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Archives pour octobre 2008



Collection Patte de Mouche – l’Association

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Une des meilleures maison d’édition BD – L’ Association – nous propose, depuis sa création (1990), plusieurs collections aux noms plutôt sympathiques : Eprouvette, Ciboulette, Eperluette, Archives, Côtelette, Mimolette et Patte de mouche… Cette multitude de formats et de prix traduit l’intention première de sa ligne éditoriale, à savoir vouloir diversifier la Bande Dessinée. Publier des auteurs de qualité et produire de beaux livres, accessibles à tous.

La collection Patte de mouche correspond tout à fait à cette volonté.

D’un format « nouvelle » souple de 10,5 -15 cm, 24 pages, pour un prix de 3 €, cette collection est la plus économique du catalogue. Mais la qualité n’en est pas moindre. Ces BD ne sont pas des grandes réduites, mais de véritables oeuvrettes créées pour l’occasion. Les auteurs utilisent toutes les possibilités offertes par ce format : histoires courtes, noir et blanc, visuels épurés…

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Le premier volume de la collection (Imbroglio) est l’exemple type des BD proposées par cette « Patte de Mouche » : peu de personnages, unité de lieu, de temps, monochromie …
Dans cet absurde huis-clos entre 3 personnages, l’histoire possède tant de rebondissement qu’on ne peut en deviner la fin avant de l’avoir lu. Ce qui est appréciable dans la mesure où ça se lit vite. Le graphisme lui, est au service de l’histoire, simple et efficace (du Trondheim, quoi !)

La Nouvelle Pornographie est un véritable exercice de « stylisation » comme seul sait les faire Trondheim. Dans cette bd au titre évocateur, ce dernier simplifie, schématise les formes jusqu’à l’abstraction. Mais en y regardant de plus prêt, il s’agit bien de dessins figuratifs, plutôt explicites…

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Autre particularité des histoires proposés par les auteurs de l’Association : l’autobiographie. Baladi nous raconte ici une anecdote vécu durant sa jeunesse, souvenir qu’il pourrait nous raconter au coin d’une table, autour d’un verre. « Un récit urbain et déglingué à base de paumés et d’embrouilles, transcendé par la syntaxe si particulière d’Alex Baladi » (Catalogue 2006 de l’Association.)

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Mahler est un dessinateur Autrichien (Vienne) possédant un style unique. Minimaliste, il se sert de volumes géométrique simples pour symboliser plutôt que représenter des formes. C’est un figuratif à la limite de l’abstraction. J’adore.
Longueurs & Retranchements est un pur exercice de style digne de l’OuBaPo (créé et diffusé par l’Association). Cette histoire d’auteur face à son éditeur est en fait construite à partir d’un seul et même dessin (celui de la couverture). Pourtant, il y a une vraie histoire séquentielle, un vrai rythme dans cette BD. D’ailleurs, je ne me suis pas rendu compte tout de suite que c’était quasiment la même case à chaque fois, tant il se dégage une impression de mouvement. Bluffant.
Mystery Music lui, regroupe plusieurs historiettes sans texte, d’une page, ayant pour thème un instrument de musique. La musique elle-même – qui est impalpable – est représenté ici par une masse noire informe. De ce décalage absurde se dégage une forme d’humour, de poésie.

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Poésie également avec l’Espignole, véritable carnet intime dans lequel Baudoin nous raconte ses souvenirs d’adolescent. Cet album est emprunt d’une certaine nostalgie et se veut essentiellement contemplatif. Structuré sur la forme d’un dessin par page incluant un texte en « voix off », l’Espignole est un bel ouvrage. Le style de Baudoin, expressionniste dans ses formes, ses contrastes et naturaliste dans ses thèmes, colle parfaitement à cette histoire de souvenirs, d’adolescence et d’amour perdus.

COMIC BOX (magazine) – Panini France

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Quant un magazine est de qualité, comme c’est le cas de Comic Box, (articles et analyses intéressantes, maquette et illustrations sympas, etc.), je ne me prive pas de l’acheter de temps en temps, même si je n’ai pas d’attirance particulière pour l’univers des comics. Les multiples séries de super héros ne me passionnent pas plus que ça… trop simplistes et manichéennes, avec un message trop patriotique. Heureusement, depuis l’arrivée des héros Marvel de Stan Lee & Jack Kirby, une certaine forme d’ « européanisation » du comics grâce entre autre à Heavy Metal, puis avec la génération des Miller (Dark Night, Sin City…), Alan Moore (Killing Joke, Watchmen…) et autres Mac Farlane (Spawn…), le super-héros (ainsi que le super-méchant) s’est complexifié, humanisé. Ce qui le rend beaucoup plus intéressant…

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Comic Box a connu une première série mensuelle de 35 numéros entre 1998 et 2001, suivie de trois numéros Comic Box Annuel parus en 2002, 2003 et 2004. La revue Mad Movies a publié au début de 2005 un numéro hors-série, intitulé Comic Box , qui constituait le numéro zéro d’une seconde série, bimestrielle, lancée à l’été 2005.
La revue a publié plusieurs numéros hors-série consacrés à un thème particulier : quatre Comic Box HS de 1999 à 2001, et trois Comic Box Extra , depuis 2006.Si la structure rédactionnelle n’a pas varié depuis les débuts, le magazine est passé par plusieurs éditeurs successifs. La première moûture était éditée par TSC (un acronyme signifiant « Tout Sauf Cochon ») ; les annuels, vendus uniquement dans les librairies de bande dessinée, par les Éditions USA ; la version actuelle a été initiée par Custom Publishing (Mad Movies ) et reprise par Panini au numéro 46, reprenant la numérotation à la suite de la première série.
(Wikipédia)

Ils ont sorti un très bon hors série (avec Mad Movies ) il y a 3 ans sur l’Odyssée des Super-héros au cinéma…
Mais, si je vous parle de Comic box , c’est aussi parce qu’ils ont publié, dans le courrier des lecteurs du numero de juillet-aout 2008, un dessin de l’ami Swamp (http://swamps.canalblog.com/), qui m’a initié à cet univers et fait connaître cette revue… La boucle est bouclée…

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Bravo l’Artiste !

80 Grands succes du Cinema Fantastique (1988 chez Casterman)

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Qu’est ce que le cinéma fantastique ? Vaste question qui amène de nombreuses réponses. C’est un genre qui englobe tellement de sous-genres qu’il est difficile d’en donner une définition précise. Cet ouvrage de Pierre Tchernia, co-écrit avec Jean-Claude Romer, tente de faire le tour de la question et nous présente les 80 films considèrés comme les références du genre. Les propos des auteurs me semblent être assez justes et précis, et bien que cet ouvrage date de 1988, les définitions valent encore (j’ai seulement actualisé les exemples).

Voici donc le petit glossaire du Fantastique, par Monsieur Cinéma…

« Le « Fantastique » au cinéma, ça n’existe plus ! Aujourd’hui, c’est bel et bien le Cinéma lui-même, dans sa totalité, qui est en train de devenir « Fantastique »…
En effet, selon l’hebdomadaire Variety en 1970, Epouvante et Science-Fiction ne représentaient encore que 5 % du chiffre d’affaires global de l’industrie cinématographique américaine. On en est venu à 40 % dans les années 70 pour en arriver à plus de 50 % dans les années 80… Qu’en sera-t-il pour les années 90 ! C’est un véritable raz-de-marée auquel nous sommes en train d’assister. Le Fantastique fait de plus en plus recette (et quelles recettes !), le Fantastique plait aux jeunes, le Fantastique a les honneurs de la critique, le Fantastique possède ses revues et ses festivals, bref, le Fantastique a désormais droit de cité.
Mais qu’est donc que le Fantastique ? Comment le reconnaître ? Comment le définir ? Nous allons tenter d’apporter ici des réponses à ces difficiles questions. Il semble, tout d’abord, que cette étiquette – commode, mais plutôt floue – de Fantastique recouvre, en fait, six grandes catégories :

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Le Fantastique proprement dit : de tradition souvent folklorique et littéraire, il met en scène des créatures de légende (Dracula, le Loup-Garou…) ; des morts-vivants (The night of the living dead, Land of the dead…) ; des fantômes (Le 6ème sens, L’échine du diable…) ; des sorcières (The Blair witch project, Les sorcières d’Eastwick…) ; des démons (Evildead, Hellboy…) ; le Diable (Rosemary baby’s, L’associé du Diable…) ; les maisons hantées (Shining, Amityville…) ; les miracles (Les dix commandements, Le tombeau…), etc.
DEFINITION : on peut parler de Fantastique lorsque, dans le monde du réel, on se trouve en présence de phénomènes incompatibles avec les lois dites « naturelles ».
EXEMPLE : lorsqu’une pomme se détachant de la branche du pommier, au lieu de tomber vers le sol, se met à s’élever vers le ciel, on peut dire que l’on se trouve devant un fait en contradiction avec ce que l’on sait de la loi de la gravitation universelle.

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La Science-Fiction ou « fiction scientifique », cela va de Metropolis à La guerre des étoiles, de Frankenstein à Robocop, de 2001, l’odyssée de l’espace à Alien, de L’armée des 12 singes à La guerre des mondes…
DEFINITION : on peut parler de Science-Fiction lorsque, dans le monde du réel, il y a intervention d’une intelligence dans le processus de phénomènes incompatibles avec les lois dites « naturelles ». [je rajouterai aussi : quand l'histoire se déroule dans l'espace ou dans laquelle interviennent des extra-terrestres].
EXEMPLE : Un chercheur a découvert un procédé qui inverse localement le gravitation, ce qui permet ainsi à une pomme qui se détache de son arbre, non pas de tomber, mais de s’élever dans les air.

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L’Anticipation, c’est Alphaville ou Rollerball, Mad Max ou Fahrenheit 451, Les fils de l’homme ou Minority report, Bienvenu à gattaca, Soleil vert ou New York 1997 …
DEFINITION : on peut parler d’Anticipation lorsque, dans le monde futur du réel, on se trouve en présence de phénomènes compatibles avec les loi dites « naturelles ».
EXEMPLE : En l’an 2050, une pomme se détache de la branche d’un pommier et tombe vers le sol.
[Les auteurs parlent aussi de la rétrocipation, comme contraire de l'anticipation ("on peut parler de rétrocipation lorsque, dans le monde passé du réel, on se trouve en présence de phénomènes compatibles avec les loi dites naturelles"). Cela pourrait être une définition du film historique. Il n'existe en fait qu'un film entrant dans cette catégorie désuète : La guerre du feu.]

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L’Insolite, on peut y ranger Freaks ou La nuit du chasseur, Elephant man ou From hell, Un chien andalou, Eraserhead ou Ed Wood…
DEFINITION : on peut parler d’Insolite lorsque, dans le monde du réel, on se trouve en présence de phénomènes inhabituels mais compatibles avec les lois dites « naturelles ».
EXEMPLE : Lorsqu’ une pomme, se détachant de la branche du pommier, au lieu de tomber vers le sol, se met à s’élever vers le ciel, on peut dire que l’on se trouve devant un fait apparemment en contradiction avec ce que l’on sait de la loi de la gravitation universelle. Mais si, à l’examen, cette « pomme » s’ avérait n’être qu’un petit ballon gonflé à l’hélium et peint à l’image de ce fruit, il va de soit que le fait que celui-ci s’élève dans les airs serait alors tout à fait compatible avec la loi de la gravitation universelle.

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Le cinéma d’Epouvante, d’Horreur ou Gore, c’est Psychose ou Braindead, Massacre à la tronçonneuse ou Hostel, La maison près du cimetière ou Saw, Cannibal holocaust ou La colline a des yeux …
DEFINITION : On peut parler d’épouvante lorsque, dans le monde du réel ou de l’imaginaire, on se trouve en présence de phénomènes qui tendent à susciter chez le spectateur certaines réactions psychiques ou viscérales dans le registre de la peur. De tous les termes usités, épouvante Semble être le vocable sous lequel, sans trop commettre d’erreurs, on puisse ranger commodément le plus grand nombre d’œuvres répondant à la définition que nous en avons donnée.
EXEMPLE : Une pomme qui se détache de son arbre, s’écrase en recouvrant le sol de sang.

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Le Merveilleux, c’est celui des contes (La belle et la bête, Sleepy Hollow, Harry Potter…), de la mythologie (Le choc des titans, Jason et les argonautes…), de l’onirisme (Alice au pays des merveilles…), du dessin animé (l’univers de Hayao Miyazaki ou Walt Disney) ou de l’héroic fantasy (Le seigneurs des anneaux, Legend…).
DEFINITION : On peut parler de Merveilleux lorsque, dans le monde de l’imaginaire, on se trouve en présence de phénomènes incompatibles avec les lois dites « naturelles ».
EXEMPLE : Le jardin enchanté des Hespérides, planté de pommiers dont les branches sont chargés de pommes d’or qui procurent l’immortalité.

Pour conclure, précisons qu’il est rare qu’un film ne relève exclusivement que du Fantastique, de la Science-Fiction, de l’Anticipation, de l’Insolite, du Merveilleux ou de l’Epouvante. La plupart des films participent, le plus souvent, de plusieurs de ces catégories. Si bien qu’il est devenu habituel de prendre en compte l’élément dominant pour en qualifier l’œuvre dans sa totalité. »

EMPREINTES – Will Eisner (2005 Chez Soleil – Culture Comics)

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Cet ouvrage d’environ 200 pages est une somme de croquis préparatoires des plus importants comics de Will Eisner : The Spirit, Un Pacte avec Dieu, Le Bronx, Voyage au Cœur de la Tempête, Droopsie Avenue, Le Dernier Héros, Une Affaire de Famille, La Princesse et le Crapaud, Last Day In Vietnam et Petits Miracles. Will Eisner est un immense artiste. Et comme tout les génies, c’est avant tout un monstre de travail. Ce recueil nous permet d’en prendre toute la mesure.

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A chaque chapitre, un texte dans lequel Eisner nous explique le contexte de la création de ses graphics novels. Suivi d’esquisses de travail sur les personnages, les mises en page, les découpages, les couvertures, la calligraphie…
On découvre ici la virtuosité de son trait, la rigueur de sa mise en scène, son sens de l’action, du détail… Quel dynamisme ! Quelle modernité ! Impressionnant !

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Tous ces crayonnés sont superbement reproduits sur un papier épais, grand format (34cm / 24cm). Une fois n’est pas coutume, je dis bravo aux éditions Soleil !
Un livre magnifique, à picorer et à dévorer…

 

FLUIDE GLACIAL (magazine) – Audie Editions

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Fleuron de l’Umour (et Bandessinées) hexagonal, Fluide Glacial est le temple de l’humour intelligent, absurde, débile, nonsensique, satirique (la présence régulière de Charb, Tignous ou Luz en témoigne) ou « cul » (Le journal a été taxé de pornographique par les « biens-pensant »). Et quand Hara-Kiri se définit comme un journal « bête et méchant », l’équipe de Fluide revendique un humour « glacé et sophistiqué ».
Crée par Jacques Diament et Marcel Gotlib, après son départ de Pilote pour « conflit de génération » avec René Goscinny (et après avoir fondé l’Echo des Savanes avec Brétécher et Mandryka), Fouloude glôzial (dixit Edika) est un peu le MAD français (influence première de Maître Gotlib).
Le numéro 1 sort en 1975, le premier avril. Tout est dit ! ( il fut réédité en 2000 pour les 25 ans du journal).

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Numero 1

Extrait de l’incontournable rubrique T’ar ta lacrèm’ à la récrèm’ de Yves Fremion, tirée du numéro spécial 30 ans de Fluide, consacrée à Gotlib :
Alors, Gotlib crée son journal. Le nôtre, 30 ans de rigolades et de succès. Il appelle ses copains, Alexis, Solé, Loup et autres, puis lance des jeunes qu’il a repérés : Binet, Goossens, Edika, Cabanes, embauche des écrivains inconnus : Frémion, Léandri, Igual, Phil Casoar. En 30 ans, pas un grand de l’ humour français (voire étranger avec Foester, Gimenez, Franquin, Hausman, etc.) qui n’y soit passé. Cabanes, Boucq, Dupuy & Berberian n’y sont pas restés mais y ont trouvé un public. Aujourd’hui, des plus évidents de ses héritiers : Edika, Goossens, Maëster, Coyote, Gaudelette, Tronchet, Hugot, Ferri, Larcenet, Relom, Julien & Mo CDM, aux moins évidents : Raynal & Bouilhac, Blutch, Pourquié, tous doivent à Gotlib une forme d’humour qui n’existait pas et qui les a inspirés, à des degrés divers. Dans les périodes de doute, c’est toujours à la référence Gotlib que l’équipe revient. Quand cette référence ne sera plus compréhensible par ceux qui font le journal, il n’y aura plus de journal.

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Les têtes de Turc :
Certaines personnalités ont eu l’infortune, de par leur vie ou leur œuvre, d’ailleurs souvent très respectables, de provoquer l’hilarité automatique de la rédaction sans qu’on puisse toujours en expliquer les raisons. Mais se retrouver tête de Turc à Fluide Glacial est un honneur que bien des stars des arts et des lettres envient secrètement. Voici sur vingt ans le liste des malheureux élus :
Jacques Diament / Paul-Loup Sulitzer / Marguerite Duras / Lagaf / Françoise Verny / Folon (au début) / B.-H. L. / Guillaume Durand / Yves Frémion (député au parlement européen) / Jean-Edern Hallier / Isabelle Adjani.

Les idoles intouchables :
Oui, à Fluide, la dérision règne en maîtresse, on peut rire de tout, sauf des personnes dont la liste suit. Aucune critique, même la plus anodine, ne saurait être prononcée contre ces gens-là, nul n’a le droit d’émettre à leur égard la moindre remarque désobligeante. Pour avoir ignoré cette règle d’or de jeunes crétins se sont retrouvés roués de coups dans le caniveau, et grillés à tout jamais dans la profession. Donc à Fluide, il ne faut jamais dire du mal de :
Harvey Kurtzman (créateur de MAD) / Les Monthy Python / Tex Avery / Georges Brassens / Woody Allen / Françoise Verny / Frank Zappa / Charles-Henri Flammarion / Bob Dylan / Goscinny / Les Beatles / Cavanna
(Par Léandri et Gotlib, tiré du numéro spécial 20 ans.)

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site officiel
la mémoire de Fluide

 

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