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Musée Gustave Moreau & Expo Frank Cho (2010)

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Petite virée parisienne en cette journée du 29 mai avec l’ami Swamps, qui voulait à tout prix voir l’exposition de Frank Cho à la galerie 9ème Art, dans le neuvième arrondissement de Paris. Je profite de la proximité pour lui proposer d’aller également au musée Gustave Moreau. Les horaires d’ouvertures nous ont imposé l’ordre des visites : ce sera Moreau d’abord, puis Cho ! L’esthétique de la surcharge colorée face au noir et blanc épuré.

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La maison-musée Moreau est une belle curiosité. Un très bel endroit. Nous visitons en fait la maison familiale de Gustave, dans laquelle il vécu d’abord avec ses parents, puis avec sa mère, et enfin seul, jusqu’à sa mort. Le premier étage donne sur ses appartement (sa bibliothèque, son bureau, sa chambre). C’est une impression bizarre que de se promener dans ses murs. On s’imagine le croiser au coin d’une porte… Le deuxième étage est composé d’une grande pièce, très haute de plafond, plutôt lumineuse, qui devait être son atelier. S’y trouve le superbe escalier conçu par Albert Lafon, qui donne accès à une autre grande pièce, moins haute, mais toute aussi imposante. Toutes ses grandes compositions y sont accrochées. On constate d’ailleurs qu’il travaillait sur plusieurs à la fois.

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Bon nombres de ses tableaux sont inachevés. On se rend compte grâce à cela comment procédait Moreau. Il semblait poser la couleur d’abord, à grand coups de pinceaux « malhabiles » afin d’avoir une vision d’ensemble des contrastes, de la composition. Puis par dessus, il esquisse, dessine les formes. Ensuite il travaille la matière, la lumière, les ornements… Ce qui crée un style particulier, involontaire, de formes dessinée en aplats sur des volumes colorés. Proche de ce qu’a pu faire par la suite un Raoul Dufy… Sont également exposés ses sculptures, de petits formats qui devaient lui servir d’étude pour les postures, les mouvements de ses personnages. Son musée vaut également pour la richesse de ses dessins et esquisses, qui sont habilement rangées sous verre, dans des coffrages en bois, le long des murs sous les fenêtres. Moreau est un dessinateur virtuose. Peintre emblématique du symbolisme, ses thèmes font directement références à la mythologie grecque et romaine. Il faut avoir révisé ses cours pour comprendre la portée symbolique de ses tableaux (Prométhée, Salomé, Oedipe…). Etonnamment, il arrive parfois de tomber sur des toiles naturalistes, représentant un paysage de montage, une rivière…

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Autre lieu, autre époque, autre conception artistique : Frank Cho, qui exposait à la galerie 9ème Art du 27 mai au 16 juin. Une expo-vente comprenant une bonne centaine de dessins et planches originales du dessinateur, réparties dans l’unique salle de la petite galerie. L’occasion pour moi de découvrir cet auteur qui a revisité les grands classiques du comics : Thor, Hulk, Conan, les Fantasic Four… Précis, méticuleux, Cho bosse à l’ancienne, à l’encre sur papier. Ses quelques dessins en couleurs aquarelles démontrent une grande maitrise. Mais surtout, j’ai apprécié son trait, à la limite de la ligne claire (en aplat, peu d’ombres…), qui apporte une grande clarté (le blanc domine!) à des composition pourtant chargée, mettant en scène de nombreux personnages. Il représente des scènes de batailles épiques, titanesques, mais toujours lisibles, jamais saturées… Des oeuvres d’une classe folle !

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La surcharge des formes, des couleurs de Moreau fit face à l’économie des traits et des motifs de Cho. On peut cependant observer quelques similitudes entre ces deux oeuvres. Ils ont tous les deux un goût prononcé pour l’épique et les personnages mythologiques. Deux esthétiques opposées mais agréablement complémentaires…

Musée Gustave Moreau

Site de Frank Cho

Galerie 9ème Art

Florence Cestac – Exposition (Hôtel de Région / Rouen)

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C’est dans une grande salle flambant neuve de l’Hôtel de Région, de forme ovale et très lumineuse, que se situe l’exposition Florence Cestac. J’y suis seul et le resterai tout le temps de ma visite. Etonnant. J’avais envie d’interpeller les passants à travers la baie vitrée, leur dire de venir profiter des œuvres originales de cette artiste bourrée de talent. Et puis non. Après tout, il y a de grandes affiches à l’entrée et en plus, c’est gratuit. Alors, tant pis pour eux, et tant mieux pour moi. Je suis seul à profiter de cette exposition, à passer le temps que je veux devant ces œuvres. Pas de bruits ni bousculades. Très agréable.

Une bonne centaine d’oeuvres au total. De nombreuses planches originales en noir et blanc sont alignées le long d’un mur. Les Déblok, Le démon de midi, Super Catho, La véritable histoire de Futuropolis, Je voudrais me suicider mais j’ai pas le temps… Mêmes s’ils ne sont pas datés, ses dessins sont de différentes époques. On observe une évolution dans les formes de ses personnages, ils deviennent plus ronds, leurs visages moins étirés. Son trait se fait plus souple, plus fluide et elle semble moins utiliser le noir (ses premières planches sont plus contrastées, avec des fond noirs). Quelques tables vitrées nous présentent des illustrations en couleurs. Cestac est autant à l’aise avec la couleur que le noir et blanc. En face, on peut admirer ses sculptures (ses cactus ou ses personnages aux gros nez…), une tapisserie, ainsi que des détournements de vieilles peintures (le genre de croutes « biches dans la nature » qu’on trouve en foire à tout). Par exemple, elle peint un Mickson en deltaplane sur une vieille toile représentant une rivière entourée d’arbre, ou Don Quichotte et Sancho devant un chalet tyrolien. Des idées que n’auraient pas reniées les surréalistes.

Ses personnages sont attachants et dégagent beaucoup de sensualité. Florence Cestac possède une sensibilité particulière pour l’adolescence, qu’elle décrit à merveille. Une exposition vraiment sympa qui me donne envie d’en lire plus encore.

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Nuit câline

http://cestac.com/

Festival BD Normandiebulle (Darnetal, 2009)

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14ème édition pour ce rendez-vous annuel des amateurs de bd en Normandie. Organisé sur 3 jours, le festival de Darnetal a toujours été un « petit festival », ayant pour vocation de servir de vitrine à la production locale. Petit par sa taille et le nombre d’invité, rien de comparable avec St Malo ou Angoulême. Mais ce n’est pas pour autant un festival au rabais, et le fait qu’il fête sa quatorzième édition nous le prouve. L’affluence des visiteurs également. Pourtant, il me semble qu’au fil du temps l’organisation ronronne un peu, avec ses habituelles remises de prix, son concours de jeunes auteurs et ses stands de vendeurs de BD neuves ou d’occasions (l’intérêt de ce genre de festival est aussi de pouvoir chiner la bd rare ou l’album qui nous manque). Et toujours un invité principal, mis en valeur par une exposition de ses œuvres…

Cette année, l’invité est Cromwell, dessinateur de nombreuses séries dont Anita Bomba, chez Casterman ou Sergueï Vladi, chez EDS… Créateur d’El Coyote, il a également participé au design de la série de dessins animés Malo Korrigan. Bien que comprenant peu d’œuvre originale (une trentaine de planches et de dessins en tout), son expo nous permet d’apprécier pleinement ses qualités de dessinateur et de coloriste. Il a une approche très picturale de la matière et excelle dans l’exercice de la couleur directe. D’autres expos sont programmées dans l’agglo : Florence Cestac à l’hotel de Région à Rouen (jusqu’au 23 octobre), Etienne Lecroart à l’IUFM de Mont-St-Aignan (jusqu’au 30 septembre) ou Emile Bravo à l’Espace Culturel de Canteleu (jusqu’au 3 octobre)…

Les amateurs de mon genre sont d’éternels insatisfaits. Lorsqu’il y a trop de « têtes d’affiches », ça devient une foire à la dédicace. Mais quand il n’y en a pas assez, on se dit qu’ils pourraient faire un effort… Jusqu’à présent, le festival de Darnetal était un bon compromis entre ces deux points de vue, invitant d’une année sur l’autre des auteurs à forte notoriété, tels que Pétillon, Martin Veyron, Willem, Frémion ou Florence Cestac, qui attire du public, et donc des lecteurs potentiels pour des auteurs moins connus  … Bien sur, ce n’est pas parce qu’on invite des pointures que l’on aura un festival de qualité. Mais sans dénigrer qui que se soit, et surtout pas Cromwell qui est un grand dessinateur, j’aurai aimé voir plus d’auteurs que j’affectionne (mais ça, c’est une question de goût).

Ce festival a su conserver cet équilibre entre auteurs amateurs (avec son espace fanzine) et professionnels, entre dimension locale (avec entre autres la présence de l’Association Normande de Bande Dessinée) et nationale (voire internationale). Normandibulles reste Le rendez-vous normand des amateurs de bande dessinées. A l’année prochaine !

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Dessin de Cromwell

VRAOUM ! Trésors de la bande dessinée et art contemporain (la maison rouge)

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On peut se demander quel est intérêt de contempler des planches sorties de leur contexte. Une planche est-elle une œuvre d’art à part entière ? Quand on se trouve devant un original de McCay, Forest, Breccia, Druillet, Giraud ou Gerner, la question ne se pose plus. On ressent exactement la même impression que lorsqu’on est devant une toile de grand maitre : on est à proximité de l’artiste, on sent son geste, sa trace, sa présence. C’est un sentiment magique, unique.

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La Maison Rouge (que je découvre à l’occasion) est le lieu idéal pour ce type d’exposition, vaste, mais à échelle humaine. Disposée de façon labyrinthique, le parcours est composé de plusieurs petites pièces abordant un thème particulier : Les pionniers de la BD, avec des planches d’Alain St Ogan, Richard Outcault, Winsor McCay ou Georges Herriman. Far West, comprenant essentiellement des planches de Giraud, ainsi que de son maitre Jijé et aussi Morris. Bestioles et créatures, avec Macherot, Crumb (et son Fritz the cat), Otto Messmer (et son Felix the cat), Schultz (et son Snoopy), Franquin et son Marsupilami, Peyo et ses Schtroumpfs, Mandryka et son concombre masqué ou Geluck et son chat. Sans oublier la Walt Disney Productions avec le génial Carl Barks (« l’homme au canards » qui aurait dessiné plus de 6000 planches de BD).

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S’en suit Hergé et la ligne claire où j’ai enfin pu observer des planches originales du Maître, ainsi que de ses amis Jacob, Martin et De Moor, sans oublier la relève avec Ted Benoit ou Joost Swarte. Mangas avec la présence du père d’Astro Boy, Osamu Tesuka, sans oublier Miyazaki (avec Princesse Mononoké). Puis, retour en Occident avec les Maitres de la S.F : les américains Clarence Gay ou Ales Raymond et les français Poïvet, Gillon, Forest, Druillet, Moebius ou Bilal. Epoustouflant ! Gags à Gogo et Gredins et chenapans nous présente des planches humoristiques de Chic Young, Segar (Popeye), Dirks (the Kratzenjammers kids), mais aussi St Ogan ou Franquin. Pictural nous propose des auteurs privilégiant les pinceaux (noir & blanc ou en couleur) tels Caniff, Breccia, Tardi, Hugo Pratt, Comès… A fond la caisse avec Hubinon, Jean Graton ou Boucq. La rencontre des héros et Super-héros se situent dans deux grandes salles dans lesquels bon nombres d’artistes contemporains revisitent les mythes de la BD, essentiellement issus des mangas et des comics (ah, le Batman obèse qui surplombe la salle, effrayant !) Puis pour finir, l’Enfer, situé dans une salle en sous-sol, dresse un petit panorama de la BD érotique avec Crumb, Pichard & Wolinski (avec leur Paulette), Forest (et son Barbarella), Guido Crepax, Manara ou Vuillemin…

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Cette expo nous permet de découvrir les coulisses de la création d’une planche de bande dessinée. On observe des différences de méthodes entre les auteurs. Différence de format d’abord, car si la plupart dessine sur de grandes feuilles qui seront réduite pour l’impression, d’autres dessinent au même format que la future édition en album. Au niveau de la mise en page, on voit bien que certains dessinent les cases individuellement, puis les assemblent pour composer leurs planches, tels que McCay, Gotlib ou Bilal… D’autres par contres, préparent leur structure à l’avance et dessinent minutieusement dans les cases (Hergé, Moebius …). Les américains eux, dessinent sur des planches pré-formatés pour l’imprimerie (Alex Raymond ou Joe Schuster). Différence de techniques entre une majorité de noir et blanc (dont de nombreux maitres, Forest, Eisner, Milton Caniff…) et les adeptes de la couleur directe (Mattoti, Breccia, de Crecy ou Liberatore…)

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Gilles Barbier, L’hospice, 2002

L’originalité de cette exposition est de confronter ses planches originales de grands dessinateurs aux regards que peuvent y porter des artistes contemporains. Car les frontières entre ces deux univers sont de moins en moins hermétiques, de plus en plus « poreuses ». Des peintres tels qu’Authouart ou Di Rosa ont toujours cité la Bande Dessinée comme une influence majeure. On découvre également des strips de Picasso (années 30) qui était un inconditionnel du Krazy Kat d’Herriman. Picasso lui-même aurait dit qu’un de ses seuls regrets est de ne pas avoir fait de bande dessinée… Art Lichtenstein, Keith Haring et Jean-michel Basquiat rendent également leur tribu à la BD.

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TNT en Amérique, Jochen Gerner

Le parcours commence avec l’intégrale des planches du TNT en Amérique de Jochen Gerner. Un auteur qui créé la parfaite jonction entre Art Contemporain et « petits mickeys ». Ses planches sont remarquables. Il a développé ce qu’ont pourrait appeler la « narration séquentielle non-figurative ».

Ponctuant le parcours de l’exposition, des couples se forment entre les personnages de BD et leur réinterprétation dans des œuvres contemporaines : la lime cachée dans le pain des Dalton par Olivier Babin, little Nemo dans son lit par Peter Land, le tempérament bagarreur de Popeye par Jean-Michel Basquiat, la famille Flintstones par Paul McCarthy, la silhouette de Tintin par Henrik Samuelsson. Ce dernier apparaît également dans la peinture murale de Fabien Verschaere… (Guide de l’expo)

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Wang Du, Vous avez du feu, 2002 

Pour rester dans le jeu du name-dropping, n’oublions pas de citer encore Pierre la Police, Lewis Trondheim, Toriyama (l’inventeur des Dragon Balls), Willy Vandersteen, Loustal, Charles Burns… Une expo remarquable qui fait la part belle aux pièces de collection sans pour autant sentir le vieux papier. Et ceci grâce à la présence de ces œuvres contemporaines qui apportent une résonnance particulière aux vielles planches de bd, et corroborent l’idée principale de cette exposition : les frontières entre Art et BD n’existent pas !  

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DEDICACES…

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JC Menu et Thiriet dans L’Eprouvette n°1

Je ne suis pas un « dédicalcoolique ». Je ne me rends pas à un salon ou un festival uniquement pour obtenir LA dédicace de mon auteur fétiche ou pire encore, faire gonfler la côte de mon édition originale. Je ne fais pas 3 heures de queue pour avoir un échange informel de 5 minutes maxi avec un dessinateur. Je me balade, découvre, profite des expositions, fait quelques achats quand je chine une rareté ou un ouvrage difficilement trouvable et éventuellement, je repars avec une dédicace…

Il faut être honnête et reconnaître que même si le principe de la dédicace est discutable (je vous incite fortement à lire le dossier complet « critique de la dédicace » dans l’Eprouvette n°1) ça me fait toujours plaisir de rencontrer un auteur que j’apprécie, et repartir avec un dessin ou une bafouille de ce dernier. Mais seulement quand l’opportunité se présente. Je ne vais pas forcer les choses…

Là en l’occurrence, je savais que Cabu était invité au Salon du Livre. J’avais au cas où ramené un vieil album du grand Duduche (série bête et méchant de 1973). Et c’est parce qu’il n’y avait que trois personnes devant moi que j’ai patienté pour avoir une dédicace. J’ai attendu 15 minutes maxi avant cette brève rencontre.

D’abord, Cabu est aussi gentil qu’on le dit. Il n’est pas blasé du tout et prend le temps d’échanger quelques mots. Il ne fait pas de dédicace préfabriqué (genre toujours le même dessin où seul le nom change) mais une caricature de la personne qu’il a en face de lui. Quand je lui présente le Duduche, il est étonné de voir qu’on peut encore le trouver. Il me demande de qu’elle année il est, je lui répond 1973. Je n’étais même pas né ! Il me regarde en souriant et je m’excuse de le renvoyer à son grand âge. Echange de rires… C’est donc en 4-5 coups d’œil et quelques traits qu’il me croque devant une pile de livre. Je lui dis que ça ressemble à ma bibliothèque, au grand dam de ma femme. Il me dit que chez lui c’est pareil et que sa femme s’en plaint également. Je lui demande s’il peut me mettre aux cotés du Grand Duduche, ce qu’il fait en quelques secondes et voilà ! Un bon moment, merci m’sieur Cabu !

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Au festival BD de Darnetal d’octobre 2005, étaient entre autres présents Willem et Frémion. Cette dédicace de Willem est la seule que j’ai vraiment cherché à obtenir. Une bonne demi-heure d’attente et quand arrive mon tour, Willem commence à ranger ses stylos pour faire une pause. J’était accompagné de l’ami N’alex qui espérait également avoir une gribouille du grand Willem. On le prie donc de bien vouloir nous faire un dessin. Je vois dans son regard qu’il aimerait bien faire un break, mais accepte tout de même. Quand je vois le résultat, je ne peux  m’empêcher d’y voir une allégorie de cette situation, et nous reconnaître dans ces deux personnages…

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Frémion lui était seul à son stand. Hallucinant, personne ne semble connaître cet immense auteur (écrivain, chroniqueur, éditeur, biographe (de Reiser entre autres…) Je vais le voir et lui achète deux petit recueils édités à compte d’auteur (il m’explique que ces sont des commandes pour des conférences): L’absurde dans la BD et Le fois Gras dans la BD. Je lui avoue dévorer Fluide depuis longtemps mais qu’étant plus jeune, je ne le lisais jamais. Je préférais les bds de ses camarades, alors que maintenant, je suis un inconditionnel de ses rubriques. Il me remercie de lui rappeler qu’il n’est plus tout jeune (décidemment, j’ai le chic !) et m’écrit ce petit mot sympa…

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Il y avait d’autres dessinateurs de l’équipe Fluide, Relom (qui partait au moment que j’allais lui demander un dessin) ou Pourquié. J’ai eu le temps d’avoir une autre dédicace, celle de Jampur Fraize (qui édite chez Les Requins Marteaux et dessine dans le Psiko…) un dessinateur dont j’aime bien le style. Pareil, il était tout seul et a pris le temps de me faire un dessin bien sympathique…

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Je ne suis pas dédicalcoolique, mais j’ai plaisir à vous montrer ces quelques dédicaces, et d’avoir pu croiser ces auteurs…

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