Difficile d’aborder la bande dessinée argentine sans évoquer messieurs Muñoz et Sampayo, les plus européens des auteurs argentins, mondialement reconnus comme ambassadeurs essentiels du Neuvième Art. Dès leurs débuts, Muñoz et Sampayo ont contribué à faire grandir la bande dessinée, l’emmenant vers des thématiques plus adultes (politique, rapports sociaux, amours et sexualité…), redonnant ses lettres de noblesse au noir et blanc pur. A ce titre, Alack Sinner est leur œuvre la plus emblématique.
Une synthèse faite « por yo mismo »
Ils ont même contribué à faire grandir certains lecteurs – je n’avais pas fini ma croissance quand je les ai découverts. Une lecture qui m’a accompagné longtemps.
Pour ma part, je les ai découvert sur le tard. Sûr que j’aurai pas aimé à l’époque. Des auteurs qui font grandir leurs lecteurs, et qui obligent une certaine maturité pour être pleinement appréciés…
C’est grâce à (A suivre), qu’on achetait plus pour Hugo Pratt ou pour Tardi. En attendant le numéro suivant, je lisais les autres auteurs ; c’était une très bonne formule pour faire connaître des oeuvre moins immédiatement accessibles.