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Archives pour octobre 2008



Festival Rock en Seine 2006

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Festival organisé sur deux jours, je n’y suis allé que le samedi. Arrivés sur le site de st Cloud vers 14h45, le festival démarrait à 15h avec le groupe Broken Social Scene. Composé d’une dixaine de membres, avec la présence de Feist, B.S.S. nous a offert un très bon set. Malgrès la pluie, j’ai adoré leur prestation. Ils ont joué une petite heure, alternant des chansons très pop avec d’autres beaucoup plus noïsy (5 guitaristes sur un morceaux !). Déja très bons sur disques, je peux dire maintenant qu’ils le sont aussi sur scène. Une très bonne mise en jambe pour les concerts à venir.

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Après Broken, on s’est posé tranquillement pour manger et boire un coup. Puis on est allé voir ce que donnait le groupe Phoenix. Je suis pas trop fan de ce groupe français et leur passage a confirmer mon avis : ce n’est pas terrible ! on est resté 1/4 d’heure maxi

En attendant Beck qui jouait à 19h45, on a jeté une oreille à Skin, la chanteuse black du groupe métal skunk anansie. J’aime pas vraiment ce genre de musique power-rock. En plus, elle est aussi bruyante en solo qu’avec son ancien groupe… 5mn, pas plus.

Ayant encore du temps avant les deux têtes d’affiches, on en a profité pour aller voir l’ expo photo de Jean-Baptiste Mondino « rockfolio ». Comme son nom l’indique, l’expo présente des clichés d’artistes rock ainsi que leurs guitares. Même si j’aime pas trop les clips de ce monsieur, ces photos sont dans l’ensemble très belles !

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L’heure approche avant Beck et Radiohead mais on a le temps de se boire une petite mousse ! On se rapproche de la scène principale, on se choisi un emplacement, on s’assoie et on attend tranquillement. L’ambiance commence à monter. Ils nous passent de la musique et quand retentissent les première note de 2+2=5, les cris et applaudissements de la foule ne se font pas attendre. Non, ce n’est pas Radiohead qui arrive, mais pendant quelques secondes on y a cru.

Et quand on entend le riff de « loser » (premier single de Beck), je me dis qu’ils nous refont le même coup, mais en voyant la tête blonde chapeauté du sieur Beck sortir de derrière la scène, plus de doute, ça commence enfin !

Voir Beck en concert, c’est l’éclate total. Ce type et ses musiciens sont des clowns, des boufons. Et bien sur d’excellent musiciens. Pour ceux qui ne connaissent pas l’univers de Beck, il faut imaginer un chanteur pop-folk (guitare sèche et voie cassé) jouant du rap dans un groupe de rock avec un dj, deux batteurs et un danseur fou. Le clou du spéctacle : 4 marionnettistes animant en direct des poupées à l’effigie de Beck et de son groupe ! Voir les puppets chanter, jouer et danser en rythme avec la musique, sur les 2 grands écrans, donnent l’impression qu’il n’y a qu’eux sur scène, que c’est eux qui jouent (impression renforcée par le fait que les musiciens nous parraissent minuscules avec la distance). Excellente idée ! Je n’ai pas la set-list mais il a joué des bons morceaux de ces albums « mellowgold » et « odelay » (loser, pay no mind, devils haircut, where it’s at, new pollution…) La classe !

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Après Beck, on attend une petite demi-heure avant l’arrivé de la tête d’affiche de ce festival (et ceux pour qui je suis venu) : Radiohead !

Ils entrent sur scène sous nos acclamations et commence par un « Airbag » gonflé à bloc suivi d’un « 2+2=5″ déchainé. Ca y ‘est nous sommes rentré de plein pied dans ce qui va être un putain de concert. Ces mecs sont des Dieux sur scène. Leur maitrise du son est impressionante et Thom Yorke chante effectivement aussi bien (faux ?) en live que sur disque. Impressionant ! Les chefs d’oeuvres s’enchainent de tel façon qu’au bout d’une demi-heure, je ne sais plus combiens de chansons ils ont interprétés, ni dans quel ordre. Mais peu importe de toute façon, profitons de l’instant présent : « the national anthem » surpuissant, « my iron lung » explosif, « morning bell » hypnotisant, « fake plastic trees » beau à pleurer… Et voilà ce qu’on attendait tous, des morceaux de leur prochain album. « Et maintenant un nouveau chanson » comme nous l’annonce thom. Ils nous offrent en fait 4 superbes chansons qui s’inscrivent parfaitement dans leur set-list. Belle surprise de constater qu’il nous ont interprété 3 morceaux de « the bends » (album de 1995) comme quoi, ils ne renient pas leur passé ! Cela dit, ils n’en n’ont jouer aucun de leur premier (pablo honey, 1993). 4 de OK computer, 4 de kid A, 3 de Amnesiac, 3 de hail to the thief et 4 inédits. Un set de 21 chansons vraiment représentatif de leur discographie. De quoi combler le fan de base que je suis.

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Vue de l’écran au moment de « you and whose army » où thom yorke se parodie et en rajoute à fond sur le côté chanteur écorché. Car loin d’être froid et « prise de tête », c’est un groupe chaleureux qui fait preuve de beaucoup d’humour et d’auto-dérision.

01 Airbag : gonflé à bloc
02 2+2=5 : survolté
03 The National Anthem : surpuissant
04 My Iron Lung : explosif
05 Morning Bell : hypnotisant
06 Fake Plastic Trees : beau à pleurer
07 Videotape [Thom: « Et maintenant un nouveau chanson« ] : très bon
08 Nude : magnifique
09 The Gloaming : surprenant
10 Paranoid Android : épique
11 All I Need : beau
12 Pyramid Song : impressionant
13 Lucky : émouvant
14 The Bends : renversant
15 I Might Be Wrong : bluesy
16 Idioteque : transcendant
17 Everything In Its Right Place : très attendue (à pleurer)

Rappel
18 You And Whose Army : lyrique et ironique
19 Bodysnatchers : surprenant
20 There There : d’anthologie
21 Karma Police : beau et triste (car c’est la fin)

Ce fut une superbe journée Rock qui s’est terminée en apothéose avec Radiohead. Ces deux heures de concert confirment ce que je pense d’eux : c’est bel et bien le meilleur groupe rock qui existe à l’heure actuelle. C’est la première fois que je les vois, ce ne sera pas la dernière !
Photos sur http://106productions.free.fr/phpwebgallery/index.php?/category/6

LAPIN (revue) – l’Association

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Les 7 fondateurs de l’Association (Jean-Christophe Menu, Lewis Trondheim, David B., Mattt Konture, Patrice Killoffer, Stanislas et Mokeït, ce dernier s’en retirant peu après) avaient déjà, fin des années 80, tous collaboré au sein du fanzine de Menu, Le lynx à tifs , ainsi qu’au projet Labo de Robial, aux éditions Futuropolis.

Forts de ces expériences, ils décident de lancer leur propre maison d’édition. Mais l’Association est aussi née en réaction à la situation du monde de l’édition bd de la fin des années 80. Comme l’explique JC Menu : « Créer l’Association, c’était plus un besoin qu’une envie. Si l’on avait pu publier ce que l’on voulait comme on le souhaitait dans le contexte de l’époque, on aurait pas été confronté à la nécessité de créer notre propre structure. Il a fallu montrer que les auteurs pouvaient se prendre en main eux-mêmes, et durer ainsi. Que c’était possible de vraiment changer les choses » (JC Menu in Guide Fnac de la BD).

La maison d’édition est créée en mai 1990. Depuis, son catalogue ne cesse de grandir. Se distinguant par la diversité et l’originalité de ses projets et de ses revues (de Comix 2000 à L’Éprouvette ), la qualité formelle de ses ouvrages (les matériaux comme la mise en page ou les couvertures sont pensés avec soin), elle a contribué à faire connaître, outre ses fondateurs, des auteurs majeurs de la fin du 20ème siècle tels que Joann Sfar ou Marjane Satrapi. Elle a également réédité Massimo Mattioli, Gébé ou Jean-Claude Forest et a publié les meilleures œuvres d’Edmond Baudoin depuis 1995. C’est l’éditeur le plus influent de ces vingt dernières années (wikipedia).

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Il paraissait évident pour les fondateurs de lancer rapidement une revue, principale vitrine de leurs productions. Lapin est donc née en 1992 (en hommage à Lapot, le personnage de Menu qui inspira Lapinot à Trondheim).
Elle en est actuellement à sa troisième formule : « La Première, trimestrielle, suspendue en 1999 à son n° 25, privilégiait les longs récits et les papiers différents. La Seconde, « quinquannuelle » (du n° 26 au n° 32), avait renouvelé la Bestiole en privilégiant les récits courts et les feuilletons, tout en quadrichromie. La Troisième, inaugurée en 2002 avec le n° 33, est la synthèse aboutie des deux, réaffirmant la vocation de Laboratoire expérimental et international de la revue. (Format 16,5 x 24,5) » . (Catalogue de l’Association 2008)

Lapin est une revue de Bande Dessinée qui, à part l’édito, ne contient quasiment pas de textes. Uniquement de la BD. Pour ce qui est du texte, la présentation d’artistes ou la critique d’œuvres, il faut se rabattre sur l’Eprouvette . Ces deux là sont complémentaires.
Au fil de ces diverses formules, la revue s’est ouverte à d’autres auteurs : la nouvelle garde française (Sattouf, Ruppert & Mulot, Mathsap, Duhoo, Lecroart, Doucet, Placid, etc.) et étrangère (Mahler, Zograf, Hagelberg, etc. ), ainsi que des anciens (Gébé, Mattioli, etc.)…
Lapin (et donc l’Asso) entretient de plus en plus cette vocation de découvreur de talents internationaux et de rééditeur de grands Classiques.
Le dernier numéro (35) datant de septembre 2006 (et vu que la 3ème formule sort à intervalle régulier de 2 ans), on peut espérer une sortie prochaine du n° 36, qui est annoncé dans « Les Nouvelles de l’Hydre », le bulletin semestriel de l’Association…

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Interview des 6 de l’Asso
En savoir plus sur Lapin

CAFE PANIQUE – Roland Topor

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Parce que… café panique…

Parce que… humour décapant et railleur…

Parce que… génial dessinateur à lame de rasoir…

Parce que… grand enfant et créateur de TéléChat…

Parce que… poète de l’absurde et sans concessions…

Parce que… observateur percutant de la Comédie Humaine…

Parce que… fondateur (avec Arrabal et Jodorowsky) du mouvement Panique, version trash (porno-gore-scato) du Surréalisme…

Parce que… conteur d’histoires de Goût-Bulgare, de Double-Face et de Frisée-aux-Lardons, de Doux-Jesus, de Pleine-Lune, de Riz-de-Veau et de Sur-Place, de Coudes-au-Corps…

Parce que… 38 histoires et 11 dessins de Roland Topor…

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Catalogue d’Objets Introuvables – Jacques Carelman

Je viens de relire avec un immense plaisir le tome deux du Catalogue d’Objets Introuvables, de Jacques Carelman (réédition de 1976). J’ai déniché cette perle « au rêve de l’escalier » (rue Cauchoise à Rouen), ma librairie préférée.

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L’auteur parodie ici le Catalogue de la Manufacture d’Armes de St Etienne, en employant la même mise en page, le même style de dessin, jouant avec la description de l’objet… Le peigne à roulette, le « croissant-en-cuillère », le paillasson à poche, la casserole à robinet… Des objet plus surréalistes les uns que les autres.

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A chaque page, il nous présente un ou deux objets introuvables avec son mode d’emploi. Au bas, Carelman a sélectionné des citations, aphorismes et autres calembours de grands auteurs ou artistes, ayant pour thème l’objet en général. En voici quelques unes…

« Le peintre qui se fie à son compas s’appuie sur un fantôme » (Ingres).
« Buvard, bavard » (Victor Hugo).
« Avec un pinceau on farde une paupière. Avec un porte-plume on crève un œil, toute la différence est là » (Louis Pons).
« Casserole carrée empêchant le lait de tourner » (Pierre Dac).
« Fourchette. C’est le 3 août 1664 que Louis XIV utilisa une fourchette pour la première fois. Jusqu’à cette date, il mangeait sa soupe avec une cuillère comme tout le monde » (Cavanna).
« Aucune brouette n’est confortable. Aucun véhicule inconfortable n’a de succès. Aucune brouette n’a de succès » (Lewis Carroll).
« Dans une toile de Chirico, les objets ne se sont pas donné rendez-vous » (Jean Cocteau)
« J’ai mis mon képi dans la cage et je suis sorti avec l’oiseau sur la tête » (Jacques Prévert)

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Pataphysicien, membre fondateur de l’Ouvroir de Peinture Potentielle, Carelman est surtout méconnu pour avoir créé cette affiche célèbre :

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Il nous explique, dans l’entretien qui lui est consacré dans l’Eprouvette n°3, son œuvre phare de l’OuPeinPo : La Rose des Têtes (peinture au quart de tour) : « … chaque fois que le tableau accomplit un quart de tour, de part et d’autre du sujet « principal » apparaissent des détails parasites liés au sujet précédent et au sujet suivant. Pour résoudre ces problèmes il faut que le centre du tableau, commun aux quatre sujets, soit précis et que la périphérie soit de nature elliptique, signifiante seulement dans le sens de la lecture principale.

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La Rose des Têtes : il faut donc tourner d’un quart de tour le tableau pour découvrir les 4 portraits…
Quand humour et poésie ne font qu’un, merci Mr Carelman.

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