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Archives pour novembre 2011

Comme un poulet sans tête – Alex Barbier (Delcourt, 1994)

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Alex Barbier est un cas à part dans le monde de la bande dessinée. Un franc-tireur reconnu comme l’un des inventeurs de la « couleur directe », à une époque (dès 1975) où le terme n’existait pas encore. Ses albums déroutent, certains se demandant même si on peut encore qualifier sa production de bande dessinée. Chaque case est conçue comme une œuvre picturale à part entière, sans logique séquentielle apparente. Aucun trait ne vient appuyer ses formes et ses figures. Presqu’aucuns phylactères, les légendes sont très souvent en décalage avec les dessins. On ne trouvera non plus l’archétype du héros traditionnel auquel on pourrait facilement s’identifier.

« C’est un malentendu, Barbier ne jure que par la BD, un territoire d’expression aux richesses inavouées, capable de nous livrer ses démons intimes aussi bien que n’importe quel autre médium. De fait, Barbier ne fait que cela depuis des lustres. Déclinant l’ellipse entre les cases, l’espace inconnu caché entre les neurones, le cut-up cher à son idole William Burroughs – qu’il est capable de citer de mémoire pendant des heures, avec Celine dont il est l’un des meilleurs connaisseurs ». (Vincent barrière in Qu’est-ce que la BD aujourd’hui ? Hors-série Beaux Art Magazine)

Comme un poulet sans tête - Alex Barbier (Delcourt, 1994) dans Chroniques BD barbier1

Son graphisme, à base de couleurs outrancièrement décalées, évoque les déformations corporelles et les représentations charnelles d’un Francis Bacon ou d’un Lucian Freud. Chez Barbier, les corps sont disloqués, morcelés, mutilés. La sexualité est fauve, impulsive, désinhibée, exhibée… Expressionnistes, ses toiles expriment les tourments intérieurs des personnages (et de Barbier lui-même) plus qu’ils n’illustrent une histoire. Ses cadrages oscillent entre des plans d’ensembles (pour les décors) et des gros plans sur certains détails anatomiques. Barbier sonde les faces obscures de l’humanité et, par le biais de lycaons et autres bestioles (poisson, lynx, porc…), traque la bête qui est en nous.

Comme un poulet sans tête nous emmène dans les divagations mentales du dernier représentant de l’espèce humaine, qui a survécu à l’invasion des Broumphs. Son quotidien est envahi par diverses créatures issues des programmes télévisées, qui fonctionnent tous seuls « comme un poulet sans tête ». Barbier nous installe littéralement dans la peau du personnage, nous décrivant les événements de son point de vue halluciné.

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Lettres au maire de V. est le premier acte de ce qui deviendra son œuvre phare des éditions FRMK. Le maire reçoit une succession de lettres anonymes d’auteurs dénonçant les pratiques sexuelles « anormales et dangereuses pour la collectivité » d’un certain monsieur Papet (qui se défini lui-même comme un loup-garou), auxquelles ils ont eux-mêmes participé…

Le dénominateur commun à ces deux histoires est le lieu dans lequel elles se déroulent, à savoir un ancien casino, hanté par une faune étrange s’adonnant à des pratiques déviantes.

Cet album ne se lit pas comme une bande dessinée « normale ». Ces deux histoires sont décousues, façonnées en une succession d’indices, de détails qu’il nous faut organiser par nous même pour en saisir le sens. La narration repose sur la puissance des images, plus que sur la force d’évocation des mots.

Il n’est pas facile d’entrer dans l’univers de Barbier. Et c’est ce que j’apprécie d’ailleurs, être bousculé dans mes habitudes de bédélecteur et à ce titre, cet album est une vraie claque. Un auteur tel que Barbier est indispensable à mes yeux. Il ne brosse pas le lecteur dans le sens du complaisant. Bien au contraire, il ne nous épargne pas, et c’est tant mieux pour nous.

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Barbier chez FRMK

Interview sur Du9

Sur la Bande Dessinée…

 

Sur la Bande Dessinée... affichesalonouvragesban

Entre les dictionnaires et autres encyclopédies présentant les œuvres et artistes par ordre alphabétique, les anthologies ou livres historiques qui retranscrivent l’évolution du médium de manière chronologique, sans oublier les ouvrages spécialisés sur tel auteur ou tel aspect de la création, il est très difficile de s’y retrouver dans cet amas d’ouvrages, des plus théoriques au plus pratiques, des plus convaincants au plus décevants. Je profite de la création du premier salon des ouvrages sur la bande dessinée (auquel je ne pourrai pas me rendre d’ailleurs, dommage) pour présenter une petite sélection des bons ouvrages du genre, qui bien évidemment sera subjective et limitée (car je suis loin d’avoir tout lu dans le domaine)…

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Bande dessinée et figuration narrative, est le catalogue de l’exposition du même nom. Créée en 1967 pour le musée des arts décoratifs, sous la direction de Claude Moliterni, cette exposition est la première du genre en France. Sous titrée Histoire, Esthétique, Production et Sociologie de la bande dessinée mondiale. Procédés narratifs et structure de l’image dans la peinture contemporaine, cette expo (et ce catalogue) confrontait, déjà à l’époque, l’univers de la BD à celui de l’art contemporain, le Pop Art en particulier. Les passerelles entre ces deux univers sont nombreuses et variées, la notion de narration par l’image en est une. S’appuyant essentiellement sur des œuvres de l’âge d’or des comics d’avant guerre (de Little Nemo à Tarzan, de Buck Roger à Popeye…) et les classiques franco-belges, les analyses contenues dans ce catalogue n’ont rien perdu de leur pertinence.

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L’art de la BD par Duc (1982).La bible en deux volumes pour tout apprentis dessinateur de bd des années 80-90. L’auteur y décortique toutes les étapes de la conception d’une bd, du synopsis au découpage, de la mise en page à l’encrage. Le premier volume s’attaque au scénario, le deuxième au dessin. Le tout richement illustré. Face aux ouvrages pratiques sur l’art de dessiner des mangas ou des comics, cet Art de la bd a le grand avantage d’éviter tout formatage. Il présente les grands axes du savoir faire en bande dessinée, tout en favorisant la créativité de l’apprenti dessinateur et/ou scénariste. Ces ouvrages possèdent un petit coté suranné, ils n’en demeurent pas moins une référence qui peut être encore bien utile aux futurs auteurs…

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Parfait complément aux deux volumes de Duc, Histoire de la bande dessinée en France et en Belgique des origines à nos jours est un ouvrage collectif d’Henri Filippini, Jacques Glénat, Thierry Martens et Numa Sadoul (1980, réédité en 1984) qui comme son nom l’indique, retrace l’histoire franco-belge du médium, des ancêtres aux contemporains, en passant par les grandes revues (d’après guerre à nos jours) et les maisons d’éditions qui ont contribué à l’essor de la bande dessinée. Très bien illustré également, Histoire de la bande dessinée… constitue une très bonne porte d’entrée au 9ème art.

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La bande dessinée entre dans la collection Que sais-je ? en 1985. Signe de reconnaissance par le monde universitaire. Cet ouvrage d’Annie Baron-Carvais dresse un panorama sommaire mais plutôt complet de ce que représente la bande dessinée dans le monde. Après une petite histoire des bandes dessinées, l’auteure aborde les méthodes d’élaboration, présente la bd dans l’exercice de ses fonctions (éducatives, pédagogiques…) et s’arrête sur le phénomène de société qu’elle représente.

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La bande dessinée depuis 1975. Thierry Groensteen a sorti cet abécédaire en 1985 dans lequel il dresse un panorama des nouvelles tendances et auteurs influents de la bd moderne. Il est intéressant  de constater que Groensteen avait anticipé une des composante de ce qu’apportera la « nouvelle bande dessinée », à savoir le format ‘roman graphique’ : « Dans un album standard, chaque séquence remplie une fonction narrative assez stricte dans un schéma généralement linéaire. La construction d’un roman est beaucoup plus labyrinthique, plus proche du réseau signifiant, et permet aussi de varier son tempo ». De même avec la bédé de reportage, lorsqu’il dit : « Demain, certains envoyés spéciaux des organes d’information n’auront peut-être plus la caméra au poing, mais bien le crayon à la main ».

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Avec ce 93ans de BD, Jacques Sadoul, spécialiste émérite en science fiction, réactualise son ouvrage « panorama de la bande dessinée » et constitue ainsi une référence incontournable en la matière. Pourquoi 93 ans ? Parce que, à l’inverse d’autres qui voient en Rodolph Töpffer l’inventeur de la narration séquentielle, Sadoul considère que la bande dessinée, telle que nous la connaissons maintenant, trouve son origine en 1896 avec the Yellow Kid de R.F. Outcault et donne toute son importance aux Katzenjammer Kids de Rudolph Dirks, sorti en 1897.

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L’art invisible de Scott McCloud est un ouvrage essentiel pour comprendre les spécificités narratives et iconiques du médium. Art invisible, car ce qui fait la particularité de la bande dessinée n’est pas ce qui montré, raconté ou dessiné, mais à l’inverse, ce qui ne l’est pas. Ce qui se joue dans ces fameux « espace inter-iconiques », qui amènent le lecteur à combler par lui-même le blanc de l’entre deux cases, deux séquences. La force de cet ouvrage vient du fait que McCloud nous raconte la bande dessinée EN bande dessinée. Ce qui lui permet d’illustrer en temps réel ses concepts. Le fond devient indissociable de la forme.

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La bande dessinée et son double. La thèse de Menu (soutenue à la Sorbonne en ce début d’année) est un ouvrage important pour comprendre les particularismes de la bande dessinée de ces 20 dernières années. Auteur, éditeur et critique, Menu incarne cette nouvelle génération qui porte aisément plusieurs casquettes. Cette multifonction lui permet de développer une analyse du médium personnelle et originale, tant sur le versant de la création que de l’édition et de la critique. Menu ne définit pas la bande dessinée par ce qu’elle est, mais par ses doubles, c’est-à-dire par ce qu’elle n’est pas (une littérature, une avant-garde, un Art contemporain..), et étaye ainsi sa profession de foi : contribuer à l’érosion progressive des frontières.

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Composition de la bande dessinée est une étude de Renaud Chavanne, que je n’ai pas encore pris le temps de lire, mais qui s’annonce déjà comme une référence. Présentation de l’éditeur : « Parce que la bande dessinée est un art de l’organisation des images les unes avec les autres, il fallait se pencher sur les méthodes et les principes de ce qu’on appelle souvent la « mise en page ». Telle est notre ambition : mettre en lumière les règles qui guident la composition de la bande dessinée, en vertu desquelles les dessinateurs assemblent les cases entre elles et élaborent le sens de leur propos. Pour ce faire, plus de 200 œuvres ont été sollicitées, produites par de tout aussi nombreux auteurs, choisies afin de montrer la permanence des principes de composition dans les différentes aires géographiques de la bande dessinée, mais aussi à travers les années. »

Bibliographie (quasi exhaustive) sur la Bande Dessinée

Mini-précis de bande dessinée

Beirut – The rip tide / dEUS – Keep you close / Gomez – Whatever’s on your mind / Primus – Green naugahyde

Quatre nouveaux albums de quatre bons groupes en cette rentrée. 2011 s’annonce un bon cru pour Beirut, dEUS, Gomez et Primus…

Beirut-the-rip-tide Beirut – The rip tide

Beirut nous emmène une fois encore en belle balade dans ses contrées où les frontières n’existent pas. Un album plus intimiste, dans lequel Zach Condon (auteur compositeur interprète musicien) n’oublie cependant pas ses amours tsiganes. Beirut est un groupe – ce qu’on aurait parfois tendance à oublier, mais pas avec ce dernier – des plus singuliers, qui a su créer un univers riche et original, auquel vient s’ajouter une nouvelle pépite…

Beirut - The rip tide / dEUS - Keep you close / Gomez - Whatever's on your mind / Primus - Green naugahyde dans Plein les ouies deusimages dEUS – Keep you close

dEUS nous revient avec l’album Keep you close. Un album inspiré, dans lequel ils reviennent à des ambiances down-tempo plus orchestrales que sur le précédent, alliant, comme eux seuls savent le faire, la fragilité des mélodies à la puissance du son. Bien qu’il trafique toujours autant sa voix, Tom Barman chante de mieux en mieux au fil du temps. Et il écrit toujours aussi bien. Ce dernier opus fini d’enfoncer le clou : dEUS est un groupe incontournable de la scène rock mondiale !

albumgomez dans Plein les ouies Gomez – Whatever’s on on your mind

Toujours content de retrouver Gomez, qui encore une fois ne me déçoit pas (ce Whatever’s on your mind est même meilleur que le précédent album). C’est un réel bonheur de découvrir de nouvelles compositions pop aux tessitures rock-blues-jazzy. Toujours référencée mais jamais ennuyante, singulière et de grande qualité, la musique de Gomez m’accompagne maintenant depuis plus de douze ans, et c’est tant mieux !

albumprimus Primus – Green naugahyde

Douze ans après la sortie de leur dernier album studio (Antipop datant de 1999) Primus nous reviens en grande forme avec ce Green naugahyde. Les Claypool (basse/chant) et Larry Lalonde (guitare) sont toujours fidèle au poste. Tim Alexander cède sa place à Jay Lane, leur tout premier batteur qui n’avait jamais enregistré avec eux. Voilà qui est chose faite ! Ce retour aux origines se ressent également dans leurs compositions, qui rappellent la folle période des Frizzle Fry et Pork Soda. Claypool y reprend même ses chroniques du Fisherman commencées sur Suck On this… Primus, c’est une drogue dure, dès qu’on y a prit goût, on ne peut plus s’arrêter…

C’est un plaisir de constater que ces quatre groupes que j’affectionne et suit depuis pas mal d’année maintenant, nous offrent de bons albums, dans lesquels certes, ils ne se réinventent pas, mais restent fidèles à leur univers. Et franchement, je n’en demande pas plus !

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Contrapunktiques – Caro (l’association, 2007) / Le steak haché de Damoclès – Fabcaro (la cafetière, 2005)

Contrapunktiques - Caro (l'association, 2007) / Le steak haché de Damoclès - Fabcaro (la cafetière, 2005) dans Chroniques BD contrapunktiques2605200

Je récupère chez mon bouquiniste l’album de Caro Contrapunktiques, édité par l’association en 2007, qui compile ses bandes réalisées fin 70-début 80 (en fait, ses deux albums Tot et In Vitro) diffusées dans Métal Hurlant. A cette époque, Caro œuvrait dans la bande dessinée, avant de bifurquer vers le cinéma. Puis, en chinant dans les rayons fournis des « Mondes Perdus » (rue cauchoise à Rouen), j’acquière également le steak haché de Damoclès, un album de Fabcaro, qui se nomme en fait Fabrice… Caro ! Il est des coïncidences parfois marrantes. Pour le coup, je tente une chronique croisée : Caro Vs Caro.

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Je ne sais s’ils ont un lien de parenté, et à vrai dire, on s’en fout ! Par contre ce qui est sûr, c’est qu’il n’y a aucuns points communs entre ces deux dessinateurs. Ca saute aux yeux. Ils ne sont pas de la même époque, n’ont aucune similitude de style et n’œuvre pas dans le même genre. Seul le format court de leurs histoires les rapproche.

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Tot

Caro est un expressionniste qui grave plus qu’il ne dessine. Ses histoires futuristes et sombres reflètent parfaitement cet esprit punk, paranoïaque et nihiliste, du début des années 80 (genre les Sex Pistols chez Orwell). Son style atypique et hors norme, croisement improbable entre Picasso, Otto Dix et Max Beckmann, fait de Caro un dessinateur underground comme on en compte peu dans nos contrées hexagonales. Cette réédition nous démontre que son graphisme n’a rien perdu de sa force.

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Fabcaro lui, fait parti de cette génération d’auteurs des années 2000 qui mélangent humour et autobiographie. Il se met en scène dans de petites chroniques de la vie quotidienne, dans lesquels il ne se montre pas franchement sous son meilleur jour. Ce type de récit racontant les petits tracas de névrosés peuvent lasser à la longue. Excepté lorsqu’ils sont servis par le graphisme humoristique original et précis d’un Fabcaro.

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In Vitro

Aucunes passerelles artistiques entre ces deux Caro donc. Cependant, ce qui les lie, à mon sens, c’est cette intégrité artistique (aux ambitions certes différentes) qui fait défauts à bon nombres d’auteurs de bande dessinée anciens et actuels. Non pas uniquement parce qu’ils éditent dans des revues et des maisons d’éditions indépendantes (Métal Hurlant et L’association pour Caro, Psikopat et La Cafetière pour Fabcaro), mais parce qu’ils vont, chacun dans leur genre, au bout de leur démarche, et cela se ressent à la lecture de leurs ouvrages.

 

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Caro

Fabcaro

Découpé en tranches – Zep (éditions du Seuil, 2006)

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Zep a laissé de côté son Titeuf pour nous proposer des récits plus autobiographiques, dans lesquels il nous livre ses impressions sur sa vie. Il aborde les grands thèmes de l’existence (l’amour, la sexualité, la mort, la vie en société…) de son regard tendre et lucide, et fait preuve parfois d’émouvantes confidences (cf. les chapitres « deuil », « larmes » ou « pluie »).

Découpé en tranches - Zep (éditions du Seuil, 2006) dans Chroniques BD decoupe1

Zep est un observateur passif, qui appréhende le monde qui l’entoure en le retranscrivant dans ses dessins (au style « élastique » reconnaissable entre mille, inspiré de Franquin et Gotlib). Il aimerait être engagé mais ne s’en sent pas capable, n’a pas un physique d’athlète, n’ose pas jouer sur une superbe guitare car ne se sent pas à la hauteur de ses anciens propriétaires… Bref, on se rend compte que Zep est un garçon peu sûr de lui, qui trouvera la confiance nécessaire par le dessin. Même s’il ne se sent pas Artiste face aux soi-disant « vrais artistes » (cf. le chapitre « beaux Arts »). 

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Dans ce Découpé en tranches, Zep laisse libre court à ses fantasmes en imaginant, par exemple, quel super pouvoir il aimerait avoir. Il se confie aisément à propos de ses difficultés d’intégration (« j’ai l’impression d’être un extra terrestre fraichement débarqué »). Ce manque de confiance en soi contraste avec ce que l’on pourrait s’imaginer d’un auteur « bankable » comme lui. Il n’est ni prétentieux, ni imbu de lui même, seulement un humain qui doute beaucoup et qui, part le biais de cet ouvrage, assume ses failles. Dans l’esprit des Petits riens de Trondheim, cette forme d’autobiographie légère colle parfaitement bien au style et à l’humour de Zep. On en redemande…

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