Publié 28 octobre 2008
dans Plein les ouies

C’est l’ami Vidocq qui m’ a offert ce disque et je dois dire que c’est un beau cadeau. Ce jeune pianiste (né en 1970) est considéré comme un petit génie par les spécialistes et les érudits de Jazz. Etant plutôt inculte en la matière, je suis malgrès tout entré rapidement (et pleinement) dans son univers.
Dans cet album, il reprend un morceau de Radiohead (exit music) et un de Nick Drake (river man), magnifiques. Pour le reste, je ne sais pas si ce sont des reprises ou des compos, mais peu importe, l’ensemble est superbe. Brad Mehldau : piano / Larry Grenadier : contrebasse / Jorge Rossy : batterie.
Publié 25 octobre 2008
dans Plein les ouies

Découvert suite à la lecture d’un article paru dans télérama, je suis immédiatement devenu fan de cette formation à géométrie variable (comprenant en gros une quinzaine de membres), initialement fondée par Kevin Drew et Brendan Canning. Groupe indépendant, ses influences vont de la new wave (plutôt New Order) à la Pop, en passant par la Folk, le Rock indie ou expérimental (genre Tortoise). A ranger entre Pavement et Sigur Ros.
Ils viennent de sortir un nouvel album, qui fait suite à celui de l’année dernière. Ces deux disque sont présentés comme les projets solo des deux têtes pensantes du groupe : Kevin Drew et Brendan Canning. Et ce sont bien là deux albums du Broken (et non deux « demi-albums »), grâce auxquelles on se rend compte de ce que chacun apporte à l’univers musical du groupe : Kevin est plutôt dans un format pop-folk, alternant les ambiances éthérées, acoustiques ou noisy. Brendan est quant à lui plus référencé rock, new wave ou funky.
Ces deux albums forment un double, j’y retrouve le son « Broken » (noisy-post-rock) que j’aime… J’ai une préférence pour Spirit if… Je vous conseille leurs 6 albums, ils sont tous bons. Mais écouter leurs 2 premiers : « feel good lost » et « you forgot it in people », reste la meilleure façon de découvrir ce groupe génial !

site officiel : Arts & Craft
Publié 24 octobre 2008
dans Plein les ouies

Aaah PJ Harvey ! quelle classe !
J’ai vraiment accroché à partir de cet album qui depuis, est devenu un Classique des années 90. On y trouve surtout des morceaux de blues minimaliste (« to bring you my love », « working for the man », « teclo » ou « I think I’m a mother ») mais aussi de rock indus (« meet ze monsta », « long snake moan »), une sorte de rock-flamenco (« send his love to me ») et surtout de magnifiques chansons pop vénéneuses (« C’mon billy », « down by the water » et « the dancer »). Un album riche (malgrès le minimalisme ambiant), fort (malgrès la fragilité de la voix) et beau !
Voici un extrait du Poulpe (« la petite écuyère a cafté ») de J.B Pouy, qui nous en dit beaucoup sur PJ : » En sortant du Balto, il fit un détour par le juke-box, d’où sortait une voix incroyable, immature et apprivoisée en même temps, une musique magnifique, lourde, simple, un trauma plus qu’une émotion. Un type était accoudé près de l’appareil. — C’est Green Day ? demanda sûr de lui Gabriel. Le jeune homme le regarda comme si on venait de lui dire que Balladur reformait Nirvana. — Non. vous vous foutez de moi ? C’est PJ Harvey. The Dancer. Le plus beau morceau de l’année. — Ah ! «

Publié 20 octobre 2008
dans Plein les ouies

Pas vraiment une musique de film au sens propre du terme, la B.O. de O’ Brother est plutôt une compilation de chansons appartenant au patrimoine folklorique des états-unis. On a vraiment l’impression de découvrir les fondements même du Blues, du Gospel ou de la Country… Comme par exemple, sur le morceau d’ouverture « Po Lazuras » de James Carter & the Prisoners, un Gospel dans lequel la rythmique est marquée par le bruit des marteaux frappant la pierre. Les frères Coen ont réalisé un remarquable travail de recherche pour constituer cette B.O., élément principal de ce film génial. Un document sur l’origine de la musique américaine à posséder !

Publié 15 octobre 2008
dans Plein les ouies

Cover Art de Victor Gastelum
Depuis leur premier album, Joey Burns (guitard/chant) et John Convertino (batterie) développent un univers original et singulier. Originaire de Tucson en Arizona, la musique de Calexico se situe entre la pop anglo-saxonne et la musique traditionnelle mexicaine, entre le jazz et Morricone. Mais le tout avec une cohérence et un style qui leur est propre, grâce notamment à la superbe voix de Burns et au jeu particulier de Convertino. La discographie de Calexico est remarquable, même si avec le temps, les derniers albums paraissent moins « originaux ». Ce Feast of Wire est à mon avis le plus abouti.
Calexico est une ville située à la frontière du Mexique et de la Californie. Le décor est planté…
Un superbe concert « World Drifts In »(2004) est disponible en dvd. Ils y invitent une troupe de mariachi (Luz de Luna) et Francoiz Breut, dont ils reprennent la chanson « si ti disais », de l’album « feast of wire » justement.
casadecalexico
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