Publié 14 octobre 2008
dans Plein les ouies
Groupe indispensable, il me semble évident qu’on ne pourrait dresser une discographie idéale sans citer au moins un album des Beastie Boys ! Ces 3 blanc-becs qui ont révolutionné le rap, en y intégrant les éléments rock, fusion ou hardcore. Il faut dire que Mike D, Adam et Adrock ont commencé par jouer du punk avant de produire du hip hop. Ca laisse des traces, forcement. Mais quel album choisir parmis leur discographie incroyable ? « ill communication », « Paul’s boutique », « licensed to ill », « hello nasty »… Autant prendre cette anthologie « the sounds of science » qui regroupe en 42 morceaux, toutes les périodes (et tous les styles) des Beastie Boys : punk, rap « old scool », fusion, jazz, country…
Je vous recommande également (et chaudement !) l’écoute de cet autre album, l’ instrumental et jazzy « the in-sound from way out », une compilation des titres instrumentaux des sessions Check Your Head et Ill Communication, dans laquel chaque beastie joue de son instrument de prédilection : guitare, basse et batterie. Superbe !
site officiel
Publié 11 octobre 2008
dans Plein les ouies
Collectif islandais composé de 9 artistes d’horizons divers, chanteurs, musiciens, stylistes, vidéastes… On raconte que ce serai lors de la réalisation de la musique de leur film qu’il auraient décidé de produire cet album. A la fois dansant et planant, Polydistorsion est un mélange réussi entre pop, éléctro-funk, musique d’ambiance et sonorité techno. Mais attention, ce n’est pas du sous-Björk !
Gus Gus possède une vraie identité, une vraie originalité, un univers bien à eux. Ce ne sont pas des « faiseurs ». Comme l’explique Stephen, un des membres : « Au début d’un morceau de Gus Gus, il y a toujours une mélodie, le son, le choix des boucles n’intervient qu’après ». ( Magic! #12, mars/avril 1997)
Publié 9 octobre 2008
dans Plein les ouies
Bring It On
Excellent groupe anglais (malgré ce que pourrait nous laisser penser son nom) peu connu dans nos contrés, Gomez, c’est trois chanteurs-guitaristes, un batteur et un bassiste qui produisent une musique pop-rock, teintée de Jazz, de Folk ou d’électro. Il n’y a pas de leader vocal, Ben Ottewell (dont la voix ressemble beaucoup à Eddie Vedder de Pearl Jam), Ian Ball et Tom Gray alternent au chant quasiment à chaque morceau, mais savent aussi créer des harmoniques de voix magnifiques…
Depuis 1998, ils sortent quasiment un album par an. Huit en huit ans d’existence (cinq créations, deux « faces B & raretés » et un live, sans compter les nombreux maxis)! Cette productivité n’enlève rien à la qualité de leurs albums. Gomez est un groupe qui mûrit au fil du temps, maîtrisant de mieux en mieux leurs instruments, cherchant toujours à évoluer. Bien sûr, leur style particulier est reconnaissable mais ils savent s’aventurer dans des domaines à priori éloignés de leur univers (comme sur l’album « in our gun »), tout en restant cohérent.
Pour découvrir Gomez, rien de mieux que d’écouter leur deux premiers albums : Le très pop « Bring it on » et le plutôt rock « liquid skin ».
Liquid Skin
La grande majorité de leurs pochettes sont des reproductions de superbes tableaux de Reggie Pedro ou de Jonathan Purday.Site officieL
Publié 6 octobre 2008
dans Plein les ouies
Déterminer quel est le meilleur album de Radiohead est quasiment impossible, tant leur discographie est remarquable de constance. Il suffit d’écouter leur dernier « In Rainbows » pour s’en convaincre une nouvelle fois. Leur musique est à la fois cérébrale et vicérale, intellectuelle et charnelle…
C’est donc plutôt par affection que par raison que je choisi « Kid A », pour l’étonnement et l’émerveillement qu’il m’a procuré à la première écoute (et encore maintenant). Quelle claque !
Ils auraient pu continuer dans la voie qu’ils avaient tracé, c’est à dire une pop-rock flirtant sur le progressif à la Pink Floyd. Au lieu de ça, ils sont partis vers l’expérimentation électronique (influencé par les travaux d’Aphex Twin et le label Warp) ou le Free-Jazz. Ce qui en a agacé plus d’un, c’est leur coté arty-intello, le fait qu’ils aient à tout pris chercher à dérouter leurs auditeurs. Je le conçois, mais en réécoutant cette album, je me dis qu’il n’y a rien de gratuit. Tous les effets, les bidouillages sont au service des chansons. Et quelles chansons ! Cet album nous prouve que Thom Yorke demeure un des meilleurs song-writer de sa génération, voire le meilleur…
Publié 5 octobre 2008
dans Plein les ouies
je conseille vivement de vous procurer ce superbe album de Damon Albarn qui nous démontre la richesse et le talent du bonhomme. Alors que la plupart des artistes rock restent dans la lignée de ce qu’ils savent faire (les frères Gallagher, par exemple), Damon lui ose prendre des risques et se forge une carrière pour le moins éclectique. Il sait prendre des chemins détournés (vers la musique africaine, le rap ou la musique de film) afin d’enrichir ses chansons, ses compositions, son univers… Il est d’ailleurs intéressant d’écouter le dernier Blur (think tank), le dernier Gorillaz (demon days), son projet « the good, the bad and the queen » -avec, excusez du peu, Paul Simonon (bassiste de The Clash), Tony Allen (La batterie chez Fela Kuti c’est lui) et le guitariste de TheVerve, Simon Tong !- et ce Mali Music en mode aléatoire et d’essayer de retrouver de quel album vient les morceaux. On se rend compte qu’il y a une unité certaine (la voix bien sur, la guitare, le piano aussi) bien que les sons et la production soient différents. Damon Albarn est actuellement un des Artistes les plus singulier et les plus passionnant de la musique « populaire ».
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