bancales, dans lesquels on peut facilement s’identifier. Ils accordent toute leur importance à l’aspect existentiel de leurs personnages, plus qu’à l’intrigue en elle-même.

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Adam entrecoupe son récit de diverses « fiches techniques », des focus d’une page ou deux sur tel personnage secondaire (la femme et l’enfant de Prévert), tel objet important (la voiture, la carabine). Il parsème des témoignages recueillis auprès du voisinage. Un entracte évoquant des souvenirs d’enfance de Lartigues nous en apprend plus sur sa personnalité. Adam sème ainsi les éléments de compréhension de l’intrigue, qu’il nous faut resituer dans leur temporalité. Un code couleur apporte une parfaite lisibilité à l’ensemble. L’intrigue principale est à dominante gris-verte, les focus sont en rouge, les témoignages en jaune, les flash-back réunissent les trois couleurs principales. Son graphisme appliqué, au trait fin et aux formes stylisées, dresse des portraits sensibles de personnages fragiles, totalement dépassées par les événements. Ce qui les rend attachant.

Cet album nous le confirme, Benjamin Adam est un auteur à suivre…

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Interview

Le cri de la fiancée – Anthony Pastor (Le Monde-SNCF, 2014)

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A défaut de satisfaire ses employés et ses usagers, la SNCF comblera les fans de polars et de bandes dessinées. Pour cette nouvelle période estivale, les petits Polars (édités en partenariat avec le Monde) fleuriront encore sur les rayons des buralistes et autres kiosques à journaux (de gare, ça va de soit).

Après cinq nouvelles illustrées au casting alléchant (Loustal, Berberian, Le Roy & Götting, Slocombe & JC Denis…), c’est Anthony Pastor qui se charge (scénario et dessin) de la première bande dessinée de la saison. Un petit polar de 40 pages qui condense tout le savoir faire de l’auteur.

En quelques traits expressifs et contrastés, Anthony dessine des personnages attachants, portant sur eux tout le poids de leur existence. Des personnes ordinaires, auxquelles on s’identifie fortement, tant leurs failles font écho aux nôtres.

Une narration fluide et concise, qui prend le temps d’installer un climat aussi étrange que familier. Pas d’héroïsme superflu ni situations abracadabrantes, Le cri de la fiancée nous raconte un sordide drame familial (ah, la jalousie d’une mère !), révélant ainsi une terrible vérité : nous ne connaissons jamais vraiment ceux qui nous entourent.

C’est l’amère constat que fera Julien qui, installé dans son chalet de montagne, entendra des cris répétés venant de la maison des Anthonioz. Ce qu’il découvrira sur place n’a pas fini de le hanter, devenant ainsi le témoin impuissant d’un drame intime qu’il n’avait à priori aucune raison de connaitre. Un récit sans concessions, d’une noirceur implacable, qui aborde les thèmes de l’isolement affectif, de l’incommunicabilité dévastatrice entre les êtres, qu’il soit parents ou voisins.

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Ent’revues

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L’aurions nous enfin ce magazine de critique de bande dessinée tant attendu, qui rend pleinement compte de la richesse et la créativité du neuvième art, de sa production et de ceux qui la font ? Il semblerait en effet. Ka Boom est une revue trimestrielle qui prend le temps d’analyser, de rencontrer, de comprendre, sans céder aux sirènes de l’actualité immédiate (voire l’interview de Joe Matt qui n’a rien produit depuis plus de dix ans). Et sans pour autant se déconnecter du milieu, comme en attestent les dossiers concernant le festival d’Angoulême ou les dernières nouveautés éditoriales (en avant-première pour certaines). Du « mainstream » (Schtroumpfs, Asterix, Spirou), aux « indépendants » (Daniel Clowes, Blutch, Sfar & Trondheim, Ruppert & Mulot…), des anciens (Gus Bofa, Herriman, Don Rosa, René Follet) aux incontournables (Tardi, Corben, Jaime Hernandez, Willem, Floc’h, Gipi…), sans oublier les petits nouveaux (Nadja, Joff Winterhart), la rédaction évite tout clivage et guéguerres de chapelles.

Le choix des artistes et des œuvres présentées me convient tout à fait. Proposer des dossiers qui ont l’intelligence d’éviter les traditionnels écueils de l’hagiographie (bio-biblio), en abordant l’Œuvre d’un auteur sous un angle original (l’influence de Moebius sur les auteurs japonais, l’influence de Gus Bofa sur les dessinateurs contemporains…). Susciter des rencontres entre artistes (interviews de Dan Clowes par Pirus et Mezzo, Peter Belgvad par JC Menu, Joff Winterhart par Nine Antico, Willem par Morvandiau…), établir des liens inattendus (les schtroumpfs et le dadaïsme), créer des ponts entre les continents et les époques, telles sont les ambitions réussies de Ka Boom.

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Troisième numéro pour le bimensuel Aaarg, qui garde le cap et semble avoir trouvé son rythme de croisière (et ses lecteurs). C’est une bonne chose, car cette revue possède de grandes qualités, tant formelles que de contenus. Son format d’abord, très grand, épais et coloré, associé à une qualité d’impression impeccable, m’évoque le regretté Ferraille Illustré. Une revue hors norme qui « ne rentrera jamais dans ma petite bibliothèque toute moite » (comme indiqué au dos du Ferraille n°27). Son contenu est riche et généreux (188 pages plus des posters), à l’image des collaborateurs du rédac’chef Pierrick Starsky. Petit name-dropping qui en dit long : Anthony Pastor,Tanxxx, Fabcaro, Terreur Graphique, Pixel Vengeur, Salch, Pochep, Bouzard, Sourdrille, B-gnet, Rifo, Caritte, Reuzé, Jürg…

La comparaison avec Ferraille ne s’arrête pas là. L’humour varié (potache, satirique, second degré, con, etc.) et la diversité graphique sont au rendez-vous. Son contenu alterne entre courtes planches de gag en strips (avec entre autres le Grotext d’Olivier texier, Paf et Hencule de Goupil Acnéique…) et longs récits d’une vingtaine de pages (Pastor dans le n°1, Caritte, Rifo et Starsky dans le n°3). Le tout entrecoupé de dossiers complets et bien ficelés qui parfois, en particulier « les chroniques de la bouche bée », flirtent avec l’esprit « Echo des Savanes », photos racoleuses en moins. Sans oublier des zooms sur des artistes-illustrateurs : Laurent Durieux, Il Gatto, Riff Reb’s ou Julien Loïs. Bien qu’étant une revue de dessins et d’illustrations, Aaarg n’a pas peur des mots. On peut trouver des pages entières de nouvelles inédites sans une seule illustration. Ce qui contribue à la diversité de l’ensemble. Une revue à suivre…

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Alimentation générale, de la jeune maison d’édition indépendante nantaise Vide Cocagne, est née de l’initiative de l’excellent Terreur Graphique (ce qui s’annonce bon !). Une sorte de fanzine de luxe sorti de manière plutôt confidentielle en juin 2011, qui en est actuellement à cinq numéros. Une revue placée sous le joug de l’ « umour et bandessinée ». Pas étonnant dans ce cas de retrouver cette constellation d’auteurs qui gravitent autour des planètes Fluide, Psikopat, Jade, Aaarg ou feu-Ferraille, coutumiers de ce genre de production (Guerse, James & Boris Mirror, Fabrice Erre, Gilles Rochier, Pixel Vengeur ou Pochep). Merci à l’ami Nantua de m’avoir offert ce premier numéro, exclusivement composé d’histoires courtes dessinées, certaines reliées autour du thème de la bouffe (d’où le titre), sans aucun rédactionnel. Ça se lit vite mais c’est bien foutu. J’ai hâte de me procurer les autres numéros…

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Le sympathique et généreux Mael Rannou est un fervent défenseur de la small press. Aussi bien conservateur que créateur de fanzines, on retrouve sa plume, tout aussi affutée que son œil, dans les pages des webzines 1 fanzine par jour ou Du9. C’est après s’être découvert un intérêt commun pour Imagex, que j’ai fait la connaissance de ce passionné d’auteurs « à la marge », un érudit en matière de bandes dessinées autres, non formatées, sortant des carcans du « mainstream ». Faisant volontiers tribune à des auteurs, séries ou périodiques qui souffrent d’un flagrant déficit d’image et d’intérêt (et pourtant !). Chroniqueur, scénariste, éditeur, rédacteur en chef mais également dessinateur, Maël cumule les casquettes sans pour autant perdre en cohérence. Je lui commande sur son site deux numéros de son chouette fanzine Gorgonzola (nominé mais malheureusement pas primé cette année à Angoulême !) dont le dernier en date comporte un dossier complet (au moins un tiers du fanzine) sur un auteur rare et singulier : Jean Beguin, alias Poirier, le créateur d’Horace et Supermatou, qui a fait la joie des lecteurs de Pif gadget, dont je fait parti (autre point commun avec Maël). Un dossier fait d’interviews (de collaborateurs et amis de Poirier), de fragments d’une étude stylistiques, d’une biographie complète, de dessins inédits et d’hommages rendus à ce grand artiste qui aura influencé un très grand nombre d’auteurs contemporains. Le reste de ce Gorgonzola 19 est essentiellement composé de bandes d’auteurs de grandes qualités (Vincent Lefebvre, LL de Mars, Marko Turunen, Victor Hussenot…) dont quatre planches inédites d’Imagex. On retrouve dans le numéro 14 les excellents Fafé, Simon Hureau, Benoît Guillaume, Lionel Richerand, Gilles Rochier, Thiriet, Emmanuel Reuzé, jean Bourguignon, Marko Turunen… Tout de bon !

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En bonus, Maël m’offre les deux premiers numéros de Ceci est mon corps (le troisième vient de sortir). Je découvre grâce à lui une catégorie de fanzine toute personnelle, que l’on nomme les égozines (pas étonnant qu’il dédie ses deux numéros respectivement à Mattt Konture et Julie Doucet, auteurs de l’égo devant l’éternel). Un fanzine non pas exclusivement réalisée par la même personne (on peut trouver plusieurs auteurs au sommaire) mais possédant un unique et exclusif sujet : l’auteur-créateur du fanzine lui-même. D’où ce titre on-ne-peut plus explicite et justifié. Car loin de se prendre pour le nouveau messie du Do It Yourself, il n’hésite pas à inviter des collègues et amis pour enrichir les points de vue et ainsi apporter une certaine objectivité sur le sujet. Maël se raconte sous toutes les coutures avec une authentique sincérité, à l’image de ses dessins maladroits et pourtant parfaitement maitrisés.

L’impression d’un projet inintéressant et stérile disparait rapidement face à cette authentique démarche d’auteur. Bernard Joubert l’explique parfaitement en préface du deuxième volet : « La BD comme une écriture, ni art ni littérature ni industrie […] Un égozine produit sur moi l’effet d’une rencontre amicale. Un ami me raconte les derniers événements de sa vie. Si je connais l’auteur, ça fonctionne sans coup férir. Si je ne le connais pas, ça m’en donne malgré tout l’illusion. Cette impression de proximité ne se produit pas quand la même chose est imprimée pour un large public ».

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Preuve s’il en est que la découverte d’un fanzine se fait souvent par la rencontre avec l’un de ses créateurs. C’est en discutant avec Patrick Grée (libraire vraiment sympathique de la librairie Polis de Rouen), autour d’une exposition des planches d’Anthony Pastor (Las Rosas et Castilla Drive), que j’apprends l’existence de ce fanzine seino-marin qui a connu son heure de gloire à la fin des années 80 (ayant reçu l’Alph’Art Fanzine en 1989). Sorti peu de temps après le remarquable BDétritus, Café Noir possède un aspect bien plus pro. Papier glacé, maquette maitrisée, invités de premier ordre, articles érudits, auteurs maisons de grande qualité, Café Noir est donc ce que l’on nomme un prozine, spécialisé dans le polar et la bédé, qui aurait mérité une plus grande longévité. Ce troisième numéro comprend des chroniques régulières d’albums ou de romans de genre (rédigées par Patrick), des interviews (pour ce troisième numéro : Pierre Christin, Jacques Ferrandez ou Jean Vautrin), un dossier sur les scénaristes et bien entendu, des histoires par la bande (noires et parfois fantastiques). Si certaines fleurent bon l’amateurisme, la plupart font preuve d’une grande maitrise et n’ont pas à rougir face à la production de l’époque (mentions spéciales à Pinelli dont le style se situe entre Duveaux et Schultheiss ou JP Réguer, qui évoque un croisement entre Goossens et Alexis).

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Quand je trouve des numéros de BDétritus, je les prends. Même si je les ai déjà. Car ce fanzine m’a ouvert à cette autre bande dessinée, faite par passion et non pour le pognon. Découvert lors de mon premier festival bd (à Yainville en 1987), dont la mascotte était Smurgle le furoncle, l’un des personnages loufoques du dessinateur Ol, BDétritus possède la forme classique d’une revue de bande dessinée : alternance de chroniques d’albums (et de disques), gazette d’informations, interviews (de Druillet, Delporte ou Vatine & Cailleteau) et planches d’auteurs maisons (le génial Turlan, Covello et Fred Duval avec leurs histoires expressionnistes dignes des contes de la crypte, le style destroy de Girard ou les planches sous forte influence « muñozienne » de Izquierdo). Si certains, dont Fred Duval ou Christophe Dépinay dans une moindre mesure, font toujours parti du paysage bédé actuel, bon nombres de ces dessinateurs ont disparu de la circulation. Dommage car certains (Turlan ou Ol, entre autres) possédaient d’indéniables qualités.

 

Festival BD Normandiebulle (Darnetal, 2013)

Festival BD Normandiebulle (Darnetal, 2013) dans Evenements culturels normandiebulle

18ème édition du festival normand de la bande dessinée, je m’y suis rendu afin de rencontrer trois auteurs que j’apprécie particulièrement.

Terreur Graphique, un régulier des périodiques Jade ou Fluide Glacial, au style humoristique trash et déjanté. Mais c’est son remarquable album Rorschach qui m’a réellement bluffé. Dans cet ouvrage, Terreur se livre sans tabou et aborde le décès de sa mère de manière quasi autobiographique. Il m’explique qu’il s’est appuyé sur son propre vécu pour le transcender en une histoire où les délires narratifs rivalisent avec cette outrance graphique incroyable. Pour lui, la forme a naturellement découlé du fond. Il n’a pas cherché à faire « expressionniste », c’est le sujet qui l’y a amené.

Il est sensible au fait que je lui parle de cet album, la plupart des gens qu’il rencontre ne connaissent que l’aspect humoristique de son travail. Il est temps pour eux de réparer cette erreur…

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Lionel Richerand, que je connais pour ses illustrations et son « work in progress » disponibles sur son site. Comme il me le confie, Dans la forêt est son premier livre de « pure » bande dessinée, dans lequel il s’est pleinement confronté aux contraintes de la discipline : cases, planches, séquences, narration… Nous avons ensuite échangé sur nos découvertes musicales du moment, ses lectures (il lit actuellement Le monstre dans l’art occidental de Gilbert Lascault) et bien sur, de dessin. Je lui demandais s’il en jetait souvent, ceux dont il n’était pas satisfait. Il m’explique que du fait de dessiner sur cahier (que je feuillette, admiratif), il garde les ratés, les mets de côté et y reviens plus tard pour retravailler dessus et repartir sur une autre idée. Du coup, rien n’est perdu et des accidents peuvent l’amener à trouver d’autres chemins, d’autres formes…

La prochaine fois Lionel, on prendra le temps de boire un verre et continuer la discussion…

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Anthony Pastor, à qui je n’ai pas manqué de dire à quel point j’ai apprécié son Las Rosas. Nous avons bien sur discuté de la genèse, du fait qu’il ait centré son travail sur la juste articulation entre les divers récits et personnages de cet album choral. C’est en voyant un reportage sur un village africain, uniquement composé de femmes rejetées de diverses tribus, qu’il a eu l’idée de cette ville, croisement de divers destins et véritable personnage central de l’histoire. Plus que le dessin ou les dialogues, c’est l’enchaînement des diverses séquences qui a attiré son attention, de manière à rendre crédible l’ensemble, tout en prenant le temps de développer la personnalité de chaque protagoniste.

Son Castilla Drive est de la même trempe. Passant cette fois ci à la couleur, Anthony conserve cette faculté à rendre attachant ces personnages de papier…

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Trois belles rencontres, riches d’échanges sympathiques, au ton juste, qui m’auront permis de mettre un visage sur ces noms. Eux aussi d’ailleurs, car tous trois connaissaient mon modeste blog et j’avoue en tirer une jolie satisfaction.

Bien entendu, je reparlerai plus en détail de ces trois albums…

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