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Archives pour octobre 2008



ODELAY – Beck (1995 chez Geffen)

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Quelle décennie que les années 90 ! On aura vu apparaître des artistes et des albums majeurs qui, 10 ans après, influencent encore la musique pop-rock actuelle : Massive attack (mezzanine), Björk (homogenic), P.J.Harvey (to bring you my love), Portishead (Portishead), Radiohead (OK Computer)… et bien entendu le « Odelay » de Beck. Mais à la différence des artistes pré-cités –qui ont créé des musiques sombres, très « fin de siècle »- Beck, l’homme à tout faire (auteur, compositeur, interprète, multi-instrumentiste et producteur) nous offre lui une musique festive, parfois naïve et toujours très endiablée ! Produit avec les géniaux Dust Brothers, on assiste ici à un mélange incongrue mais réussi des genres, des influences folk, pop, rap, rock, soul, country, électro… Il parvient, malgré cette impression de fourre-tout, à créer un univers cohérent, reconnaissable entre mille par sa guitare, sa voie et ses chansons si particulières. Plus facile d’accès que son précédent album (mellowgold) Odelay est un disque bourré d’idées, des plus géniales au plus folles (quand par exemple, il joue une mélodie avec les touches d’ un combiné téléphonique). En un mot génial !

Tracklist : Devils haircut / Hotwax / Lord only knows / The new pollution / Derelict / Novocane / Jack-ass / Where it’s at / Minus / Sissyneck / Readymade / High 5 / Ramshackle / Discobox

 

ARZACH – Moebius (1976 aux Humanoïdes Associés)

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Il est des Bandes Dessinées qui deviennent cultes au bout d’un certain temps et d’autres, immédiatement dès leur parution. Arzach fait assurément parti de cette deuxième catégorie… Publiées dès 1975 dans feu Métal Hurlant, les premières planches d’Arzach eurent l’effet d’une bombe, explosant les codes narratifs et esthétiques de la bédé aux yeux des lecteurs… Révolutionnaire, cette œuvre a indubitablement permis d’amener la Bande Dessinée à une forme de maturité (le fameux « âge adulte »). Elle est une des pierres angulaires qui ont élevé la Bande Dessinée au rang d’Art majeur.

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Arzach est une succession de cinq nouvelles absurdes, sans queue ni tête et sans lien apparent entre elles. Si ce n’est ce personnage (et sa fidèle monture volante), chevalier des temps futurs (ou passés, on ne peut le dire) qui change de nom au fil de ses aventures (Arzach, Harzak, Arzak, Harzakc et Arrzak …)
Plastiquement magnifiques, Moebius (alias Jean Giraud) a composé certaines planches comme des tableaux à part entière, ayant sa structure propre, se suffisant à lui-même. Certaines pages sont de véritables enluminures… Dessinateur caméléon, il aborde chaque histoire avec un style (du plus pointilliste au plus épuré), une mise en page et une palette différents. Ses couleurs sont remarquables. J’ai surtout une préférence pour la première histoire dans laquelle ses gammes de bleus-nuits contrastent admirablement avec ses ocres-rouges…

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Pour nous, lecteur(trice)s, découvrir cette œuvre est une expérience onirique, une plongée dans un rêve éveillé. Pour Moebius, la créer fut une expérience quasi mystique. Il explique dans la préface : « Arzach fut une sorte de passage à l’acte, une plongée dans des mondes étranges, au-delà du visible. Pour autant, il ne s’agissait pas de produire une histoire bizarre de plus, mais de révéler quelque chose de très personnel, de l’ordre de la sensation. J’avais comme projet d’exprimer le niveau le plus profond de la conscience, à la frange de l’inconscient. Cette histoire fourmille donc d’éléments oniriques. Lorsqu’on s’engage dans ce type de travail, les vannes de l’esprit s’ouvrent soudain, laissant apparaitre les formes, les images, les archétypes que l’on porte en soi ».

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Cette réédition de 2000 (et 2006) nous propose les cinq histoires sans paroles qui composent l’œuvre originale, plus une autre, dessinée en 1987. Avec cette sixième aventure, « parlante » cette fois ci, Moebius semble boucler un cycle…
Arzach peut entrer au Panthéon des œuvres incontournables de la Bande Dessinée européenne (et même mondiale, aux vues de l’influence qu’elle a pu avoir chez les américains ou les japonais). Et Moebius de devenir ce maitre intouchable…

LIVRET DE PHAMILLE – J.C. Menu (1995 – l’Association)

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« Livret de phamille » est un récit autobiographique. Jean Christophe Menu nous raconte la période décisive de l’installation en couple, de l’arrivé de ses 3 filles et toutes les difficultés qui en découlent (angoisses existentielles face aux responsabilités, perte de son indépendance… Dure d’être le patriarche d’une famille quand on est un jeune dessinateur de bd, rêveur et enfantin.
Le génie de Menu réside en plusieurs choses. D’abord, il sait faire preuve d’une grande pudeur. Bien qu’il nous raconte des choses personnelles (telles que la rencontre avec sa femme, les naissances de ses filles), il ne s’étale jamais sur des détails trop intimes qui pourraient nous déranger ou pis, nous mettre en situation de voyeur (à moins d’être mal à l’aise avec l’allaitement).

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La grande originalité de ce « livret de phamille », c’est sa narration. En effet, Menu développe ici la bande dessinée « en temps réel ». Il réalise certaines planches en même temps qu’il vit les situations décrites : on le voit en train de se dessiner lors de la visite d’un musée, lors d’une conférence… Ces dessins sont en fait des polaroïds, des instantanés qui en disent beaucoup sur ses impressions du moment… Un véritable journal de bord en bd (« …La représentation d’après nature des lieux ou des objets, cela répond à une tradition, celle du carnet de voyage, à laquelle la bande dessinée s’adapte très bien. C’est aussi pour moi une façon de de me sentir bien quelque part, d’ancrer fortement les choses et mon propos. »
Menu joue avec le décalage entre certaines planches faites « sur le coup » et d’autres « sur le tard » (car l’encrage et certaines planches sont réalisés ultérieurement). Ce qui apporte un effet de mise en abîme très intéressant et renforce l’authenticité de ses sentiments et impressions.

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Il faut un peu de temps pour adhérer à son graphisme qui, de prime abord, parait brut, relâché, un peu maladroit (on ressent l’influence de Carali). Mais en fait son trait rigoureux et précis est d’une juste maitrise, autant pour représenter de grands espaces que des petits détails. Son style oscille entre caricature pour les personnages (surtout lui-même) et réalisme pour les décors. Il démontre un sens du détail remarquable, surtout dans les plans d’ensemble. Certains de ses dessins sont de vraies miniatures expressionnistes…

SCENES DE LA VIE DE BANLIEUES – Caza (1991 aux Humanoïdes Associés)

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Caza fait parti du club assez fermé des grands dessinateurs français de science-fiction, au côté des Druillet, Mézières, Gillon, Moebius et autres Bilal… Peut être un peu moins connu du grand public, son œuvre remarquable n’en demeure pas moins une référence incontournable de la BD SF : « Le monde d’Arkadi », « l’Oiseau Poussière », « Scènes de la vie de banlieue »… Caza est aussi un immense illustrateur (quasiment toutes les couvertures de J’ai lu SF, c’est lui!)
Dans sa série des « Scènes de la vie de banlieue » (créées vers 1975 dans Pilote), Caza réussi le croisement improbable entre Philip K. Dick et les Bidochons. Alliant ambiance d’anticipation parano et humour satirique, le tout sur fond de discours « baba-écolo-soixante-huitard ». Un excellent témoignage de cette époque utopique et contestataire…

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Autobiographique et fantastique, Caza y joue son propre rôle de dessinateur-rêveur qui se retrouve prisonnier de la société de consommation et de l’urbanisme galopant… Devant cohabiter avec ces monstres que sont les français moyens (Marcel Miquelon et sa famille). « Enfermé » au dernier étage d’une tour, ses planches (souvent de grandes compositions, comme on en trouvait à l’époque) sont autant de messages envoyés à la mer par un naufragé… Un naufragé à l’imagination débridé et à l’humour ravageur. Un Chef d’œuvre qui reste malheureusement d’actualité !

L’intégrale est sorti il y a peu (2003) aux Humanoïdes Associés…

Festival Rock en Seine 2007

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Arrivé au parc de st Cloud le samedi vers 15h 30 avec Arnulf et Chels. L’organisation n’a pas changé : le parking est toujours aussi spacieux et facile d’accès, sans embouteillages. Puis, on traverse tranquillement le bois pour arriver sur le site composé de trois scènes, réparties aux quatre coins du lieu, avec de nombreux stands entre deux (!?)

En ouverture du festival, sur la scène de la cascade, les Puppet Mastaz !
Leur prestation est vraiment fun ! Des zicos-marionnettistes animent divers Muppets, qui chantent, rappent, dansent et jouent la comédie. Chaque morceau, du gros rap qui tache façon Beastie Boys, est entrecoupé de saynètes (dont on comprend pas grand chose). Prestation vraiment fun mais vite agaçant pour nous, qui ne sommes pas très fan du genre.

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Puppet Mastaz

On les quitte au bout d’un quart d’heure pour aller se boire une mousse (faut pas déconner non plus) et voir the Fratellis, sur la grande scène. Trio pop-rock-folk, je m’attendais à un énième « meilleur groupe du monde de la semaine », genre Kasers Chief ou Razorlight mais en fait, c’est plutôt pas mal. Le chanteur-guitariste est bon et ses chansons sont plus originales et intimistes que la plupart des groupes pré-cité. Pas poseurs ni branleurs, il se dégage chez eux une authenticité qui fait défaut à beaucoup de groupe actuellement.

La programmation est telle que les trois scènes sont occupés en même temps. Mais les horaires étant décalés, on peut voir tout les groupes si on veut (mais pas en entier).
On bouge donc vers la scène de l’Industrie sur laquelle joue I Love UFO, groupe de punk-hardcore parisien. Puissant et efficace, je dois dire que ça fait du bien de temps en temps, un bon punk trash et hyper saturé, qui marche à l’énergie uniquement (on se casse pas la tête avec la mélodie, les couplets ou les refrains). Durant un bon quart d’heure, ça m’a rappelé les groupes de copains au lycée qui ne juraient que par NoFx ou Dead Kennedy’s !

En retournant vers la grande scène, on entendait le groupe Hellogoodbye sur la scène de la cascade. Des petits jeunots (pas plus de 20 ans chacun) qui jouent une pop-rock-noïsy sans grand intérêt. Du coup, on est retourné au stand Heineken puis on est aller voir Cold War Kid sur la grande scène. Je les avais déjà vu à Rouen au mois de juin et je les ai revu avec plaisir, tant leur set est plutôt bon et l’ambiance très sympa. Ils jouent une sorte de « cabaret-rock » avec ambiance piano-bar, gospel et jazzy, le tout dans un format très pop-rock (plutôt du genre « Violent Femme »). Un chant lyrique sur une musique roots et branque à souhait, le tout au service de bonnes chansons. Tout comme j’aime !

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Cold War Kids

Oh ! il faut quand même que je vous raconte notre mésaventure : on a failli passer le festival SANS bières ! Et oui, on avait chacun notre CB sauf qu’on a pas tiré de liquide avant et en arrivant sur le site, on voit un panneau nous indiquant que les vendeurs ne prennent pas de CB et qu’il n’y a pas de distributeur sur le site !?! En plus, toute sortie est définitive ! Les bouuules ! En faisant nos fonds de poches avec Arnulf et Chels, on arrive à un maximum de 18 euros, soit 2 bières à 3 euros par personne ! 2 petites bières pour 10 heures de festival, on tiendra jamais le coup ! D’autant qu’à peine 17 heures, on les avait déjà liquidé ! On se préparait donc à mourir de soif quand Chels s’aperçoit qu’il à son chéquier sur lui (chose rare selon ses dires). Ne reste plus alors qu’à demander au stand si on peut régler par chèque. On y croyait pas trop, vu qu’il ne prennent pas de CB mais, ô surprise, ils acceptent à partir d’un montant de 12 euros. Trois pintes à 5 euros ça fait 15, donc c’est bon ! Ouf, on est sauvé ! La heineken n’a jamais eu aussi bon goût!

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C’est donc notre pinte à la main qu’on retourne en direction de la scène de la cascade, pour y voir et entendre Erik Truffaz. Prestation que Chels ne voulait rater pour rien au monde. Et je comprend pourquoi ! Trompettiste reconnu, élève de Miles Davis, Truffaz à toujours chercher à confronter le Jazz, les structures « jazz » aux sonorités actuelles. Par exemple, il fut un des premiers à mélanger le Jazz et l’électro, et ce bien avant St Germain. Reconnu et adulé dans son milieu, il n’y a malgré tout pas besoin d’être un érudit en la matière pour adhérer à son univers. Entouré d’excellents musiciens : un bassiste, un batteur et un clavier « Fender-Rhodes », Truffaz a ici fusionné son jazz à la chanson pop-folk, en invitant Ed Harcourt sur plus de la moitié du set. Harcourt invité par Truffaz ou Truffaz par Harcourt ? On ne peut le dire tant la rencontre entre ces deux personnes, ces deux univers fut superbe de complémentarité ! Une heure de pure merveille ! Un très grand moment ! Vite Chels, il faut que tu m’enregistres tous les albums de Truffaz !

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 Truffaz & Harcourt

Bon, après toutes ces émotions, on va aller casser la croûte quand même ! et avec une kéken s’il vous plait. Pendant qu’on mange affalés dans l’herbe, on entend Jarvis Cocker sur la grande scène. On n’a donc pas vu ce que ça donnait mais on l’entendait, ce qui nous suffisait. On a préféré se poser tranquillement avant d’aller voir The Jesus and Mary Chain et surtout Tool !Vers 19h30, on est retourné voir du côté de la scène de la cascade où se produisait CSS, un groupe de brésiliennes qui jouent du disco-punk (c’est ce que dit le programme). Pas mal, mais sans plus. Sur la scène de l’industrie, c’était Terry Poison, un groupe électro de Tel Aviv composé également de filles. Pas transcendant.Dans l’allée centrale du site, on pouvait profiter d’une expo « Rock folio » de dessins de Craig Robinson. Cet artiste s’est amusé à styliser, pixelliser des rockstars (White Stripes, Beatles, Red Hot, etc.) A nous de les reconnaître par leurs tenues et accessoires… Sympathique !

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Zappa & The Libertines par Craig Robinson

Vers 20h20, direction la grande scène pour The Jesus and Mary Chain !
Bon d’accord, c’est un groupe culte, pilier de la New-wave british avec The Cure. Mais ça nous a rapidement saoulé. Le chanteur tirai une gueule de trois mètres de long et le guitariste, sosie d’Almodovar, semblai se faire chier royalement. Leur son noïsy (ils ont du beaucoup écouté le Velvet) était vraiment trop fort. Insupportable, dans la mesure où -j’espère ne pas froisser des fans- cela ne cachait pas la médiocrité des compositions. Je ne connaissais pas leurs chansons mais ça ne m’a pas donné envie d’écouter un de leurs albums. Je veux bien croire que c’est un groupe culte, pour l’ambiance et le son, mais niveau chansons, n’est pas The Cure ou Depeche Mode qui veut.Du coup, on est retourné à notre stand fétiche. Et plutôt que d’aller voir les Rita Mitsouko (qu’on a déjà vu à Rouen), on a préféré se détendre tranquillement dans l’herbe, avant d’affronter la Bête !

L’avantage (ou l’inconvénient) d’une journée de festival, c’est qu’il y a tellement de groupes (connus ou pas) qu’on ne se force pas à suivre un live en entier, si ça ne nous plait pas. On est moins indulgent vis à vis des artistes. On peut se permettre de zapper d’une scène à l’autre, pour découvrir des nouveaux ou voir des anciens. Et en l’occurrence, nous sommes venus pour Tool !

On s’est installé trois quart d’heure avant le live (vers 21h45), pour se mettre à une bonne distance (surtout pour nos oreilles), bien en face de la scène, juste devant le stand des ingés son. On a donc assisté à la balance du live. Instru par instru, on a eu droit à un avant goût des sons qu’on allait se prendre dans la face. Basse, batterie, guitare, clavier, micros. A chaque fois on se disais : « là, ça va ! ». Oui, un par un, ça va, sauf que pendant le concert, on se les prendra tous en même temps !

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Danny Carey

Et effectivement, dès les premières notes, on a été scotché ! Pour reprendre une expression de Philippe Manœuvre : « les 10 premiers rang ont été littéralement décapités sur place ! ». Le son est hallucinant, surpuissant mais tout à fait supportable (pas trop saturé, les instruments se mêlaient parfaitement). Ils ont su recréer en live la puissance du son de leurs disques, sans pour autant nous refaire les morceaux note pour note, ni nous détruire les tympans.

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Adam Jones

Tool est pour moi, depuis plus de 10 ans, le meilleur groupe Metal. Et en même temps, on ne peut les réduire qu’à ça. Ils ont su créer un style et un univers riche. Croisement entre rock progressif (albums concepts, ruptures de rythme, morceaux de 8-10 minutes avec 3 mn d’intro et 2 de conclu…), Trash-métal (grosse basse, riff bien lourd, double grosse caisse…) et envolés lyriques. Le chanteur a une voix magnifique, puissante et aérienne. Il n’hurle pas bêtement comme n’importe quel trasheur de base. Nan, lui, il chante. Et comment ! La grande classe ce Maynard James Keenan (je le classe depuis longtemps parmi les meilleurs chanteurs rock, au coté de Thom Yorke, Jeff Buckley ou Mick Patton) !

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Maynard James Keenan

Un concert de Tool est un spectacle complet. Une grosse machinerie à l’américaine. On sent bien qu’il n’y a pas de place pour l’impro, que tout est calculé au millimètre près. Mais ce n’est pas gênant, au contraire, ça colle parfaitement à leur univers. Glacial et brûlant !
Pour ces gars, le visuel est tout aussi important que le son. C’est d’ailleurs le guitariste qui créé les pochettes, les clips et tout les visuels du live. Très mystiques, hypnotiques et souvent dérangeantes, les images font références au bouddhisme, au troisième œil, à la bio-mécanique (chère à Giger)… Le tout projeté sur quatre écrans (un derrière chaque membre) plus deux géants de chaque coté de la scène.

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Les morceaux s’enchaîne de façon magistrale. On se remet à peine du précédent que le nouveau nous coupe le souffle. Ils nous ont joué un seul morceau de leur premier album, deux du deuxième, deux du troisième. Le reste est issu de leur dernier « 10 000 Days », que j’ai découvert ici. Excellent ! Seule déception, ils n’ont pas jouer « Sober », leur premier single.
Physiquement et émotionnellement intense, nous sommes repartis sonnés, estomaqués par leur prestation et par le simple fait de se dire : « on a vu Tool ! enfin ! »

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Fin de cette journée rock, on rentre sur Rouen comblés, repus de bons sons et d’images.
C’est la deuxième fois que je viens à ce « Rock en Seine », c’est un très bon festival à la programmation éclectique, de qualité. L’ ambiance générale est excellente, le site magnifique. J’y retournerai, c’est clair…

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La Grande Scène

Les photos ne viennent pas de cette journée, c’est juste pour donner une idée…

Petit résumé vidéo de cette édition 2007 :

http://www.musicspot.fr/video/reportages/rock-en-seine-2007-meilleurs-moments-10001102.htm

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