« Dérives de la société et anticipation », tel était le thème choisi en ce mois de janvier. L’anticipation est un genre de récit de science fiction très codifié, laissant toutes latitudes aux auteurs d’imager notre futur (rarement de manière positive), tout en rendant compte des excès et dérives de notre présent. La bande dessinée n’est pas en reste et nous offre de nombreux récits d’anticipation de grande qualité, tels que ceux (retenus par l’équipe de K.BD) de Sean Murphy, Tetsuya Tsutsui ou Simon Kansara & Emilie Tarascou. Hermann quand à lui, a carrément crée sa saga de Jemeriah sur un postulat d’anticipation, nous racontant « l’après civilisation moderne ». Bien que cette série perd un peu de son intérêt avec le temps, bon nombres d’épisodes (sur 32 au total à ce jour) sont des perles du genre. A l’image de ce premier volume, La nuit des rapaces.
Une synthèse de Champi qui ne part pas à la dérive…
0 commentaire à “Chronique K.BD – La nuit des rapaces”